J’avais vraiment l’impression d’être chez moi dans cette maison. La seule différence, c’est qu’il y avait plus de vaisselle qu’à l’appart’. Enfin, en temps normal du moins, puisque apparemment Michael laisse la vaisselle s’entasser dans l’évier depuis que je suis parti. Je serais même pas étonné qu’il me la réserve toute en cadeau lorsque je quitterai l’aventure. Je saurais pas vous expliquer pourquoi, mais j’aime faire la vaisselle. L’odeur du produit, la texture de l’éponge, la mousse qui disparaît sous l’eau. Un vrai gamin, vous pouvez le dire. Mais au moins il n’y a jamais de vaisselle sale qui traine ! Et évidemment hors de question d’acheter un lave-vaisselle. Il manquerait plus que ça ! Chacun son addiction après tout. Et je pense que le produit vaisselle est moins toxique que la cigarette par exemple. Quoi que… Non, quand même pas.

On était au beau milieu de l’après-midi, j’avais gardé la vaisselle de la veille et celle de ce matin pour pouvoir la faire tranquillement dans la journée. Après avoir vagabondé de pièce en pièce dans la maison, participant à plusieurs conversations, digne du roi de l’incruste, j’avais enfin décidé de me faire plaisir. Je me retrouvais donc seul dans la cuisine, face à l’évier en inox. J’avais disposé toute la vaisselle à faire sur le côté droit, et j’avais mis des torchons de l’autre côté, afin de la faire égoutter. O.R.G.A.N.I.S.A.T.I.O.N les enfants ! Le mot d’ordre. Bon je dis ça mais à part la vaisselle je fais pas grand-chose d’autre niveau ménage. Que voulez-vous, je fais ce que j’aime en priorité. Passer l’aspirateur c’est pas mon truc, ça fait du bruit, et pendant trop longtemps en plus. Non moi je fais la vaisselle.

J’avais donc commencé à laver les assiettes lorsque j’entendis du bruit derrière moi.

C’était Alessandra qui venait d’arriver dans la cuisine. Bonne surprise. Je ne lui avais pas encore parlé aujourd’hui, c’en était donc l’occasion. C’était l’une des candidates avec qui je m’entendais le mieux pour le moment, malgré un petit accrochage, et même un deuxième que j’avais réussi à esquiver. Elle avait été la première victime de ma franchise. J’avoue avoir peut-être manqué un peu de tact. Quoi que, je ne sais pas. De toute façon lorsque l’on dit des choses comme celle-là, ça peut être dit n’importe comment, ça change pas grand-chose en général. Pourtant James n’a pas été vexé quand je lui ai dis qu’il était limite macho. Enfin maintenant je peux retirer le ‘limite’. J’ai pu constater qu’il l’est vraiment. Du moins c’est l’image qu’il veut donner de lui. Bref, ce n’est pas James qui vient de me parler mais Alessandra.

J’étais en train de rincer mon assiette, je la posai donc sur le torchon avant de me tourner vers Aless, les bras en l’air au dessus de l’évier. Salut ma jolie. Je lui fis une bise avant de poursuivre. Je veux bien que tu l’essuie, ça m’évitera de tout faire tomber. Je n’avais pas vraiment l’habitude d’avoir de l’aide pour faire la vaisselle, mais étant donné que nous n’avions pas d’égouttoir dans la maison des secrets, une paire de mains en plus n’était pas de refus. Je me voyais bien entasser toute la vaisselle sur les torchons, et la regarder s’écraser sur le sol lorsque j’aurais eu fini. La scène aurait pu être amusante, je vous l’accorde. Mais ça n’arrivera pas, puisque Alessandra est venue à mon secours.

Je saisis un des verres sur ma droite et le plongeai sous l’eau. Je vous assure que les évènements qui vont suivre sont involontaires. J’ai enfoncé l’éponge pleine de mousse dans le verre, et de la mousse a éclaboussé sur Alessandra qui se trouvait sur ma gauche. Sauf que ça, je ne l’avais pas remarqué. J’ai donc continué à laver mon verre tranquillement, mais en le mettant sous le jet d’eau qui était trop fort de l’eau a éclaboussé un peu de tous les côtés. Je me suis légèrement reculé d’un bond, et c’est là que j’ai vu qu’Alessandra était non seulement mouillée mais en plus elle avait un peu de mousse sur son bras. Je me mis à rire.

