Petit récapitulatif. On est dans le groupe Jardin, on est coincé dehors depuis hier, on a fait un putain de Barbeuk, et... j'ai surtout retenu quelques habitants enfait.
Félix. Un gallois qui à l'air de se croire au dessus de tout le monde. Encore un fils de bourge. Je n'ai pas beaucoup parlé avec lui, mais il m'à l'air d'être un petit peu richard avec ses cheveux plaqués et son costard. Erin, très jolie demoiselle, qui à l'air de déconner beaucoup. J'éspère bien que j'allais m'entendre avec elle. Non pas pour me mettre en couple, non, car je ne suis pas là pour me mettre en couple. Je suis père de famille, je n'ai pas que ça à faire.
Passons à Fauve. Une habitante qui est arrivée en m'ignorant. Elle à l'air d'avoir un caractère assez fort, et ca risque d'être drôle avec elle quand on rentrera dans la maison. C'est pas que je l'aime pas, j'adore son comportement, mais je me sens un peu à l'écart avec celle là. Ensuite il y a Ryan. Un beau gosse qui risque de plaire à plus d'une fille, et pour finir, Chris. Le vétéran. Celui qui nous a préparé des putains de brochettes au poulet trop bonnes. J'ai eu l'occasion de parler avec lui, il à l'air plutôt posé comme bonhomme.

Maintenant que le récap' est fait, je peux à présent penser à moi, philosopher. Enfin, je pouvais ouvrir les yeux sur mon hamac de couleur orange celui-ci. J'ouvrit les yeux et là, vision d'horreur. Je vis mes pieds. Merde ! Je savais que j'aurais du me soigner avant de rentrer dans la maison. Ils étaient dégeulasses, et puaient la mort. Qu'avaient dû penser mes acolytes de jardin cette nuit? Avaient-ils réussi à dormir? En plus je puais la transpi à cause du soleil et de mon sweatshirt, que j'avais mis alors qu'il faisait une chaleur à crever. Très vite je me levais. On avait pas de douche dans le jardin. Qu'allais-je donc faire?

Soudain, une idée me vint en tête. La Piscine était dans le jardin ! Pendant que tout le monde dormait, j'enfilais mon maillot de bain, et sautait alors à toute allure dans le jardin. En plus de me laver, les habitants allaient pouvoir rager. Eux ils étaient obligés d'aller dans leur vieille douche de merde afin de se rafraichir, tandis que nous, on pouvait s'éclater dans la piscine, se noyer a foison, plonger, faire des longueurs, se laver (avec modération, sinon la piscine allait être dégeulasse ! Heuresement que je n'avait pas beaucoup de poils, sinon imaginez ça flotter. Horrible).

Je décrassais alors mes pieds, et les essuyait ensuite avec une serviette humidifiée. Quel soulagement ! Je me mis du déodorant de la marque Axe, et décida alors de rplonger dans la piscine. Après quelques longueurs, je découvrit alors la jolie blonde (Erin) au bord de la piscine. Je me dirigeais vers elle et m'accoudait sur la banc, et avec mon plus beau sourire lui dit :


Mes yeux pétillaient de plaisir, je mourrais d'envie de faire connaissance avec cette si mignonne créature.

∞ faire d'une pierre deux coups

Waouh ! Pas commode la petite ! Je ne pus m'empecher de rire à sa pique. Combien de fois je m'étais fait remballer de cette manière ! Oui, mes parents n'avaient pas assurés en m'appellant Ken, si bien que tout mes potes me surnommaient Nek', ce qui sonnait mieux. "Tu cherches ta Barbie" est sans aucun doute la phrase que j'ai le plus entendue dans ma vie, ou comme mon nom de famille est Obi, on me surnommait "ObiWan KenObi". Ce qui me va plutôt bien, étant quelqu'un de fort.

