There's no such thing as a winnable war, It's a lie we don't believe anymore • Gaël & Ludivine

Messages : 294 Date d'inscription : 28/06/2012

Gaël & Ludivine

There's no such thing as a winnable war, It's a lie we don't believe anymore

La nuit était tombée depuis trois bonnes heures sur Paris. Le jardin était plongé dans le noir et de mon lit, je voyais le reflet de la Lune se mouvoir sur l’eau de la piscine, créant de jolies traînées argentées. J’étais seule dans la chambre bleue, allongée sur un matelas, pensive. Les autres habitants vaquaient à leurs occupations en cette fin de prime et personne n’était rentré dans la chambre des garçons – et la mienne – depuis un petit moment. J’avais envie de dormir, mais mes paupières ne voulaient pas se clore. Dès qu’elles se fermaient, je sentais mon cœur s’accélérer et je pensais à tout ce qui me manquait. Alors je gardais les yeux grands ouverts, plongés sur les reflets du jardin, de sa vie nocturne. Quelques habitants discutaient sur les tranzats ou tentaient un dernier plongeon après ces émotions. J’entendis soudain la porte qui joignait la chambre au couloir se mouvoir. Quelqu’un venait de rentrer. Sans faire de bruit, je regardai de ma hauteur son identité. Gaël ôta son pantalon, son tee-shirt et se glissa dans son lit qui se trouvait un étage plus bas. Il ne m’avait pas remarquée. J’essayai de me remettre à ma place sans faire trop de bruit. Je ne voulais pas qu’il sache que j’étais là. Nous ne nous étions plus adressé la parole depuis notre dispute au sujet des nominations. Je n’avais plus confiance en lui, ni en personne. Dès que je le croisais, je détournais le regard. J’étais encore très remontée, peut-être parce que je ne voulais pas m’avouer que je m’étais trompée. Babeth venait de quitter la maison des Secrets et je savais qu’elle avait inventé cette histoire de voix contre moi. Gaël n’avait pas plus voté contre moi que j’avais voté contre lui, je le savais. Je m’en voulais de lui avoir dit ce que j’avais pu lui dire, surtout après les conversations que nous avions pu avoir. Je descendis alors lentement de mon lit sans émettre le moindre son. Gaël ne bougea pas d’un pouce. Je m’introduisis alors lentement dans son lit en glissant sous sa couette. En vérité, j’avais un peu peur de me prendre une droite et de valser à l’autre bout de la pièce. J’avais déjà eu l’occasion de le voir prodiguer des menaces à Juliette pour qu’elle sorte de son lit, alors si j’entrais en plus par surprise !

_ Excuse-moi. Tu sais à quel point je me mets ma fierté de côté mais je suis désolée, j’avais tort. murmurai-je dans son oreille tandis qu’il était face au mur, ne m’offrant donc pour vue que son dos – qui était tout de même fort agréable à contempler.

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Un prime de plus de fini, encore une personne qui quitte le jeu. Aucun regret de voir Babeth partir, si ce n'est celui de ne pas l'avoir assez connu. On ne peut pas regretter ce qu'on ne connait pas. Une fois le blabla de Benji fini, ainsi que le départ de la mistinguette, on allait enfin pouvoir aller se pieuter, Dieu merci! Fumant deux trois dernières cigarettes avant d'aller au lit, je prenais ma dose de nicotine pour la nuit. Les autres candidats faisaient des petits plongeons dans l'eau, youhouuuu! J'avais pas envie de faire trempette. J'avais pas envie de grand chose. Une douche éventuellement, mais j'étais trop crevé pour ça. Et j'avais une putain de flemme. Donc direction le pieux. J'avais pas envie de parler, et me foutre dans mon lit me permettrait de réfléchir. Poussant la porte de la chambre, j'avançais dans le noir, me dirigeant par l'habitude des lieux et la lumière qui passait à droite à gauche. Il fait jamais vraiment noir ici. La main dans un bandage vu mon magnifique coup de poing sur le mur, j'ai eu du mal à enlever mon tee shirt et mon pantalon. Il faudrait vraiment que j'apprenne à me contenir sans taper dans un mur. Finalement en caleçon, je me glissais sous ma couette, et me tournais vers le mur. Ce lit, contre le mur, c'était une place stratégique en fait. Ce mur, face à moi, me permettait de réfléchir, de me retrouver face à moi même, face au néant. Gardant les yeux bien ouverts, je me repassais en boucle les paroles de la Voix en tête. Sans ces paroles, je crois que j'aurai encore plus pété un câble. Au fond, elle avait peut-être raison. Je devais peut-être apprendre certaines choses de cette émission. Mais pour le moment la seule chose que j'avais apprise, c'était que l'être humain est vil par nature, et que toute tentative de socialisation se solde par un échec. Était-ce pour cela que je n'avais jamais vraiment eu d'ami? Parce que je l'avais compris très tôt? Je n'avais jamais eu d'ami à qui je pouvais tout raconter comme me l'avait dit Joy la fois-là. Elle m'avait plaint de n'avoir personne. La solitude m'avait rendu aigri et maléfique. Mais si c'était le seul moyen de ne pas souffrir, pourquoi devrai-je être sympa? Me tournant dans un sens, puis me remettant face au mur, je tentais de déblayer le flou de mes pensées. Ludivine avait changé quelque chose en moi avec cette histoire, c'était certain. Elle avait changé la vision des choses telle que je commençais à l'avoir depuis mon entrée dans cette maison. J'avais fait confiance, j'avais parlé, j'avais écouté. Ça m'était retombé dans la gueule. Pourquoi est-ce que je devrai continuer à faire des efforts hein? Rien ne changerait de toute façon, la nature humaine est toujours la même, et ma nature restera toujours la même. Chassez le vilain Gaël, il revient au galop. Ludivine m'avait donné le coup de bride pour faire revenir le connard que j'avais toujours été. Remettant en place le bandage que m'avait fait le médecin de l'émission, une forte odeur de camphre me parvint. Pommade qui ne changeait rien à la douleur de mon cœur...
Je sentis soudain quelque chose contre moi. Un coup de vent sous le drap puis une chaleur qui se diffuse dans mon dos. Une odeur très féminine parvint ensuite jusqu'à moi. Puis une voix dans la nuit. Sa voix...