Si j’avais voulu le faire exprès, je n’aurais pas fait mieux. Et ça ne m’aurait pas fait autant rire. J’avais été presque aussi surpris qu’Aless de recevoir un jeu d’eau en pleine figure. J’étais en train de dire lorsqu’elle s’approcha de moi, et prononça les mots qui firent tilt dans ma tête. […] pour me voir comme ça […] Pendant une seconde, je me suis demandé « mais comment comme ça ? », et puis j’ai tourné la tête vers elle, et j’ai baissé les yeux. Elle avait un t-shirt blanc. Enfin, à l’origine, c’était un t-shirt blanc. Non, il n’était pas jauni par les lavages à répétition, nous ne sommes pas dans une publicité pour je ne sais quelle lessive, non la scène est bien meilleure qu’une pub. Pour rester dans le registre télévisuel, je me croyais plutôt dans un de ces clips tourné au bord d’une piscine, avec un mec, et une bonne vingtaine de nanas autour. Bon, là je n’en avais qu’une, mais elle en valait bien cinq non ? Je fis un léger mouvement de sourcil.

Hmm, c’est soirée T-shirt mouillé ? Fallait me prévenir !

Je me remis à rire. Elle n’avait pas l’air de m’en vouloir, alors autant en profiter. Je regardai tour à tour son t-shirt, puis la mousse dans l’évier qui flottait sur l’eau, puis à nouveau son t-shirt, et ses yeux, puis la mousse… Oh allez, on est plus à ça près. Je plonge ma main dans l’eau et lui jette une bonne vague de mousse et d’eau.

Oh, vraiment désolé, j’sais pas c’qui m’arrive j’suis pas doué aujourd’hui.

Ce truc ne marchait jamais, évidemment. J’avais l’impression d’être un vrai gamin, là, dans la cuisine. Je vous rassure, en général quand je fais la vaisselle, je la fais vraiment. Je ne m’éclabousse pas tout le temps d’eau et de produit-vaisselle. Mais parfois ça fait du bien, et c’est marrant après tout. Et puis dans la maison des secrets, tout est permis non ? Alors T-SHIRT MOUILLÉ pour tout le monde. Surtout pour Alessandra pour le moment.

Ok, c’est prouvé, cette fille est vraiment féline ! Elle vient de me sauter dessus et de s’accrocher à moi comme l’aurait fait un chat. J’aime pas les chats, mais elle je l’aime bien. Elle me fait rire à me chatouiller comme si c’était une torture. J’aime bien les chatouilles, ça me fait comme un massage. Je suis sûr qu’elle en profite pour toucher mon corps. J’ai grillé ton petit jeu ma jolie ! Mais fais-toi plaisir, je ne dirais rien. Après tout si je peux faire plaisir. C’est dommage parce que du coup je ne vois plus son t-shirt. Oui, son t-shirt, il est beau ce t-shirt, je l’aime bien. Elle continue de me chatouiller sauvagement. Je me laisse faire, mais j’arrête de rire, sinon elle va finir par croire que je suis vraiment chatouilleux. Et c’est justement ce moment qu’elle choisit pour me verser le contenu d’un verre plein d’eau et de mousse. Et vous savez quoi ? J’ai bouffé de la mousse. Ça vous fait rire ? Oui, c’est drôle. Mais j’ai failli m’étouffer, dans un premier temps. Et dans un second temps, il se trouve que ce produit-vaisselle est parfum Litchi. Quel bonheur ! Non mais rassurez-vous, il n’y a pas assez de litchi dedans pour que je m’évanouisse. Sauf que le goût du savon c’est déjà pas agréable, mais en plus un savon au litchi ! Aless’, tu vas me le payer !