Je m'assis alors sur le rebord à côté de cette gente demoiselle, puis regardant mes mains lui dit :


Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit sourire en coin


Je la pris avec délicatesse au niveau de la taille (je suis tout de même un gentleman, même avec mon apparence rustre !) et la jeta directement dans la piscine avec un rire, et très vite je la suivit en effectuant un plongeon majestueux. Dès qu'elle remontait la tête, je lui dit :


Et je ris en lui éclaboussant la tête. Je regardais de temps en temps la baie vitrée. Je voulais absolument que les autres habitants crèvent de Jalousie.

Tandis que je regardais la baie vitrée afin de voir si quelqu'un nous regardait, ce qui n'était pas encore le cas, Erin en profita pour me couler. Et bah voilà ! Elle était enfin réveillée ! J'étais arriver à la décoincer ! Je sortit alors la tête, et commenca à hurler à la mort, tout en faisant un signe à Erin avec un sourire. Pourquoi j'hurlais? Tout simplement pour reveiller les autres candidats. Elle avait pas du comprendre, je me retournais d'un coup vers elle, et me mit à rire :


Et très vite, en propulsant mes jambes sur le bord de la piscine, je fonçais vers la blonde et lui tirait les jambes vers le fond. Au fond de la piscine, durant l'espace d'une seconde, je la regardait attentivement dans le blanc des yeux avec un sourire malin. Ils étaient magnifiques, puis je remontait, haletant, et m'accoudant au bord. J'aimais pas trop avoir la tête sous l'eau, ça me rappellait des souvenirs... Mais comme je dis souvent. UN jour, la vie est finie. POurquoi ne pas profiter avant qu'il ne soit trop tard?

Tandis qu'elle sortait de l'eau, je pris une "frite" et lui en donna une autre :


Dis-je en tenant ma frite comme ObiWan Kenobi (Rigolo n'est-ce pas?)

∞ faire d'une pierre deux coups

Elle n'eut pas le temps d'écouter, je la vis jeter sa frite. Elle n'avait donc pas envie de se battre? Elle disparut ensuite sous l'eau. Et très vite, je reçut un coup à l'arrière de mon crane. Bordel, en plus d'être jolie, elle était aussi bonne nageuse? Heureusement que ce n'était qu'une frite en mousse, car si ca avait été un véritable sabre laser authentique daté de 1876, ma tête aurait été tranchée sans hésitation. Je me retournait alors, et vit le magnifique petit sourire vicieux de fouine de la blonde. Je choppais sa frite à une main, la tira vers moi, lui posa ma main droite sur la taille, et commencait alors une danse endiablée dans la piscine. Enfin... quand je dit danse... c'est surtout qu'on se débattait chacun pour reprendre sa frite, car elle avait aussi choppé la mienne. Soudain, je pris le milieu de mon arme, pris l'autre bout, et fit levier, ce qu'il fait que ma frite lui retombait en plein milieu de son visage. Je la collais au bord de la piscine, utilisait le rebord avec mes pieds pour me propulser vers l'arrière (on aurait dit un Ninja à ce moment là), et me retourner pour ensuite crier :


J'avais fait le geste ridicule à la Dragon Ball, et pris l'eau entre mes mains pour lui envoyer le "laser" (en vérité, ce n'était qu'une vulgaire eclaboussure d'eau) en plein dans les dents :


J'étais du genre à déconner et à raconter n'importe quoi. Je crois qu'elle commençait à comprendre.

∞ faire d'une pierre deux coups

Elle n’arrêtait donc jamais celle là ! Et puis, elle avait l'air d'être vachement sensible... J'avais tapé tout doucement... Et même ! Avec une frite en mousse ! Ca tombait sous le sens. Elle vint alors me donner un coup de frite dans le ventre, directement après mon Kaméhaméha. Comme à moi ca me faisait pas mal (logique, c'est une frite en mousse), je la pris directement au niveau de la tête, et passa mon bras autour de son cou tel un boa constrictor. De peur de lui faire mal, je ne serrais pas, mais assez pour qu'elle ne puisse s'échapper de mon étreinte tout en faisant en sorte qu'elle respire.