_ Excuse-moi. Tu sais à quel point je me mets ma fierté de côté mais je suis désolée, j’avais tort.

Sa voix vibra dans mon oreille. Je tressaillis. Elle avait enfin compris. Fermant les yeux un instant, un sourire se dessina sur mon visage. J'avais raison, je n'avais rien à me reprocher. Je n'avais jamais rien eu à me reprocher vis-a-vis d'elle. Murmurant aussi faiblement qu'elle, et sans me tourner, je continuais à regarder le mut, fixant un point imaginaire droit devant moi.

Je suis content que tu le reconnaisses.

Je ne savais pas quoi rajouter pour le moment, que devais-je dire? La remercier d'être venue s'excuser? Lui demander qu'on reprenne comme avant? J'en avais aucune idée. Alors je préférai la laisser gérer. J'avais envie de lui balancer une remarque bien cynique, mais ça venait pas. La Voix avait peut-être raison au fond... Ludivine dans mon dos, mes bonnes résolutions de devenir encore pire qu'avant avaient foutu le camp. Qu'avez-vous fait de moi?

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J'avais peur de le surprendre et que, par pure défense, il me jette hors du lit en quelques secondes. J'étais quand même toute menue et il avait une bonne masse de muscles, il n'était vraiment pas difficile pour lui de soulever ma fine silhouette de danseuse. Mais aucune réaction brutale ne vint. Au contraire, je vis les muscles de son dos se détendre après mon aveu. Instantanément et sans comprendre pourquoi, un mince sourire se dessina sur mon visage. J'imaginais - plutôt j'espérais - qu'il ne m'en voudrait pas de m'être emportée. Lui mieux que quiconque pouvait comprendre le mal que je pouvais avoir à faire confiance aux autres candidats. Alors à lui, lui à qui j'avais parlé de moi dès la première semaine, lui en qui j'avais décidé d'avoir confiance dès le tout premier soir en le sortant d'une mauvaise image qu'il aurait pu se donner avec Angelina, je ne pouvais pas imaginer qu'il m'ait trahie. Et la conclusion était évidente : il ne m'avait pas trahie. Il murmura au même niveau sonore que moi qu'il était content que je reconnaisse mon erreur. Après tout, je l'avais fait passer pour un manipulateur et un menteur devant tout le monde, et plus, devant tous les téléspectateurs, puisque j'étais persuadée que la séquence avait été diffusée. Pour une fois qu'il y avait du mouvement dans cette maison ! Et puis, je ne cessais de me demander chaque jour qui était en mission et qui ne l'était pas. Avait-on déjà donné une mission à Gaël à mon sujet ? Non, je ne pouvais pas le croire. Mais après tout, il était là pour la même raison que moi, pour gagner ! Je passai un bras autour de son buste et vins me coller contre lui à la recherche d'un peu de réconfort. Je ne savais pas si Gaël était quelqu'un de vraiment tactile mais j'avais envie de l'être avec lui. S'il me faisait comprendre que je le gênais, évidemment, je me reculerais ! Je lui embrassai le dos en souriant.

_ C'était con de ma part, je sais. J'aurais mieux fait de ne croire que moi plutôt que de faire confiance aux autres. De toute façon, l'origine de la discorde nous a quittés ce soir. avouai-je en pensant à Babeth qui venait de quitter la maison des Secerets.