J’attrape le saladier que je n’avais pas encore commencé à laver, je le plonge dans l’eau, le soulève et balance le contenu en arrière. J’adore le bruit que ça a fait en retombant sur le sol, après avoir trempé Alessandra évidemment. Elle ne pouvait que lâcher prise. Je me retournai alors vers elle, fit un bond en arrière et me mis en position de combat. Je pouvais de nouveau admirer son t-shirt. Non vraiment y a pas à dire, il est très beau ce t-shirt. Et croyez-moi, je suis du métier ! Je faisais de petits bonds, tel un boxeur face à son adversaire, les poings à la hauteur du visage. Je n’arrêtais pas de pouffer de rire. C’était bien la première fois que ça dégénérait pendant que je faisais la vaisselle. Entre Alessandra et moi, il y avait une énorme flaque d’eau, et de mousse qui flottait par ci par là. Si seulement quelqu’un pouvait glisser dessus … Je sais, c’est dangereux, mais c’est tellement drôle ! Ce sont les plus belles chutes. Enfin, Alessandra avait un pied dedans, ça m’étonne qu’elle ne l’ait pas vu. Tant pis pour la chute, ça sera pour plus tard. En attendant, je lance un regard de défi à Alessandra, toujours en sautillant. Je mets alors ma main droite dans ma poche et fais mine d’en sortir quelque chose. Je tends mon bras vers elle, et crie.

PIKACHU A L’ATTAQUE !

Je suis loin d’être un expert en Pokémon, sincèrement, mais ce truc m’a toujours fait rire. Si j’avais une pokéball dans la main, ça serait mieux. Mais déjà comme ça, j’ai hâte de voir la réaction d’Aless.

Salamandre ? Il existe vraiment lui ? Soit je suis vraiment nul en matière de Pokémon, soit c’est Alessandra qui confond Salamandre et Salamèche ! Sacrilège. Si les fans l’ont entendu, on va perdre des millions de téléspectateurs. Enfin bref. De toute façon c’est moi qui ai choisi le meilleur. Pikachu va nous faire une attaque éclair et BIM ! On sera tous mort, parce que l’eau et l’électricité, ça fait pas bon ménage, demandez à Claude François. Malheureusement, on a pas eu le temps de lancer nos attaques, parce que à peine « Salamandre » sorti de sa pokéball, Alessandra m’offrit ce que j’attendais, et même un bonus. Oui, j’ai eu ma chute ! Cette flaque me faisait vraiment envie, alors imaginez ma joie lorsque j’ai vu Aless glisser dessus. C’était mieux que les chutes du Niagara. Bon, peut-être pas quand même. Mais c’était drôle ! J’aurais juste préféré rester spectateur de cette magnifique scène. Mais Alessandra en avait décidé autrement, et j’en fus alors acteur. Elle avait effectivement tenté, en vain, de se rattraper à moi. Sauf que ça n’a fait qu’empirer la situation, je suis tombé avec elle. C’est nettement moins drôle vécu de l’intérieur franchement. Heureusement je me suis pas fait mal, puisque je suis tombé sur elle. Et sur son t-shirt. Ne me blâmez pas ! Je n’y peux rien si mes yeux se sont posés dessus alors que j’essayai de me relever rapidement pour libérer Aless, qui était morte de rire. Tout comme moi. Comment ne pas rire ? L’ambiance était bon enfant, au-delà du t-shirt.

Me revoilà donc sur pieds, essayant de garder mon regard sur celui d’Alessandra bien qu’il soit attiré plus bas. J’étais à peine mouillé, contrairement à Aless. Quelle idée de s’étaler comme ça sur le sol. Comme après toute chute, je m’assurai qu’elle ne s’était pas fait mal, malgré son rire. Je lui tendis la main.

Ça va ? Rien de cassé ?

J’attrape sa main et l’aide à se relever, avec précaution. Alessandra a déjà bien épongé le sol avec ses vêtements, mais quand même. Une chute peut en cacher une autre. Je la revois encore glisser… Vraiment, ça aurait été une chute parfaite si elle ne m’avait pas fait intervenir. Sa jambe s’était levée avec perfection, sa bouche était joliment ouverte, ses bras bien parallèles. Une chute qui restera dans les annales. Je vois Alessandra se tenir le dos, en grimaçant discrètement.

