Je sentais que j’allais bien aimer cette soirée. Ibiza, rien que le nom je kiffais. La soirée va être chaude ce soir ! Cette fois-ci j’avais le droit à une tenue rose fluo. Mon haut était un dos nu qui s’attachait au cou et mon bas était une jupe. J’avais aussi des lunettes jaunes fluo et des converses de la même couleur. Quand j’avais dit que j’étais une fana des Converses, je ne disais pas faux ! Et j’avais dessiné une petite flamme sur la joue, pour cette soirée qui s’annonçait chaude, j’avais d’abord pensé à écrire : hot, mais je m’étais résignée. En me regardant dans la glace, je ne pus m’empêcher de fredonné : I’m sexy and I know it. Maintenant prête, Ibiza me voilà !

J’étais la deuxième à entrer dans le jardin, la première personne était Priam. Je ne pouvais espérer mieux. Je jetais un œil ensuite à la table où se situait les cocktails fluo, et ben dis donc ça donnait envie. Priam semblait en avoir déjà bu quatre. Et bah… Il commence fort lui. Il ne faudrait pas qu’il finisse comme Sam la dernière fois… Sinon il ne pourrait pas faire son travail d’esclave. Ahah ! Je souriais intérieurement. Je me dirigeais d’abord vers la table à cocktail et prit un verre. En me dirigeant vers Priam qui dansait au rythme de la musique, je trempais mes lèvres dans mon verre. C’est que ce n’était pas mauvais du tout ! Je m'aperçu en m'approchant de lui qu'il s'était écris dessus. Je souris.

- T’es à fond toi ! Et je te love you too, Priam !

Maintenant c'était Gagouu qui arrivait.Et ben dis donc, il s'est pas foulé pour sa tenue, lui. Il est deja à son deuxième verre alors qu'il vient juste d'arriver à la soirée. Suis-je la seule à boire moerement, ici ? Bon je ne dis rien car l soirée vient à peine de commencé et il est très probable que je prenne d'autres verres d'ici la fin. Puis après tout c'est soirée Ibiza. L'alcool est censée coulée à flot. Mais je dois faire quand même attention avec ça pour ne pas lacher de gros indices sur mon secret ou carrement mon secret car j'ai trop bu, deja qu'ils oivent être tous sur mon secret étant donné que j'ai la plus grosse cagnotte de la maison semblerait-il.

Gaël me déclara qu'il était tout à moi ce soir. Allez deuxième esclave et pas des moindres en ma possesion sauf que celui-là est ephemère, c'est que pour une soirée. Faut que je profite de lui à fond ! Je sais même pas comment je fais pour qu'ils soient à mon seervice, je le fais même pas exprès c'est ça le pire ! Je me tournais vers Gagouu tout sourire.

- T'inquiète pas que je vais en profiter ! Alors deja pour commencer, danse avec moi. Vas-y shake ton boul, Gagouu !

Je finissais ma dernière phrase par un rire. Et je commençais à danser.

Je me mis à rire lorsque Priam déclara à Gagouu de pas voler sa maîtresse. Il ne serait pas un petit jaloux ? Ahah ! Au contraire il devrait être content d’être tranquille pour une nuit. Ce n’est pas bon le surmenage.

- T’en fait pas Priam, c’est juste pour une nuit. C’est donc ta soirée de repos aujourd’hui !

J’eue à peine le temps de dire cela, qu’un haut de maillot de bain vola par-dessus le jardin. C’est pas moi ! Ça c’est la première pensée qui me traversa l’esprit. Ça ne pouvait être que Ludivine. Et bah dis donc elle est déjà bien éméchée. Vous me direz, elle colle bien au thème, d’une autre façon que moi, certes. Je crois qu’à chaque soirée, il va avoir quelqu’un de saoul. Ce sera peut-être mon tour à la prochaine soirée, qui sait ? Ou peut-être à la fin de celle-ci. Seul l’avenir nous le dira.

