Serial Killer.

« Ryan Ft Ken»

Se reposer dans cette maison semblait tellement facile, alors que pas du tout. Il y avait toujours quelqu’un dans une pièce, ou pire, plusieurs personnes. Comment se retrouver seul quelque part ? On ne peut pas. Comme si certaines personnes possédaient un radars de « gens seuls » et hop ! Ils se disent automatiquement « pourquoi ne pas aller les faire chier ? », ces gens craignent.

J’étais dans la chambre, tranquillement et seul, ça ne pouvait forcément pas durer, ce n’était pas dans la logique de ma démonstration. Et voilà, comme prévu une personne rentra. C’est qui cette personne ? Chris ? Oui je crois. Pourquoi les gens viennent ils toujours dans les chambres quand il y a quelqu’un ? Infernal. C’est vraiment infernal.

Essayons le salon, peut être que la chance me sourira. Je me lève de mon lit, « au revoir mon amour, à ce soir » et abaisse la poignée de la porte menant au couloir. Oh quelqu’un. Ken. Super. La journée ne pouvait pas mieux commencer. Tu passes à côté de lui, sans un mot et tu continues ton chemin Ryan. T’as rien à lui prouver. Passe ton chemin. Il m’intercepte dans le couloir et me prends avec le bras pour me coller au mur. C’est quoi son problème à ce malade ?

- Alors mon pote, tu vas arrêter de me prendre de haut comme ça et tu vas m’expliquer ce qu’il se passe ou bien ça va mal aller.

Ok. Par quoi commencer ? Son côté malade ? Ou son côté super malade ?

- Premièrement je ne suis pas ton pote, donc tu me lâche. Littéralement. Je réussi à me dégager de son emprise . C’est quoi ton problème ? T’es mal baisé ou quoi ?

Parler calmement mais avec un langage qu’il peut comprendre. Essayer de rentrer dans son univers de … de quoi d’ailleurs ? Mes parents m’ont toujours appris à ne pas juger les gens, mais avec ce mec, tu es obligé. Enfin non, je suis obligé. Mais il a fais deux sas pour le moment, je ne dois donc pas être le seul à le voir partir … Ah mais si ! Je suis le maître des nominations. Quel merveilleux secret.

- Et puis où tu vois que je te prends de haut ? Ton secret c’est d’être complètement parano ? Non parce que bon, agresser les gens comme ça dans un couloir c’est un hobbit ou comment ça s’passe ?

Je ne suis pas encore énervé, j’ai appris à être patient, mais s’il veut me chercher, que la partie commence.

Serial Killer.

« Ryan Ft Ken»

Garder la tête haute. Surtout face à ce genre de type. Ou de lâche, à voir. Ce mec est vraiment un con, mon impression était la bonne. Il lui on pas fait passer le test psychologique à ce mec ou quoi ?

« C’est toi qui devrait être parano avec ton secret ».

On se met à juger les secrets maintenant ? Ce mec n’est plus lâche, mais pitoyable. C’est vrai, je n’ai pas de maladie, je ne fais pas de cirque, mais comment peut il se permettre de me juger sur quelque chose qu’il ne sait pas. Peut être qu’il a des pistes, et honnêtement grand bien lui fasse, mais ce gars est juste pitoyable. Vous ai-je dis qu’il avait le sourire d’un mec qui pense avoir gagné la guerre alors qu’il y a encore toute une armée cachée derrière la colline ? Non ? Eh bien voilà. Il doit penser que j’ai peur de lui. J’ai presque envie de me déclencher un fou rire. Avoir peur de lui. Il en a d’autres des blagues comme ça ? Quitte à ce qu’on s’amuse autant y mettre du cœur. Façon de parler, évidement.

« Un hobby ? Et toi, c’est un hobby de snober les gens ? Un hobby de faire l’hypocrite ? Un hobby de te lier d’amitié avec des tueurs ? »

Euh. Ok ? Le téléphone rouge peut il servir pour appeler l’hôpital psy ou pas ? Pendant toutes ces … accusations ? Je gardai un contact visuel. Jamais je ne baisserai les yeux face à un type comme lui. Surtout pas face à un type comme lui. Je garde ma voix calme, elle ne m’a jamais quitté, et ne me quittera pas. Je ne m’énerve plus contre les gens, c’est une perte d’énergie inutile.

- Je pense que tout le monde est parano avec son secret. Toi en tant que malade mental tu dois bien avoir peur que quelqu’un d’autre que moi le découvre non ? Peux tu me citer une personne que je snob ? Si c’est de toi que nous sommes en train de parler, je ne te snob pas, ta présence m’est indifférente. Je m’en fou de toi. Fais ce que tu veux de ta vie, mais grandis un peu. Tu crois être au dessus de tout le monde dans la catégorie « j’ai une vie de merde » ? Mais putain regarde Félix. T’es qu’un pauvre type à côté de lui. Deuxième question maintenant. Je fais l’hypocrite ? Mais pourquoi tu avances des accusations, sans aucuns éléments ? Avec qui je fais l’hypocrite ? Dis-moi. Je suis tout ouïe. Des tueurs ? Désolé je n’en connais pas. Oh attends voir ! Ah si, en effet. Quand j’ai fais de la prison pour avoir dealer de la drogue à des enfants en étant bourré. Lancer des trucs comme ça, sur les tueurs je parle, prend pas ça à la légère. C’est un monde dont tu ignores tout. Les règles comme les secrets. Si tu penses que c’est mon secret, va. Un peu plus d’argent ne me déplairait pas.

Mon ton était neutre. Ma fréquence cardiaque était normale. Mes yeux dans les siens tout au long de ma tirade. Mon seul souhait ? Le voir partir Vendredi.