Besoin d’un massage peut-être ? En tout bien tout honneur bien sur ! Je sais être très professionnel quand il faut.

Non parce qu’à force d’être aussi proche des filles de la maison, je vais vraiment finir par avoir une carrière de vieux dragueur américain. Et franchement, je préfère laisser ce rôle à mon pote James.

Je suppose que n’importe quel dos n’aurait pas super bien supporté cette chute. C’est avec ce genre de chutes qu’on se casse le coccyx. Enfin là, rien à voir avec ses fesses, c’est son dos qui a tout pris. Je ne lui aurais pas fait de massage sinon. Quoi que… Bon, par contre, la cuisine n’est pas vraiment le lieu propice aux massages. En plus la vaisselle n’était pas terminée, ce qui me perturbait, d’autant plus que le sol était lui aussi beau à nettoyer maintenant. Eh oui les enfants, c’est bien beau de faire mumuse avec l’eau et la mousse mais après faut assumer. Si je n’étais pas un peu maniaque sur les bords, j’aurais laissé comme ça, et puis quelqu’un aurait nettoyé en insultant les responsables, et lorsque je lui aurais avoué que c’était moi, une dispute aurait éclaté. Tiens… ça pourrait être drôle non ? On a pas eu assez de disputes, encore, on est dans Secret Story quand même ! Finalement cette option me tente bien. Je vais résister à l’envie de tout nettoyer, juste pour avoir ce plaisir.

Je regarde Alessandra, puis examine la pièce. Mon regard s’arrête alors sur la table. Je tends une main vers celle-ci.

Si on reste dans la cuisine, j’vois pas d’autre solution faut que tu t’allonges sur la table pour le massage. Ça risque de pas être super confortable…

Personnellement, la table ne me disait vraiment rien. Mais peut-être qu’Alessandra avait un faible pour les tables. Je sais pas moi, elle avait peut-être de bons souvenirs avec les tables de cuisine… Hé, j’ai rien dit moi, c’est vous qui interprétez mes pensées ! Et puis j’ai bien précisé que ce serait un massage en tout bien tout honneur, alors pas de quiproquo. Un vrai massage professionnel. Enfin avec la table de massage en moins, et aussi sans la musique apaisante, et sans l’encens, et sans la lumière tamisée… Bon ok, un massage à l’arrache en fait. Surtout s’il est fait sur la table de la cuisine. Non mais c’est pas possible, je ne peux pas autoriser ça.

On peut aller dans le salon sinon, ça sera mieux non ?

Certes, un canapé c’est moins original qu’une table, mais c’est quand même plus approprié pour un massage. Mon regard était quand même irrémédiablement attiré par la vaisselle, mais je résistais. Mais si personne ne pique une crise après ? J’aurais résisté pour rien. Quel dilemme. Je reportai mon attention sur Alessandra, et son t-shirt mouillé.

Ah non mais là elle m’aide pas. Alessandra, t’abuse. Comment elle a vu que la vaisselle me perturbait autant ? Peut-être parce que j’arrête pas de fixer l’évier. J’aurais dû lui proposer le massage après la vaisselle. Non mieux j’aurais pas dû l’éclabousser, on en serait pas là. Parce que là elle va me prendre pour le maniaco qui peut pas voir un verre sal sur la table. C’est faux ! Enfin pas totalement, mais quand même un peu. Bon après tout tant pis, j’avais pas l’intention de prendre un appartement avec elle. Si à chaque fois qu’on fait la vaisselle ça se termine comme ça, on serait mal. Mais c’était un moment sympa, et puis j’ai eu ma super chute. Avec Michael, je risquais rien. Quand je fais la vaisselle, soit il est pas là, soit il dort. J’me rends compte que je pense quand même souvent à lui. Trop souvent même. Il faut que j’arrête. Bon, et la vaisselle elle va pas se faire toute seule. Je reste sans bouger encore pendant de longues secondes, face à Alessandra. Mon regard fait toujours des allers-retours entre elle, son t-shirt mouillé, et l’évier. Jusqu’à ce que je me décide enfin. Je me replace alors face à l’évier et récupère l’éponge qui se cachait sous la mousse. Encore quelques verres, trois assiettes, le saladier qui m’a servi à asperger Aless… Je me décidai à reprendre la conversation comme si de rien n’était, tout en frottant.