Gagouu vint danser avec moi contre moi. Hum, ça me plait bien tout ça. Et moi non plus je ne me privais pas de me coller à lui pour danser. Puis il posa ses bras autour de mon cou. J’esquissais un sourire. Bon moi aussi je vais prendre mes libertés. Je mis mes mains sur ses hanches. Et le sourire se transforma vite en un petit rire lorsqu’il m’avoua qu’il s’attendait à quelque chose de plus débile.

- Ce n’est que le début Gagouu. T’inquiètes pas que j’ai des trucs débiles à te faire faire en réserve. On n’a toute la soirée devant nous, n’est-ce pas ? Mais comme tu sembles si.. Impatient. Autant de lancer un défi débile à faire maintenant ! T’as de la chance car j’avais prévu de te dire de te baigner nu dans la piscine. Mais bon la piscine est désormais occupée.. Quel dommage ! Donc… Je te défie de… Te mettre en bikini !

J’esquissais un très très grand sourire. Il aurait dû se taire sur ce coup-là. Peut-être aurait-il préférer se baigner nu dans la piscine plutôt que de faire ça. En attendant sa réponse, je tournais ma tête vers la piscine et m'écriai :

- Hey, faites pas de cochonneries dans la piscine, hein ! Y en a qui s'y baignent dedans !

J'étais assis sur mon lit, les stores étaient déjà levés, la fête avait déjà débuté. Pourquoi n'y étais-je pas ? Je ne sais pas...pas envie, pas envie de me bourrer la gueule. Pas envie de finir comme Sam. J'avais pas envie de voir encore le regard noir de Priam lorsque j'oserais approcher Ludivine. J'en avais assez, je voulais revoir mon fils. C'était stupide de se sentir nostalgique alors que j'étais nominé. Avec un peu de chance, c'est moi qui sortirait. Plus de problèmes pour de quelconques sentiments naissants, des sentiments qui me faisaient mal car ils me projetaient tous à Hazel, ses cheveux blonds, son ventre rebondi et ses mots crus en vers moi lorsqu'elle a appris sa grossesse. J'avais été sympa toute ma vie, c'était bien ça le problème. Quand tu veux blesser personne tu te fais baiser. Les méchants te baisent, les gentils te baisent et les autres ne savent pas comment te baiser. Ça se résumait à ça. Alors ce soir, peut être que je n'avais tout simplement pas envie de me faire couilloner, encore avoir mal parce que je verrais tout ces sourires et que moi j'en aurais pas envie. Ibiza hein ? Pour moi, Ibiza, c'était la drogue, les viols alcoolisés et le dévergondage. J'étais psy, faut pas trop m'en demander non plus ! Je pouvais supporter beaucoup de chose mais pas...pas tout. Un coup de blues, c'est littéralement ce que j'avais ce soir.

Puis j'entends des cris, des rires, de la musique et j'ai envie de pleurer. C'est stupide, Khaleb, merde, reprend toi ! Pourquoi tu restes là à penser à dehors ? Tu crois qu'ils penseraient quoi de toi s'ils te voyaient ainsi ? Un pauv' mec qui chiale sur son sort, redresse toi ! Je me levais et descendais de mon lit et alors que je me tournais vers les vitres je vis un Priam se serrer contre une Ludivine sans haut. Attendez...WHAT ? Veuillez m'excuser mais je viens de vérifier. Elle a vraiment pas de haut. Et c'est Priam qui la...Je vis rouge, d'un pas je sortais de la chambre. Habillé pour la soirée, je portais un jean noir serré avec une chemise dans les tons gris foncés, rattaché ne serait-ce que par trois boutons, laissant admirer mon torse..lisse et sans réel muscles. Ha..Ha..Ha...sérieusement ? Bref, j'atterrissais vite dans le jardin au moment où Juliette leur conseilla de ne pas faire de cochonneries. Si sur le coup j'haussais un sourcil amusé, la vision de Ludivine mordillant le nez de Priam et sa réflection me fit légèrement déchanté. Je clignais des yeux, me tournais vers le bar, pris un verre de coktail et le bu cul sec avant d'en prendre un autre et de me diriger vers la piscine. Je m'accroupissait au bord et dit d'un ton sarcastique:

KHALEBOn s'amuse ?