Maintenant que Babeth était partie, nous n'étions plus que trois filles dans la maison. Il y avait Angelina, qui déprimait un peu. Je la voyais errer dans les couloirs, les chambres, le jardin, la cuisine, sans grande envie de participer au jeu. J'avais tenté de lui parler parfois mais elle ne manifestait plus l'envie de s'ouvrir aux autres. Il y avait Juliette, la folle attachante que j'avais appris à découvrir. J'aimais beaucoup discuter avec elle, c'était sûrement l'unique oreille féminine que j'aimais avoir à mes côtés. Et puis il y avait moi. Si cette lignée continuait, toutes les filles allaient quitter l'aventure. J'espérais juste ne pas être la prochaine ! Le choix des nominations devenait de plus en plus compliqué avec le temps.

_ Toi qui cherchais une fille pour dormir avec toi, le choix se resserre. murmurai-je en échappant un petit rire.

Je savais qu'entre Angelina et lui, ce n'était pas le top. Dès le premier soir, ils s'étaient rentrés dedans ! Et je m'étais d'ailleurs félicitée d'avoir empêché une violente dispute. Il y avait aussi Juliette, qui me semblait bien hyperactive pour lui. La dernière fois qu'elle était rentrée dans son lit, il l'avait fait fuir avec une énorme araignée poilue ! Il restait donc moi, et bien que j'adorais dormir avec Khaleb, je voulais bien dormir juste une nuit à côté de lui...

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Ludivine se colla à moi après ma réponse. Visiblement, c'est ce qu'elle souhaitait entendre. J'étais plus que ravi d'avoir eu raison. Ce qui m'embêtait plus, c'est que cette dispute entre elle et moi, ces doutes sur ma fidélité, sur mon éventuelle trahison s'étaient glissés dans l'esprit des autres candidats. Je sais ce que c'est. Lorsqu'une idée se loge dans l'esprit de quelqu'un, il n'est pas facile de l'en déloger. Je serai donc le traitre de la maison, puisque cette étiquette voulait se coller à moi. Franchement je m'en foutais, le regard des autres ne m'inquiétait que peu. Seul mon regard sur moi même importait. Et celui de mes amis. J'en ai toujours eu très peu, mais de qualité. Toujours préférer la qualité à la quantité. Et là, dans le cas présent, la qualité était présente. Oui elle avait douté de moi. Oui elle avait douté de mes paroles, de ma sincérité envers elle, de ma fidélité en amitié. En quoi la blâmer? Elle n'avait fait qu'écouter ce qu'on lui avait dit. Qui lui disait que je ne jouais pas un jeu? Que je n'étais pas simplement sympathique avec elle pour avancer dans le jeu? Après tout, le premier soir, on avait eu affaire à ma vraie personnalité, et depuis j'avais changé. Ce changement avait du leur paraître bizarre. Même à moi, il me semblait bizarre. Étrange. Je ne comprenais pas ce que je faisais, mes réactions, mon comportement. J'avais l'impression de m'assagir et ça m'énervait. Je haïssais toujours autant mon beau-père, ma mère et ma flopée de frangins. Mais ici, c'était comme une parenthèse dans ma vie. Je sentais la bouche de Ludivine contre mon dos. Et étonnement, c'était plutôt agréable. Pourtant dieu sait que je suis peu tactile. Quand je dis dieu, il n'est pas le seul, il faut aussi demander à mes ex... et notamment à Ellie...

_ Toi qui cherchais une fille pour dormir avec toi, le choix se resserre.

Je ne pus m'empêcher de sourire en entendant cela. Mettant mon bras sur le sien, je souriais. En effet, il n'y avait plus beaucoup de filles. Ce qui signifie qu'il faudrait éliminer des garçons par la suite, histoire de rééquilibrer les choses. Et je savais parfaitement que ma grande gueule jouerait contre moi.

Il reste Juliette... Angelinaaaaaa... et l'araignée Gipsy... ça fait plus beaucoup t'as raison! Tu crois qu'une d'entre elle voudrait de moi?

J'étais toujours dos à elle. Faisant mine de réfléchir, je mimais une soudaine illumination et me tournais pour être face à elle. Les lits étaient plus étroits que ce que je pensais, et je me suis retrouvais nez à nez à Ludivine. Je pouvais sentir sa respiration sur mon visage.

Aaaaah... mais il en reste une autre encore je crois... tu dois peut-être la connaître, une certaine Ludivine. Tu crois qu'elle dormirait avec moi?

Je lui lançais un petit sourire, j'étais prêt à oublier notre engueulade. Dieu m'inspirait le pardon. Le pardon divin.... mouais disons simplement que c'est le sourire de Ludivine qui m'inspire ça. Dieu n'a rien à voir là-dedans! A moins que l'on considère que Ludivine est une oeuvre de Dieu. Et pis merde! Peu importe la raison, je souris.