Sinon ça va toi ? J’savais pas que la mode des t-shirts mouillés était revenue. Faut que j’me remette à la page, en tant que mannequin ça le fait pas trop.

Je sais ce que vous pensez. Que je suis complètement obsédé par ce t-shirt mouillé. Vous avez raison, ça m’obsède. Mais c’est pas une obsession sans raison, je suis sûr que tous les mecs de la maison penserait comme moi. Et peut-être même certaines des filles… Que sais-je. Alors que je tournai la tête vers Alessandra, le verre que j’étais en train de rincer me glissa des mains. Ça m’apprendra à me laisser distraire aussi facilement. Heureusement, pas de casse. J’avais toujours de la chance avec ce genre de trucs. Quand je fais tomber quelque chose, ça casse pas. Vous savez, quand vous passez à côté du vase à ne surtout pas casser et que vous le voyez vaciller, puis tomber. Et bah si ça m’arrive, il y aura un coussin juste à l’endroit où le vase tombe. Vous voyez le genre ? De toute façon là on s’en fout, le verre a pas cassé c’est tout. Je le reprend et tente de me concentrer sur ce que je fais. Heureusement que j’ai relancé la conversation, j’me concentre sur ça, et sur la vaisselle qu’il me reste. Oublions le t-shirt mouillé. Encore un dernier regard. Ok j’arrête !

Ah, je lui avais pas encore dit que j’étais mannequin ? Dommage, j’aurais pu jouer là-dessus, pour la lancer sur une mauvaise piste sur mon secret. D’ailleurs j’ai comme l’impression que personne ne s’intéresse vraiment aux secrets en ce moment. C’est pas plus mal. Ça serait l’occasion pour moi de m’y mettre. Ouais ça fait à peu près deux semaines que j’me dis ça, et toujours rien. Pourtant le buzz me démange, mais j’vais pas buzzer n’importe quoi, même si ça serait marrant. Elle s’occupait du sol, je la voyais grimacer à cause de son dos. Elle s’était donc vraiment fait mal. Dommage, ça retire un peu du comique de la chute, mais bon.

Encore une assiette, et la vaisselle est terminée. Je fais attention à la poser correctement sur la pile de vaisselle. Ne rien casser, ne rien casser, ne rien ca… Voilà c’est terminé. Aless me demanda justement où j’en étais.

J’ai fini !

Je jetai un œil sur le sol. Elle avait bien épongé la flaque, il restait un peu d’eau ici et là mais en gros tout était propre. Je lui pris le balai des mains et le posai contre la table.

C’est bon va, le reste sèchera tout seul. T’as un massage en attente.

Je la pris par la main et me dirigeai vers le salon lorsque La Voix se manifesta. Je m’arrête donc près du canapé sur lequel je m’apprêtais à installer Alessandra. Dans un peu plus d’une heure, nous devions tous être réunis dans le salon pour le début du prime. Merde ! On est trempé, absolument pas prêts pour le prime. En résumé, pas le temps pour un massage. Je regarde Aless et lui fais une moue désolée.

On reporte ton massage, mais promis tu l’auras !

Ce n’est que partie remise ! Enfin, à ce moment là, j’ignorais encore ce qu’il allait se passer sur ce troisième prime… Bref, je ne peux pas vous en dire plus, vous allez penser que j’ai des talents de voyant. Non mais on peut se permettre beaucoup de choses dans Secret Story RPG. Direction la chambre, je jette un tout dernier regard sur le t-shirt mouillé d’Aless, et c’est parti.



RP TERMINÉ