Tel un gosse, je remontait la main au niveau de son nez, et fit mine de lui tirer. Je trouvais ça drôle personnellement. Vint par la suite où elle me proposa un duel de respiration :


Je savais qu'elle allait me battre. Mon passé de gros fumeur de bédo restait encore sur mes poumons. Mais je l'avais entre mes bras :


Et je la tirais alors vers le fond de la piscine, la tenant toujours par le bras. Si elle essayait de se débattre, je la lacherais. Et normalement, elle remonteras toute seule à la surface... Resterais plus qu'à voir ce qu'elle allait faire, en tout cas, si des habitants nous regardaient, on aurait dit un câlin sous l'eau, c'était trop mignon ! (Oopa)

∞ faire d'une pierre deux coups

Nous étions là, enlacés comme deux tourteraux, au fin fond de la piscine. Je relachais alors mon emprise, ce n'était pas comme ça que j'allais gagner. Elle me faisait des grimaces qui m'auraient fait hurler de rire si je ne devais pas me concentrer. Mes poumons commencaient à manquer d'air, et je n'allais plus tenir très longtemps, tandis que l'autre faisait encore des grimaces. Alors, comme pour la troubler, je ne quittait pas son regard, le soutenant avec un oeil pétillant. Je la regardais droit dans les yeux, avec un regard qui donne froid dans le dos. Un regard passionné et amoureux - bien que je ne l'était pas, loin de là, seulement, mon jeu d'acteur est une qualité que beaucoup me reconnaisse -. Si elle était troublée, elle allait perdre, alors que si je commençait à rire à ses grimaces (qui sont, soit-dit en passant, hilarantes, je me demandes comment elle pouvait se déformer à un tel point son si beau visage).

Je passais la main dans mes cheveux, en ne détournant pas mon regard du sien. C'était un duel de mental. Mes poumons souffraient le martyr, mais c'était décidé, je n'allais pas perdre. Elle allait abandonner, j'en était sûr. Avec le courage, je redescendit encore plus bas dans la piscine, pour me forcer à ne pas remonter. Je n'allais pas mourir, j'étais resté sans respirer bien plus longtemps à un autre instant de ma vie. Mais ça... c'est une autre histoire !

∞ faire d'une pierre deux coups

L'air dans mes poumons commençait à se faire de plus en plus faible. Mais étrangement, je ne souffrais pas. C'était difficile au début, mais on aurait dit que j'avais réussi à caler mon pouls avec le bruissement des vagues que produisaient les mouvements d'Erin sous l'eau. J'avais l'impression d'être dans un rêve. Au fond de l'eau, dans un état naturel, accompagné d'une sirène blonde. J'avais l'impression de respirer avec des branchies.

J'aurais pu rester dans cet êtat naturel plus longtemps, si je n'avais pas su que c'était à l'instant ou ton cerveau se vide de toute pensée, que tu commence à sombrer dans les ténebres. Mais j'allais pas perdre tout seul, non. Avec un dernier effort, je me propulsais vers le bord de la piscine, en vint lui prendre les jambes, afin qu'on remonte en même temps.

Aucun perdant, nous étions remontés tout les deux en même temps. Et étrangement, je n'avais pas lâché sa taille. Des gens nous regardaient de derrière la baie vitrée, je les regardais avec un sourire. On aurait cru qu'on était en couple, bizarrement. Avec un petit sourire je lui dit :


Mon regard se perdait dans le sien, mais je n'allais pas l'embrasser, je n'allais pas me rabaisser à être un dragueur de première !

∞ faire d'une pierre deux coups

Tandis qu'elle se posait sur le bord, je pensais que je l'avais véxée en la remontant à la surface pour ne pas perdre. Ouais, j'étais mauvais perdant, et alors? On est dans un jeu, on est là pour gagner, et je gagne tout ce que j'entreprends.
Les autres habitants semblaient mourir de jalousie face à nous. Ils avaient peut-être à manger, à boire, de quoi faire des crêpes, des lits, une douche, des rasoirs, du carrelage et un pot de fleur (très, très important le pot de fleur), nous, on avait la piscine. Et en cette chaleur, la piscine... Dieu seul sait à quel point ça fait du bien !

