J’étais toute excitée, je venais de recevoir du courrier avec un petit sac. Je ne savais pas du tout qui m'avait envoyer une surprise, ce sera une grande surprise ça pouvait être n'importe qui. Avant de regarder ce qu’il contenait, j’ouvris l’enveloppe pour en retirer la lettre. Au fur à mesure que je l’a lisais je m’isolais et me dirigeais dans le couloir et m’assis par terre. Je ne voulais pas que mes camarades me voient craquer. Parce que voir Juliette pleurer, ça casse tout le mythe ! Bon le début de la lettre me faisait rire. Ma blondasse, je l’adorais. Mais là arriver à la partie concernant Ava, je me mis à pleurer. Cette petite du haut de ses trois ans, elle était incroyable ! Arrivée à la photo, je pleurais abondamment, en touchant le visage d’Ava. Ma petite princesse.. C’est vraiment le métier que je veux faire, infirmière pour les enfants. On vit vraiment des expériences inoubliables avec ces petits bouts de chou.

Ensuite vint le tour de déplier le tee-shirt, mes pleurs redoublèrent. J’avais mes jambes contre moi et regardais le tee-shirt même si c’était difficile étant donné que mes larmes me troublaient la vue. Je distinguais des petits chocolats avec des ailes, des pots de fleurs et de l’herbe bleue. Ohh ils sont troop choux ces enfants ! Je les adore ! Je mis le tee-shirt contre moi et le serra très fort. Je crois bien que je ne vais porter que ça pendant toute l’aventure.

J’entendis des pas. S’il vous plait nan, ne venez pas par là.. J’aurais peut-être dû aller au confessionnal pour être tranquille.. Quelqu’un arriva près de moi, je ne savais pas de qui il s’agissait. Et je ne voulais pas lever la tête. Peut-être qu’en restant immobile, la personne passera devant moi sans m’apercevoir. Mais je n’y comptais pas trop surtout que j’avais du mal à étouffé mes pleurs. Et non la personne ne partait pas, elle restait là. Je reconnus la voix de Gaël qui me demandait si je pleurais. C’était vraiment le genre de questions que je détestais. Ces questions débiles.. Puis j’étais étonné que ce soit Gaël qui soit venu et qui soit resté surtout.

- Non, je vérifie si mon mascara est waterproof..

C’était le genre de question m’énervais, c’est comme quand quelqu’un vous demandais si t’es tombé, non tiens j’embrasse le sol ! Ça se voit bien que Gaël n’avait pas l’habitude de ce genre de situation.. Moi au moins j’avais l’habitude avec les enfants. Les enfants… Je recommençais à pleurer. Voilà que je devenais hypersensible ! C’était pas bon, ça.. Je crois qu’à l’avenir, je ne lirais plus les lettres qu’on m’envoi. Gagouu me dit de ne pas pleurer car il ne savait pas quoi faire. Non sans blague, je ne l’avais pas remarqué, tiens.

- Tu peux toujours partir.. Je suis sûre que tu n’attends que ça.. Et.. Si tu pars ne dis pas aux autres ce que tu viens de voir, s'il te plait..

Je n’aimais pas montrer ma faiblesse. Je voulais toujours montrer devant les autres que j’étais une fille forte, j’avais une certaine fierté. C’est pour ça que quand je sentais que j’allais pleurer, je me cachais dans un endroit à l’abri du regard des autres.

Je pensais vraiment que Gaël allait partir surtout qu’il demandait s’il pouvait vraiment le faire, enfin il avait commencé à poser la question sans jamais la terminé. Mais au lieu de partir il s’assit à côté de moi et m’expliqua que des fois ça faisait du bien de pleurer. Je le savais bien, je sortais ce baratin aux personnes moi aussi mais personnellement je trouvais que cela ne valait pas pour moi, j’avais l’impression d’être faible.

