Vous savez quoi ? On vous ment déjà avant même que vous rentriez dans l’aventure. A l’inscription on vous dit que le jeu dure 3 mois, et bien ce n’est pas vrai ! Oui avant même de rentrer dans la maison, les mensonges commencent déjà… Vous allez peut-être vous dire « Mais qu’elle râleuse celle là ! » mais vous aimeriez, vous, être enfermer déjà trois semaines avant votre entrée dans le jeu ? Ben si c’est votre cas, tant mieux pour vous, moi en tout cas ça ne me plait pas du tout ! Bon ok ! On n’a pas à se plaindre non plus ; tout est aux frais d’Endemol. En plus l’hôtel est luxueux ; avec services de chambres – normal puisqu’on a pas le droit d’avoir de contact avec les gens de l’extérieur -, salle de musculation, piscine – où on est obligé d’aller une fois qu’elle est fermée aux autres personnes… - et tous pleins de petits trucs comme ça pour s’occuper durant trois, et j’ai bien dit trois, longues semaines ! Ah oui ! Et n’oublions pas le plus important, ce que je préfère : la protection rapprochée, la sécurité ou les gardes du corps. Vous les appelez comme vous voulez mais pour moi c’est le MUST ! J’avoue qu’on début j’ai cru qu’ils allaient pas du tout être sympathique, en plus ils avaient un air super sévère le jour où ils sont venus me chercher à mon appartement à Toulon. Mais bon d’un naturel à bien m’entendre avec les hommes, j’ai commencé à les taquiner pour voir leurs réactions et je n’ai pas été déçue. Ils se détendus et maintenant on blague, on joue, on fait pas mal de choses ensemble pour occuper mes journées et les leurs aussi tant qu’on y est, car je vous explique même pas l’ennui mortel que ça doit être de surveiller 24/24h quelqu’un. Par contre il y a une règle à respecter, surtout ne pas leur parler du jeu à part si c’est pour savoir « Un tel de la production arrive à quelles heures déjà ? ». Ouais, bon ce n’est pas trop le genre de questions que je pose, car moi j’ai une tête et surtout de la mémoire. Non je dis ça car j’ai eu des échos pas toujours positifs sur Secret Story… on m’a souvent raconté qu’ils avaient, pour la plus part, l’air con sauf quand il s’agissait d’un prodige du genre « J’ai le QI d’Einstein » et encore, on arrivait à avoir des doutes. Mais bon ça c’est que des « on dit » après tout. Soit, la question est comment je sais cela, non car ils m’ont pas dit en arrivant « Alors surtout tu ne pose pas de questions sur Secret Story sauf si ça te concerne toi et la production », faut pas rêver. Non, en fait je me suis intéressée à eux et c’est là où ça à bloquer ; j’ai eu le malheur de leur demander « Vous avez été les gardes du corps de combien et quels autres candidats ? ». Vous voyez la réaction automatique qu’à un escargot quand on à le malheur de le toucher, ben là c’est pareil, on peut dire qu’ils se sont recroquevillés. Bien sur je me suis excusez et la discussion est repartie. Mais venants plutôt au jour que j’ai attendu avec impatience quand même, malgré que je sois quelqu’un de très patiente.

Après donc trois semaines d’attente et des va-et-vient incessant de membres de l’équipe de la production pour m’expliquer tel et tel chose, voici enfin pour moi le soir tant attendu ! Avant de partir de l’hôtel, j’ai du donc préparer de nouveaux mes valises qui ont été vérifiées et revérifiées maintes fois, comme le premier où je suis arrivée ici. Ensuite on me les prises et moi on m’a bloqué dans la salle de bain pendant au moins une heure, si ce n’est pas plus, pour me tartiner de maquillages. Bon j’avoue que le résultat est vraiment superbe. Une fois cela fait, une personne me réexplique une énième fois comment va se dérouler cette soirée. Voilà, c’est bon ? On a finit ? Je peux enfin partir pour la maison des secrets ? Sayez oui ! On prend la superbe voiture de luxe aux vitres teintées ! C’est qu’ils en ont de l’argent Endemol !
Le trajet ne fut pas des plus longs, même si quelques petits embouteillages nous ont ralentit. On m’ouvre la porte, je descends de la voiture. J’entends des cris mais je ne sais d’où cela vient car je ne vois le public. Je les verrais sûrement tout à l’heure, ces cris doivent être pour un autre candidat qui est entrain de faire son entrée, je ne dois pas être la première arrivée. De toute façon, ce n’est pas le moment de réfléchir, mes deux gros bras qui m’ont gardé tel un petit enfant m’entraînent vers les loges. Aussitôt je suis prise en charge par plusieurs personnes, une qui me propose quelque chose à boire, l’autre qui m’explique mille et une choses que je sais déjà depuis des jours et des jours, encore une autres qui regarde mes cheveux pour savoir comment me coiffer et une dernière qui me regarde mon visage pour voir si mon maquillage ne s’est pas trop enlevé durant le trajet. STOP ! Y a trop de mouvements là ! Je suis plus ! Bon alors oui je veux bien de l’eau car là y fait vraiment chaud avec autant de monde qui bougent dans tous les sens. Le perroquet là, je ne l’écoute même pas. On me demande m’assoir, je m’exécute. La coiffeuse commence faire pleins de choses avec des cheveux, la maquilleuse pendant ce temps fait quelques retouches. Je demande si cela dérange si je ferme les yeux, on me fait « non » d’un signe de la tête. Merci ! Je ferme donc les yeux est tente de me relaxer car là franchement on se perdu, tout petit dans un truc pareil. Mais c’est de courte durée cette pseudo-relaxation, car même si je disais ne pas écouter la madame aux infinies explications, je viens quand même d’entre quelque chose que je ne savais pas et qui m’intéresse au plus au point. Dans 3 minutes, je dois être devant les portes du SAS. J’entends dire que ma présentation est entrain de passée. Je souris pendant que tout le monde s’active autour de moi. Plus qu’une minute ! On m’installe l’oreillette et me dit d’aller tout droit et de m’arrêter devant le SAS. Avant que je ne parte on me dit qu’on m’informera du moment où je devrais pousser la porte. Pas de soucis ! Une dernière respiration et je m’élance. Je me retrouve de nouveau à l’extérieur mais cette fois-ci le public est là. J’avance donc tout droit dans faisant attention de ne pas trébucher à cause des bras qui sont tendus. J’espère aussi de faire abstraction des cris qui pourrait presque me rendre sourde tellement cela cri fort ! Je m’arrête devant la porte du SAS, sûrement une histoire direct ça, mais on ne tarde pas à me dire d’y rentrer. Je rentre donc dans cette entrée, et également sortie que je n’espère pas voir trop souvent. On me tend un micro, puis je me concentre sur mon oreillette car je me doute que Benjamin Castaldit va bientôt prendre la parole. Si ce n’est pas lui, alors se sera la Voix, mais ce n’est pas ce qui m’a été expliqué de nombreuse fois. Les cris se sont enfin calmés, du moins, je ne les entends depuis l’intérieur du SAS. Soudain j’entends une voix dans mon oreille droite : c’est BENJI !