Dès le premier instant où j'avais foutu le pied dehors, j'avais su que j'aurais mieux fait de retourner à l'intérieur. Priam passa un bras autour de Ludivine et leurs bouches finirent par s'apprivoiser. Et là, c'était comme un flash, comme un souvenir qui revient vous brûler de l'intérieur. Je revoyais Hazel, entouré de ses proies, à me lancer des regards langoureux avant de finalement me mettre le grappin dessus. Je me souvenais de ses manies, de sa façon de se prendre pour la plus belle, elle l'était, sûrement. Sa non-modestie, son orgueil, sa vanité. Je me souvenais de cette soirée où elle était venu me parler, où nous avions finis par froisser les draps et finalement créer une descendance dont nous n'avions vraiment pas besoin. Je serrais les poings autour de mon verre avant de me relever. Je n'étais pas le bienvenue, je ne l'étais plus. Alors quoi ? Parce que je suis nominé, je n'ai plus d’intérêt ? Tout ça était donc une stratégie ? Croire que je pourrais ne jamais être nominé pour finalement me laisser tomber et cramer tout mes espoirs au passage le jour où mon nom apparaît sur l'écran ?

KHALEB-Nice !

Un rictus nerveux et légèrement en colère s'affiche sur mon visage alors que je me relève, laisse mon verre au bord de la piscine et part retourner vers le buffet. Mes ongles jouent avec mes paumes alors que je me laisse choir contre la table qui tient bon vu mon poids plume. Je prend un verre d'alcool cette fois-ci et porte le verre à mes lèvres, l'amertume plein la bouche. Je détestais me sentir ainsi, comme si le soleil se casse la gueule et que les nuages finissent par tout englober, sans rien laisser. J'aurais voulu fermer mes yeux, boucher mes oreilles, que quelqu'un me dise que tout ça n'était qu'un mensonge. Je finissais mon verre et m'en servais un autre, sentant déjà les délices alcoolisés parcourir mon corps

Tout cela commençait à aller trop loin. Ludivine et Priam allaient trop loin, enfin c’est surtout Ludivine qui allait trop loin. Priam était fou amoureux d’elle donc c’est normal qu’il agisse ainsi. En plus Khaleb qui était arrivé, il était juste posté devant eux et elle, elle continue, ils continuent. Si même après l’intervention de Khaleb ils ne se sont pas arrêtés, il faut que quelqu’un d’autre le fasse. Et ce quelqu’un c’est moi. Surtout après la dernière proposition qu’elle venait de lui faire. Stop, faut pas abuser là. Je m’excusais auprès de Gael de le laisser tout seul quelques minutes et avançais d’un pas rapide vers la piscine et sautais dedans. Tant pis si je mouille mes vêtements, rien à faire. Il fallait les séparer. A vrai dire je ne savais pas du tout comment j’allais faire. Mais avec un peu de conviction j’y arriverai. Je ne pouvais pas la laisser faire ça à Priam. Je me glisser entre eux deux les séparant de mes mains. Je me tournais d’abord vers Priam.

- Désolée Priam, mais tu dois savoir que je fais ça pour ton bien.

Je me retournais ensuite vers Ludivine et on peut dire que mes yeux lançaient des éclairs. Comment faire comprendre à une personne bourrée qu’elle est allé trop loin ? Bonne question. Mais de toute façon, elle avait intérêt à comprendre car j’étais assez énervée. Et il faudrait mieux pour tout le monde que la Juliette assez énervée passe à la Juliette très énervée.