- Je n’aime pas pleurer devant les gens, j’ai l’impression d’être faible…

Je commençais à me sentir mieux lorsque Gaël glissa son bras entre moi et le mur. Cela faisait du bien un peu de contact. Je suis très contact moi. Désormais mes larmes s’amoindrissais et ce devenait des reniflements. Je me glissais un peu plus contre lui. Finalement je l’aurais eu mon câlin. Sauf que là ce n’est pas vraiment un câlin, c’est la moitié d’un câlin. On va dire un câlinou alors.. Enfin si un jour quelqu’un m’aurait dit que je pleurerais dans les bras de Gaël, je lui aurais ris au nez. Je n’aurais jamais cru ça. La dernière phrase fut de trop, je ne pus m’empêché de rire légèrement. Après rire à en pleurer voici pleurer à en rire... Ça se sent vraiment que Gagouu n’a pas l’habitude d’être dans ce genre de situation. Bon rire et renifler/pleurer en même temps cela donnait quelque chose de bizarre quand même.

- Regarde.

Je lui tendais ma lettre et le tee-shirt. Autant tout montrer, maintenant qu’il m’a vu pleurer, autant qu’il sache le pourquoi du comment, hein…

Spoiler:

FICHE PAR ROMANE DE ARTSOUL

En lui tendant la lettre, je me doutais bien qu’il n’allait pas comprendre pourquoi je pleure pour si peu. Moi-même je ne comprenais pas même quand je prenais mes vacances, je ne pleurais pas. C’est dans doute à cause de l’enfermement les émotions sont amplifiés. Je ne pensais pas du tout pleurer lors de cette aventure. Avant quand je regardais l’émission chez moi et quand je voyais des candidats pleurer, je me foutais un peu d’eux en me disant moi je ne pleurerais pas là-dedans. La preuve que non, la preuve que je me trompai. De l’extérieur on ne peut pas à arriver à comprendre ce qu’on vit et ressent réellement à l’intérieur. Gaël me demanda si je m’occupais des enfants malades puis il rajouta qu’il pourrait jamais travailler avec eux les trouvant trop gluant. Je souriais.

- Mais c’est mignon ! Puis ce n’est pas vraiment gluant ce n’est pas pire que les chiens en tout cas ! Moi non plus avant, je ne pensais pas du tout travailler pour les enfants malades. J’étais comme toutes les petites filles rêvant de gloire et paillettes… Mais en voyant de mes propres yeux ce qui se passait dans les hôpitaux, les infirmières fuyant un peu le regard des enfants malades, ne voulant pas vraiment s’attardé avec eux, il n’y avait que de la pitié dans leurs yeux… Depuis, j’ai voulu faire ce métier et faire tout le contraire de ce qu’elles faisaient, faire rire les enfants, les rendre joyeux parce que déjà se retrouver dans un hôpital c’est tristounet alors en plus se morfondre ça va pas le faire ! Je voulais bien m’occuper d’eux, passer du temps avec eux, leur donner la force de se battre contre leurs maladies.

Tout en parlant j’avais tourné ma tête vers lui, et je lui avais expliqué mes raisons avec enthousiasme, les étoiles dans les yeux. Gaël me demanda ensuite si j’allais mettre ce tee-shirt. J’avais d’abord pensé à le mettre oui, même souvent d’ailleurs. Mais en réfléchissant bien, si je fais ça je vais finir par l’usé et à force de le mettre à la machine à laver l’encre va partir. Donc il serait donc plus réfléchit de ne pas le porter.

- Je pensais le porter mais en y réfléchissant bien il serait préférable de l’accrocher au mur au-dessus de mon lit.

Je me mis à rire à sa réflexion. Comment ça je le stresserai ? Mais j’ai jamais fait peur à personne moi enfin sauf quand je veux faire peur à quelqu’un j’y arrive ! Nan les enfants n’ont jamais eus peur de moi ou sinon ils me l’ont jamais dit.. Je pense être plus un clown pour eux qu’autre chose. L’hôpital n’a même pas besoin d’embaucher un clown y a moi !

- Non justement je les faisais plus rire qu’autre chose !