• "Vous m’entendez Angelina ?
  
• Oui je vous entends très bien Benjamin !
  
• Très bien ! Vous êtes ravissante dites moi !
  
• Merci ! Ca fait plaisir à entendre, surtout venant de vous ! *clin d'oeil*
  
• Bon alors, vous voilà dans le SAS, la porte d’entrée de la maison est devant vous, mais avant tout j’ai quelques questions à vous posez.
  
• Je vous écoute Benji, si vous me permettez !
  
• Bien sur ! Alors comment vous sentez-vous ? Stressée, impatiente d'entrer dans la maison ?
  
• Ca va très bien ! Stressée pas vraiment, je ne vois pas de raison d’être stressée même si je vais faire la connaissance de personnes que je connais pas du tout et que je vais devoir vivre avec eux pendant, espérons le, un bon petit moment. Impatiente, ça oui !
  
• Bon alors tout va bien ! Dites-nous quelle sera votre stratégie pour aller loin ? Et pour préserver votre secret ?
  
• Cela ne va sûrement pas paraître original mais je vais tenter de rester naturel ; je n’ai pas l’intention de nouer de grandes relations dans cette maison, si le courant passe bien avec quelqu’un alors tant mieux, cela nous permettra de bien rigoler, etc… si une réelle amitié doit naître avec tel ou tel personne alors cela attendra la fin du jeu. Je pense que vous aurez comprit les raisons de mon choix, il y a souvent des dilemmes et je ne veux pas me faire avoir par une quelconque histoire de trahison ou je ne sais quoi. Rester loin de tout ce genre d’histoire me semble la meilleure stratégie. Pour ce qui est de mon secret, je n’ai pas besoin de faire grand-chose, ne pas en parler devrait suffire. Après si quelqu’un commence à avoir des indices et donc des doutes, j’aviserais au moment venu.
  
• Cela paraît être une bonne stratégie tout cela. A votre avis, quelle place occuperez-vous dans la maison ? Allez-vous tenter de garder une bonne image auprès des autres habitants ?
  
• Je ne vois aucun intérêt à avoir une bonne image devant les habitants, soit ils m’acceptent comme je suis soit ils m’acceptent pas. Je n’ai jamais changé pour personne et ce n’est pas ici que ça va commencer. Bien sur je vais quand même essayer de faire en sorte de ne pas me mettre à dos toute la maison *rire* mais si doit être ainsi ça le sera. Pour ma place dans la maison ? Je ne sais pas vraiment, je n’ai pas l’intention d’être la transparente mais encore moins le stratège, la fouteuse de merde, la pleureuse ou je ne sais quoi de ce genre.
  
• Et bien merci d’avoir répondu à mes questions. Je vous souhaite donc la bienvenue dans la maison des secrets Angelina !
  
• Merci beaucoup Benji !! Et gros bisous à ma famille et à mes amis !!!!"

Pouf ! La transmission a été coupée. Ca fait plaisir de pouvoir parler même brièvement avec quelqu’un d’aussi connu que Benjamin Castaldit. Il m’a souhaite la bienvenue dans la maison des secrets, cela veut donc dire que je veux y aller c’est ça ? Mais y faut que je rende le micro et qu’on m’équipe autrement non ? Ah ben oui, voilà un technicien qui vient pour m’installer me récupérer le micro. On me demande d’enlever l’oreillette, puis m’installe un micro. Mais au fait, et mes valises ? Eux ils ne doivent pas le savoir ? Non sûrement pas. Tant pis n’y pensons pas, on n’avisera dans la maison si mes affaires n’y sont pas déjà. On me fait signe d’ouvrir la porte de la maison. SAYEZ !!!! JE VAIS RENTREE DANS LA MAISON !!!! Je pose ma main sur la poignée et tire !

Quand je pense que je ne voulais pas y aller au départ !