- Ludivine, un conseil, va prendre une douche froide, va boire du café, va te débourrer la gueule, je ne sais pas moi. Mais en tout cas, arrête ça, tu sais aussi bien que moi que tu vas le regretter après. Mais les regrets ne sont rien à côté de ce que t’es en train de lui faire traverser. Arrête de le faire souffrir, arrête de faire souffrir Priam, Ludivine. Putain. En plus regarde ce que tu es en train de faire juste devant Khaleb et devant toute la France d’ailleurs. A ton avis t’es en train de passer pour quoi, là ?!

Un verre. Deux verres. Trois verres. Seigneur, ça fait du bieeeen. Ca fait un baille que j'ai plus picolé, c'était pas bon qu'il disait le médecin. Je l'emmerde le médecin, je vais mieux, j'ai repris du poids, j'suis plus malade ! Je peux de nouveau profiter des joies de l'alcool. Et quel plaisir ! Devoir s'enfiler des verres pour réussir à ignorer les chuchotements trop brillants provenant de la piscine. Mais ça marchait, je me sentais..Détendu, et un peu nauséeux, mais pas trop. En fait, je sentais les petites bulles éclater dans ma tête. C'était cool à sentir. Adossé contre la table je ne vis qu'une ombre se diriger vers l'étendu bleu. J'avais l'air stone, je portais mon verre et je fixais le mur en face de moi, à l'autre bout du jardin. C'était affolant comment c'était kitch ! Mais bon, il en faut pour tout les goûts et pour se démarquer, rien de tel que de faire des choses horribles.
Tiens, en parlant de choses horribles, voilà que je vois Gaël arriver avec..avec...un...un bi-ki-ni. Rouge. Gaël alias l'homme le plus virile de la maison. En maillot de bain féminin, rouge et qui semblait un IOTA trop petit. Mon pauv' Gaël, rohlala...mais combien t'as bu toi pour te mettre dans des états pareils ? De l'eau de javel ? Du citron avec du paprika ? Je sais pas moi...Quelque chose d'illicite dans la CSA ? C'est ça ? Mais pourquoi tu m'as pas invité avec toi Gaël ? On se serait refais une partie Colgate ! Tu saoules...franchement. AH ! Mais ! Qu'est-ce qu'il fait ? J'ai la tête qui tourne et il a le torse tout chaud !

KHALEB-Je vooole...merde Gaël t'es un dieu tu me fais planer !

Légèrement alcoolisé disiez vous ? Que nenni ! Juste un ou deux verres de trop. C'est tout ce qu'il m'avait fallu pour m’ôter cette saloperie d'amertume et de rancœur de la gorge. Je le vois s'approcher de l'eau...la piscine ! Ouai voilà, la piscine...mais non, dans la piscine y a Ludivine et Priam qui commencent à faire des bébés ! C'pas jolie et en plus c'est pas agrèable à entendre si t'es pas de la partie. Surtout quand c'est Ludivine et Priam, parce qu'eux deux j'aimerais pas les savoir nus l'un contre l'autre. Nan..j'veux pas.

KHALEB- Non non, Gaël, faut pas y aller ! Non...non..Gaël ! Gaël...GaaaaËËËËL !

et j'étais dans l'eau. J'ai envie de pleurer, normal ? Non, surement pas, ça doit être l'alcool qui continue de me faire dire et faire des conneries. Je reste planté comme je peux là où Gaël m'a laissé et je le regarde, le regard un chouilla vitreux. Taper Priam ? Hein ? Sexe ? Sang ? Il nous l'offre ? Merci Gaël, mais t'es pas mon type d'homme tu vois...Je préfère un peu les femmes...mais je t'en veux pas, je sais que je suis irrésistible bourré et éperdument jaloux d'un jeunot qui a touché les seins de Ludivine avant moi....j'ai pensé quoi là ? Pfut, aucune idée. Ça s'en va et ça revient...c'est faiiit de tout petit rien ! Bref, il parle et je comprend un mot sur deux. J'ai le droit de faire ce que je veux ? Sérieux ?
Priam déclare qu'il ne sait pas quoi faire, qu'on craint et qu'il ne lèvera jamais la main sur moi. Merde, mais on est pas en couple mec ! Je me tournais vers lui, du mieux que je pouvais et haussais les épaules.