On reconnait bien le gaelisme de ses propos ! Mais par la suite il m’étonna beaucoup. Je ne pensais pas du tout qu’il allait me mettre en condition. J’allais donc m’investir complètement dans mon rôle. Je ferme mes yeux et m’imaginais dans une chambre d’hôpital avec donc un petit garçon de quatre, cinq ans qui avait la jambe dans le plâtre et qui pleurait parce qu’il ne pouvait pas jouer et courir avec ses copains dehors. Je m’agenouillais aux côtés de Gaël et passais mes mains délicatement sur son visage en dessous de ses yeux pour « sécher les larmes ». Il m’a dit d’imaginer ! Alors j’imagine à fond !

- Aller sèche tes larmes de crocodile. Tu veux bien me faire un petit sourire ? On prend les deux élastiques suspendus aux coins des lèvres pour les attacher aux petites oreilles pour faire un beau sourire !

Je mimais en même temps le geste et affichait un beau grand sourire. Je lui parlais d'un voix toute douce et chaleureuse.

- Tu sais, il ne faut pas être triste de ne pas pouvoir courir dehors avec tes copains. Parce que une fois le plâtre retiré tu courras plus vite qu’eux ! Ils vont être jaloux de toi, tu vas voir. Ils vont te demander comment tu fais et toi tu vas leur dire c’est parce que j’ai eu un plâtre ! Par contre il ne faut pas qu’il d=font exprès de se faire mal pour en avoir un, sinon ça marche pas ! Regarde les papillons, d’abords ce sont des chenilles qui vont tout doucement puis après ça devient un cocon et t’as vu un cocon c’est comme un plâtre ! Et après le cocon devient un grand beau et fort papillon ! Toi ça va être pareil ! Et puis c’est comme les super-héros aussi ! Au début ce sont des gens normaux comme toi et moi puis ils leurs arrivent quelque chose et hop ils deviennent des super-héros. Le secret c’est de rester courageux !

Je souriais à Gaël, cela me faisait bizarre d’être comme ça avec lui.

Tout de suite Gagouu releva que je le comparais à une chenille. Rohhh, il fait exprès c'est pas possible. Ben dans ce cas là au lieu de le contredire, je vais en rajouter, tiens, ça va être marrant !

- Oui même que t'es poilu comme une chenille, tiens !

Je me mis à rire. Puis vint à son tour de jouer le jeu à fond, il se mit à parler comme un enfant de quatre ans. Ok, Juliette ne rigole pas. La situation paraissait vraiment irréelle. Les téléspectateurs devaient vraiment être mort de rire derrière leurs écrans ou ils étaient completement gaga devant leurs écrans en disant : c'est mignonnnnnnn. Pourquoi je pense au public d'ailleurs dans cette situation ? Ah oui, pour ne pas rire !

Son père était mort ? Apparement oui, d'après ce qu'il viens de me dire sauf si il joue le rôle d'un petit garçon imaginaire et pas lui quand il était petit garçon. Cela aurait pu être une situation gênante.

- Oui, quand on n'est un super-héros, on peut faire tout ce qu'on veut ! Mais il faut pas devenir méchant. Et les évènements qu'ils soient heureux ou malheureux arrivent toujours pour une raison. On va tous aller au ciel un jour.

Je lui fis un petit sourire et lui caressais le nez. Et oui tu ne peux pas y échapper Gaël maintenant que tu es devenu un enfant de quatre ans.

- C'est qui ton super-héros préféré ?

Je souriais à ses paroles. Et je lui fis un câlin. Oui oui, je le test pour voir jusqu’où je peux aller et jusqu’où il parviendra à jouer son rôle. Qu’il ne se plaigne pas, d’habitude j’en fais plein des câlins aux enfants, je pouvais lui en faire encore une dizaine si je le voulais. Mais bon avec lui c’était terrain miné. Mais j’avoue que c’était moins risqué que si j’avais fait ça au début de l’aventure. Je trouve qu’il avait changé quand même depuis le début. En bien pas en mal. Secret Story à la réputation de casser des couples mais par contre l’aventure en elle-même pouvait nous changer.
Gagouu me confia que son zuper-zéro comme il dit, était Wolverine. J’hochais la tête à ses paroles. J’avoue il avait la classe, en plus j’aimais bien son histoire, elle était touchante quand même. Puis je le regardais avec de grand yeux comme des soucoupes lorsqu’il dit que mon super-héros préféré était mère Thérésa. What ?! C’est sa vengeance pour lui avoir dit qu’il était poilu comme une chenille c’est ça ?