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Ma remarque amusa Gaël quelques instants. Il se mit soudainement à réfléchir, et, plongé dans son intense réflexion, m’énuméra les filles qu’il restait en n’omettant pas la petite araignée qui avait causé beaucoup de tumulte quelques semaines auparavant. J’échappai un petit rire en le voyant oublier mon nom. Volontairement, j’imaginais. J’étais quand même collée contre lui, comment pouvait-il m’oublier ? Il me demanda ensuite très sérieusement si l’une d’entre elles voudrait bien partager son lit. Intérieurement, je ricanai. La seule assez folle pour dormir dans le même lit que lui, ce ne pouvait être que Gipsy, sa bête poilue apprivoisée ! Enfin, il se retourna pour me faire face. Nous étions extrêmement près maintenant. Le lit n’accueillait d’ordinaire qu’une seule personne et nos nez se frôlaient. Il en profita pour citer enfin mon nom, en me questionnant implicitement pour savoir si je voudrais bien dormir avec lui.

- Ouh mais c’est compliqué ce que tu me demandes là… Je vais recevoir une claque pendant mon sommeil ? Gipsy va réclamer son droit officiel de dormir contre toi ? m’exclamai-je en mimant une mine terrifiée.

La pensée de voir surgir l’araignée poilue me faisait vraiment frissonner, mais c’était une autre question qui m’embêtait. Que dirait Khaleb quand il verrait que je ne suis pas dans mon lit, habituellement collé au sien ? Nous avions pris l’habitude de dormir ensemble toutes les nuits et c’était la première fois que je changeais de place. J’espérais simplement qu’il ne le prendrait pas mal. J’avais vraiment envie de dormir avec Gaël pour une fois. Déjà, il fallait que je me fasse pardonner. Mais surtout, j’avais vraiment envie de discuter avec lui, de passer du temps à l’abri des autres regards et de quelques caméras traînantes.

- Tu crois qu’on va venir me chercher en pleine nuit ? Je me cacherai au fond de la couette, mais faut que tu me promettes de pas en profiter ! assurai-je très sérieusement.

Dormir avec quelqu’un était différent dans la maison qu’à l’extérieur, ça sous-entendait beaucoup moins de choses mais dès le lendemain, j’étais sûre que ça pourrait jaser. On pourrait me prêter mille et une histoires, toutes plus farfelues les unes que les autres. Mais nous étions jeunes et fatalement, certaines envies revenaient sans cesse. Je m’étais tenue à carreaux jusque-là, ça devait continuer !

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Elle frissonna. Le froid? Pourtant il ne faisait pas si froid que ça, et puis surtout à deux dans un lit une personne, la température monte rapidement, chaleur humaine que voulez-vous. Non pas dans un sens figuré, mais au sens propre. A deux, on se tient chaud. Pas pour rien que les inuits ont beaucoup d'enfants... Je ricanais.

Non tu ne risques pas de te faire frapper, je suis pas violent, tu me connais! Et pour Gipsy, je crois qu'elle ne veut plus de moi, je l'ai plus revu depuis l'autre nuit... elle a profité de moi... Les femmes que veux-tu...

A vrai dire, même si j'avais bien déliré avec cette araignée, la pensée de la voir surgir là, près de moi ne m'enchantait pas vraiment. Pas que j'ai peur des insectes, mais l'hypothèse d'une piqure mortelle ne m'enchante guère. Elle me demanda ensuite si c'était possible que quelqu'un vienne la chercher en pleine nuit. Qui viendrait la chercher en pleine nuit? La Voix? Non ça m'étonnerait. Si la Voix vient la chercher en pleine nuit, je lui fait une extinction... SI c'est un autre mec, je leur demande de la laisser tranquillement, avant de la cacher. Si c'est une fille... là je les laisse faire et je regarde.

Je te cacherais t'en fais pas. Sauf si on me propose de l'argent, là je dévoile ta cachette!!! Nan je déconne, je te livrerai pas contre de l'argent. Sans toi j'aurai probablement dégagé au début de l'aventure... et dire que là, on est bientôt au bout, t'imagine?? si quelqu'un te découvre ici, tu n'auras qu'à dire que je t'ai enlevé, je suis plus à ça près niveau trucs qui doivent se dire sur moi!

Je lui fais un clin d'œil, peu perceptible dans la nuit. J'ai l'impression que la nuit est notre endroit de discussion privilégié. Je lui glisse dans l'oreille, d'une voix que je tente de rendre effrayante.

En fait c'est ça mon secret, j'ai enlevé une gamine que j'ai caché dans ma cave... tu es ma prochaine victime...

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