Je fus révéillé de ma réfléxion par une autre éclaboussure. Elle n'arrêtait donc jamais celle là?

Avec un soupir je me dirigeais vers elle, et m'assis sur le bord, trempant mes pieds dans la piscine, je lui dit ensuite :


J'attendais donc sa réponse, c'est vrai, on s'éclatait, mais je ne connaissais rien d'elle !

∞ faire d'une pierre deux coups

Elle était eut-être tarée, mais pas vraiment bavarde. Il fallais vraiment que je lui tire les vers du nez pour en sortir quelque chose. J'étais dans le même cas il y a deux ans. A me fermer aux autres. Sans aucune confiance à personne. Juste à ma copine, et encore, elle m'a déçue elle aussi. Mais c'est une autre histoire.


Lui dis-je en tirant la langue. C'est vrai que j'avais l'impression que beaucoup de filles étaient mannequins ici. J'en avais marre. Elle avait pas la tête de mannequin. Certes elle était jolie, mais certains traits contrecarraient le fait qu'elle soit mannequin.


Je lui souriais, c'est vrai que j'étais dans le même cas et que je détestait entendre ça de la bouche de quelqu'un, d'autre... Mais c'est comme ça qu'on m'avait fait changer. Je m'en foutait pas de la vie des gens, je trouvait ça vraiment intéressant d'apercevoir plusieurs visions de la vie différentes... De connaître tout le monde, histoire de trouver des anecdotes à raconter. J'aimais bien être le confident de beaucoup de mes amis. Car ils savaient que ce qu'ils me disaient, je ne leur répéterait à personne, et que je suis le bonhomme qui s'en fout de tout. Mais tout le monde ne me connaît pas comme dit !

∞ faire d'une pierre deux coups

Mystérieuse cette petite blondinette. Mon regard ambre se posait sur la surface de la piscine et se perdait dans le mouvement interminable de l'eau. J'étais perdu dans mes pensées. Qui était-elle réellement? Pourquoi ne voulait-elle pas donner de détails. Elle m'avait dit que quatre choses sur sa vie : son âge, son nom, son métier, et comme quoi elle avait été dans le temps dans un club de piscine. Pourquoi avait-elle souligné ce détail? Son secret était-il en rapport avec ce truc? Genre qu'elle à failli se faire violer par son professeur de piscine? Je fus réveillé de ma transe, car elle avait repris la parole :


Et avec un petit sourire


J'avais vraiment envie de la connaître, sérieux... Enfin, comme tout le monde j'ai envi de dire, je suis le genre de mec qui veut connaître le maximum sur la vie de tout le monde. J'aime pas les gens qui gardent tout pour eux. S'ouvrir aux gens, c'est profiter de la vie un maximum, et c'était ma mentalité. C'est pour ça que je m'ouvrais généralement beaucoup trop vite aux gens, ce qui me portait très souvent défaut...

∞ faire d'une pierre deux coups

Apparemment, c'était la question qu'on lui posait le plus, comme on me posait à moi des questions sur mon gamin, alors que c'est pas ça qui allait les aider dans la recherche de mon secret ! Je les comprenais aussi... Il fallait exploiter toutes les pistes qu'on à, quitte à se tromper !


Après ces paroles, Erin replongea dans la piscine, j'avais dit ça non sur un ton coléreux, mais sur un ton monocorde, ce qui faisait bizarre ! Avec un sourire, je lui dit :


Je ricanais ensuite doucement, le mot tarée était gentil et ça se voyait. Je lui fis un petit signe de la main, avant de m'éloigner vers les hamacs, où les gens commençaient à se réveiller doucement...