J’aurais plutôt dit Catwoman… Mais mère Thérésa.. Oh mon Dieu, nan !

Ah oui c’était le cas de le dire, oh mon Dieu. Je crois que cette phrase n’aurais jamais été aussi bien placé. Et là je me mis à éclater de rire, c’en était trop. Mère Thérésa, franchement ! J’ai l’air d’être une none ? Gaël qu’est ce qu’il peut être con mais qu’est ce qu’il peut être marrant ! Je crois qu’on m’a perdue pour de bon.. J’arrivais plus à m’arrêter de rire. Tellement que je basculais en arrière et me cognais la tête contre le mur. C’est maintenant que je me rendis compte qu’il était quand même étroit ce couloir, heureusement que j’étais à genou et pas debout, j’aurais pu me faire encore plus mal. Je me frottais la tête.

- Aoutch ! Aïe, aïe, aïe !

Maintenant en plus d’avoir mal au ventre et aux joues pour cause d’avoir trop rit, j’avais mal au crâne. Dire que quelques instants avant j’étais en train de pleurer de tristesse et là j’avais pleuré de rire.

N’empêche à défaut de me faire mal contre le mur, j’ai fait sourire Gaël ! Combien de fois j’ai pu voir sourire Gaël ? Je sais pas du tout mais pas souvent en tout cas. Bon ben je peux dire que je suis fière de ma connerie alors ! Je pris la main que Gagouu me tendit.

- C’est parce que Catwoman a besoin d’un petit entrainement avec Wolverine pour se remettre en forme !

Je tentais le diable, là, nan ? Dire que c’est moi qui avait demandé à Priam si il était sado/maso, je crois que c’est plutôt à moi qu’on devrait poser la question… N’empêche que Wolverine et Catwoman combattant, ça en jette, hein ? Même si j’aurais un certain avantage vu que si je me souviens bien Catwoman a bénéficiée de neuf vies ? Comme Mario elle a plusieurs vies, sauf que Catwoman est vachement plus sexy que Mario ! Donc j’ai neuf vies enfin huit je crois. Prochain film à succès : Juliette dans le rôle de Catwoman et Gaël dans le rôle de Wolverine, Catwoman contre Wolverine : le combat des super-héros à griffes !

Je commençais à avoir peur lorsque Gagouu me dit qu’il allait soigner ma bosse à sa façon. Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas confiance.. Je crois que pour une fois, je préfèrerais me soigné moi-même. Bon je vais quand même lui accorder ma confiance après tout il a bien réussit à me consoler avec succès après ma petit déprime.
Tout d’un coup je le vois s’approcher vers moi. Ok, qu’est ce qu’il va faire ? Bizarrement, aussi étrange que cela peut paraître, j’ai pensé qu’il allait m’embrasser. Mais ça serait irréel ! En attendant, moi je ne bougeais pas d’un pouce. Mais il s’approche de plus en plus. Ce n’est pas possible ! Nan… A moins que ce soit un rêve, que je sois en train de rêver. Nan, je ne crois pas. Manquerais plus que je fantasme sur Gaël. Bon j’avoue qu’avec un tel corps, c’est pas impossible.. Mais nan, je ne rêve pas, la preuve j’ai ressenti la douleur quand je me suis cognée et pas qu’un peu ! Mais alors que se passe-t-il ? Enfin, il s’est rien passé pour l’instant.. Je ne fais que supposer depuis tout à l’heure et de me créer des scènes dans ma tête. Juliette toujours incorrigible. Admettons que ça se passe, je fais quoi, je réagis comment ? Je ne sais pas ! Je suis tellement imprévisible que moi-même je ne peux pas toujours anticiper mes réactions ! En tout cas, je sais que si j’aurais été manipulatrice et stratégique, je me serais casée avec Gagouu parce qu’on serait le couple le plus improbable de la Maison. Et le public adore ce genre de couple. Un peu comme Roméo et Juliette, quoi. Ahah ! Les couples interdits et tout et tout, les gens adorent ! Mais bon là ce serais plutôt la Belle et la Bête ! Loin de moi toutes ces pensées car je ne suis pas du tout comme ça, stratégique et manipulatrice. Je fais ce que je veux, quand je veux faire quelque chose je le fais sans penser d’abord si les téléspectateurs vont aimer ou quoi ce soit… Je ne révèlerais pas les nouvelles pensées qui surgirent lorsqu’il me souleva la main… J’autocensure mes pensées. Dire qu’il y a quelques minutes il m’accusait d’avoir comme super-héros préféré Mère Thérésa.. Et ben je suis loin d’avoir les même pensées que les bonnes sœurs au contraire !

