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Je poussais la porte en verre du confessionnal pour en sortir. Quelques confessions, rien de plus. Certains ne se donnaient pas la peine de venir s'exprimer,d 'autres y étaient forcés par La Voix et le reste, comme moi, ne rechignait pas contre quelques ragots croustillants et appréciations quant au jeu. Je préférais rassurer mes arrières en disant clairement ce que je pensais et ce que je faisais. Il était hors de question que des images disent quelque chose, que les téléspectateurs extrapolent et que finalement des rumeurs éclatent pour finalement être tout ce qui n'était pas vrai ! Au moins, là, le public savait de quoi il en retournait. Ces derniers temps je devais avouer que mes principales confessions tournaient autour de quelques personnes spécifiques et particulièrement Ludivine...les images parlaient d'elles même et si aujourd'hui je n'arrivais pas à mettre des mots sur ce que Ludivine commençait à devenir pour moi, au moins la thèse d'une quelconque mission ou stratégie était écarté. Au moins le public le savait...pour ce qui était de l'intérieur de la maison, c'était surement une autre paire de manche. Nous n'étions plus beaucoup et je redoutais à chaque nomination d'être envoyé sur le banc de touche pour finalement risquer de partir sans avoir pu faire passer mon message. Au fond, je voulais être buzzé, je voulais que l'on trouve mon secret, à ce moment là je pourrais jouer convenablement, je veux dire...mon message sera passé. Je n'aurais plus de crainte de partir étant donné que la seule chose qui me retenait ici était mon secret...et...et Ludivine.

Sortant du petit couloir j'entrais dans un plus grand et croisais Priam. PRIAM ! Il fallait que je lui parle ! Je ne savais pas ce qu'il se passait, depuis quelques temps nos relations avaient changés, elles étaient passés d'amicales/bon enfant à..distant et secret. Je n'aimais pas ça, en fait, je détestais ne pas savoir pourquoi ! J'étais peut être idiot, peut être que je l'étais finalement, peut être que les tests racontaient des bobards et que j'étais pas ce qu'ils prétendaient que je sois. Peut être que ma vision des gens et des comportement était totalement erroné et dans ce cas il faudrait que je revois mon emploi ! En tout les cas, lorsque je croisais son regard je m'arrêtais et l’interpellais.

KHALEB- Priam ! Il faut qu'on parle mec."