KHALEB- Dommage !

Et je m'élançais pour lui donner la plus belle giffle qu'aucun film américain n'est jamais tourné. Sauf que je vois pas clair, que le sol bouge et que je finis par tomber la tête la première dans l'eau après avoir fait un tour sur moi même. Pa-thé-ti-que. Je me redressais après avoir un peu repris pied et fermais les yeux, j'étais trempé et habillé. J'avais les bras soulevés et je respirais par la bouche. Je rouvrais les yeux et me retrouvais face à une Ludivine à la poitrine nue. Je pointais un doigt inquisiteur vers elle et déclairas

KHALEB- Toi, tu t'habilles...et tu me caches ça...Et toi !

Je me retournais vers Priam

KHALEB- Mec je te comprend pas...pourquoi tu pue l'alcool d'abord ? Hein ? T'as besoin de ça pour te désinhiber et aller tripoter une demoiselle en détresse hormonale ? Pourquoi tu fais ça ? Hein ? Pourquoi tu profites qu'elle est bu et toi aussi, pour vous auto-abuser dans une piscine dont l'eau n'est jamais changé ? Sérieusement, c'est crade ! Puis aussi, quoi, Ludivine t'y touches pas mec. Elle...elle...Quoi, fait que je lui pisse dessus pour marquer mon territoire ?!

Et le tout en chevrotant sur les mots et en le regardant entre les deux yeux. Yep, like a boss.

Priam ne comprenait pas, il disait qu’il était heureux. Et moi j’avais envie de lui dire : putain ouvre les yeux, merde ! Mais je ne disais rien et me contentais de gueuler sur Ludivine. Malgré tout ça rien n’avais vraiment changé. Enfin si, au moins ils ne vont pas dans la chambre ! Ouais c’est déjà ça. Ensuite Gagouu arrive avec mon bikini façon Melrose Place. Même si je n’avais pas le cœur à rire, je n’ai pas pu m’empêcher de le faire. Puis il posa Khaleb dans la piscine en me disant de laisser faire les grands. Seriously ?! Ok, je me casse, de toute façon ça sert à rien de rester comme ça dans la piscine, je n’arrive même pas à ouvrir les yeux à Priam. Sans dire mot je sortais de la piscine pour rejoindre la table à cocktails, si attrayante. Je m’enfilais un, deux, trois verres… J’en avais marre de cette situation, de ce qui se passait dans la piscine. Le quatrième à peine j’avais trempé mes lèvres dedans que je le jetais contre le mur, les éclats de verres volaient alors que le liquide lentement coulait sur le mur. Je restais un moment à contemplée le mur puis je pris le seau de glaçons qui était sur la table qui contenait une bouteille d’alcool, et je retirais la bouteille de dedans. Je me dirigeais ensuite vers Ludivine qui avait vomi d’ailleurs, vraiment pathétique.

- T'es vraiment une connasse ! Je t’avais conseillé de te débourré la gueule, tu m’a pas écouté. Soit. Très bien. Alors cadeau, ça te feras du bien !

Sur ces paroles, je déversais le contenu du seau sur elle, en évitant soigneusement Priam. D’ailleurs ce dernier allait surement me détesté mais je ne savais plus ce que je faisais. Peut-être que l’ancienne Juliette était revenu, peut être que je n’avais changé après tout… Je regardais ensuite Gaël, l’air de dire : Who’s the little girl, now ?