Plus la peine de faire toutes ces divagations car Gagouu viens de me faire un bisou sur ma bosse. Je n’avais pas totalement tort ! Il m’a embrassé mais sur la tête. Je me retins de rire face à mes pensées qui se révèle être maintenant absurde. Mais je ne pus m’empêcher de sourire face à son geste. Quand je disais qu’il changeait !

- Merci ! Je suis sure que je vais guérir à une vitesse éclair ! Surtout que c’est mon premier baisé sur la tête !

C’est vrai en plus ! Aucun mec ne m’avait embrassé sur la tête. Je n’aurais jamais pensé que Gagouu serait ma première fois. Ahah ! Pour le remercié, je suis fis un bisou sur la joue. Et puis j’en profitais pour lui glisser à l’oreille sur le ton de la plaisanterie :

- J’ai cru que t’allais m’embrasser !

Je lui révélais ça juste parce que je sais que ça allait sans doute le faire rire. Et comme c’est rare de le voir rire quand je vois une occasion de remédier à cela, je saute dessus ! Avec tout ça je crois que c’est mort pour se remettre dans le jeu de rôle et de se glisser dans les personnages !

Moi c’était surtout des bisous sur le front ou sur la joue que mes parents me faisaient, jamais sur la tête. Sur la tête, je voyais ça que dans les films… Enfin pas que dans les films car j’en faisais aussi aux enfants mais par contre moi j’en ai jamais eu. « Si tu veux, y'a possibilité de réparer ça sans problème! ». De quoi, l’entrainement ? Ah non ce n’est pas du tout ça. Je n’eue même pas le temps de réagir qu’il posa ses lèvres sur les miennes. Je n’aurais jamais pensé que ce que je lui ai dit, m’amènerait à ça. J’ai récolté ce que j’ai semé, pas vrai ? Les récoltes sont pleines de surprises de nos jours ! Je ne pensais pas du tout que tout ce passerai comme ça, je pensais simplement que Gaël me repousserait suite à mes paroles. Mais ce baiser me déstabilisa plus qu’il ne devrait. Fait chier. Cette Maison est ensorcelée, ce n’est pas vrai ! J’en ai accumulé des baisers dans ma vie, mais rare sont ceux qui m’ont fait cet effet, à vrai dire il n’y avait eu qu’une personne qui m’avait fait cet effet et ça remonte à quatre ans.

Gaël me lâcha et s’éloigna de moi. Il avait raison de s’éloigner, moi aussi faut que je m’éloigne. Mais avant il faut que je retrouve mon visage enjouée, il faut que je ne laisse rien paraitre. Sa remarque me fit sourire.

Je t’ai rien demandé du tout Gaël, c’est toi qui à agis par toi-même… Et t’es pas un connard, Gaël, tu as un bon fond. Ou sinon t’es un connard avec un bon fond, au choix. Mais il n’y a rien de mal à changer, à devenir plus gentil. On change tous un jour...

Je me relevai à mon tour et me dirigeais vers la porte du couloir. Je devais prendre l’air.

- Penses-y. T’as tout l’espace qui faut pour ça. En attendant moi, je vais faire un petit plongeon dans la piscine, il fait chaud !

Sans le laisser dire un mot, je partit.