Jeu de rôle basé sur l'émission de télé-réalité « Secret Story »
 
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 les messages luttent mais les vagues les ramènent + Owen

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Alexy
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MessageSujet: les messages luttent mais les vagues les ramènent + Owen   les messages luttent mais les vagues les ramènent + Owen Icon_minitimeVen 2 Aoû - 18:55



les messages luttent mais les vagues les ramènent

C'était insoutenable, je n'aimais pas ça. En fait, je n'aurais jamais imaginé être aussi stressé à ce moment là. Après tout, cela ne faisait qu'une semaine que nous étions ici, je ne devrais pas autant m'inquiéter du départ possible de l'un des nominés. Mais si, bien sur que si. Je crevais de trouille et je savais même pas pourquoi. Si, je savais. Mais je préférais l'ignorer, je préférais me voiler la face pour ne pas trop ne souffrir si jamais il ne passe pas cette porte. Cette porte bleu claire aux fleurs jaunes. Quelle décoration hideuse. Je veux le voir rentrer. Les fleurs ne lui vont pas au teint. Affirmation inutile du moment. Histoire de ne pas penser à son possible départ. Je m'étais pourtant promis de ne pas m'attacher ainsi. Est-ce qu'on contrôle vraiment ça ? Les fleurs n'ont jamais étés mon truc, j'oublie souvent de les arroser. Mais je pourrais lui en offrir un jour, s'il veut, si je peux, si il ne part pas. Je dois avoir l'air ridicule. Mes cachés dans mes poches, mes doigts qui se croisent et se décroisent sans que je ne le remarque, parce qu'ils sont destinés à le faire. Parce que c'est nerveux, que ça me causera ma perte. Parce que merde on vit qu'une fois.

Je fixe la porte. Cette maudite porte bleu aux fleurs jaunes. Elle est immobile, je n'aime pas ça. Il faut qu'elle s'ouvre, qu'elle s'ouvre et qu'il apparaisse devant moi. Comme il était apparut dans le cadran de la porte de la maison cette après-midi où nous avions parlés pour la première fois. J'suis pas le genre de mec à me faire du soucis pour les autres. J'en ai eu assez avec le temps. En fait, je me suis jamais inquiété du malheur des autres, de ce qu'ils pouvaient ressentir à cause de moi. Avant je m'en fichais, il n'y avait que moi qui existé, qui avait besoin de vivre avant de crever. Vivre à en mourir, vivre à fond. Mais là, j'ai envie de le voir franchir la porte, pour pouvoir essayer de penser à autre chose qu'à moi. Penser à lui, vouloir lui parler. Est-ce que c'était seulement réciproque ? Je réussissais jamais longtemps à cacher cette partie de moi, cette zone d'ombre dans ma tête qui me donnerait la force d'ouvrir moi-même la porte pour le tirer dans la maison. Mais non. Je reste là, devant cette porte, le regard fixé, les mains nerveuses et mon visage remplit de tics que je ne contrôlais pas, que je n'avais jamais contrôlé, parce que je n'étais pas maitre de ça. Et que je l'avais accepté depuis ce fameux jour où ils m'ont étés révélés. Contre le destin y a rien à faire, faudrait changer les règles. Des règles naturelles que personne peut toucher. Pourquoi est-ce que ça serait différent pour moi ? Je ne suis qu'un être banal destiné à fermer les yeux plus tôt que mes camarades.

Je suis immunisé, je viens de m'en rappeler. Mais je m'en fous. Non. Faut pas se méprendre. C'est bien. C'est juste que je n'ai pas envie de me réjouir alors qu'il n'est pas là, pas encore. Il doit revenir. Il peut pas partir. Le public ne peut pas faire ça à la maison, il ne peut pas me faire ça à moi. Alors quand deux silhouettes auxquels je n'ai pas parlé entrent dans la maison je lâche un jurons dans ma langue natale et fait quelques pas en arrière. Je m'oblige pas à souhaiter un bon retour à David et Lilou, ça serait hypocrite et je n'ai plus envie de l'être. J'suis faible comme type. Au bout d'une semaine j'ai plus la force de jouer convenablement, c'est presque pathétique non ? La porte se referme et je peux apercevoir l'espace de quelques secondes sa silhouette. Je me mord la lèvre, mes paupières papillonent. J'ai peur. J'suis putain d'effrayé. S'il s'en va, je fais quoi moi ? Je me remet c'te masque du gars qui est là que pour l'argent ? Je suis là, pour l'argent. C'est pour ça que je me suis inscrit, pour pouvoir me faire pardonner. Demander pardon à maman, à papa. Pardon de les avoir laisser, pardon de les avoir abandonné alors que notre temps ensemble est compté. Mais là, c'pas l'argent qui m'intéresse, c'est lui.

Baptiste rentre et mon cerveau explose, je sors mes mains de mes poches. Elles sont rouges, je remarque que quelques ongles ont ouverts la peau de mes paumes. Je jure à nouveau et me dirige vers le salon. Je perd la foi. C'est mal. C'est lâche. Mais je suis lâche. J'suis pas parfait, personne l'est. Je suis le genre à partir en courant devant la réalité. Et je l'ai fais. En rejoignant le cirque, je me suis enfouie, j'ai tourné le dos à la réalité. La réalité qui me disait que de faire du trapèze c'était trop dangereux. Qu'à tout moment ma tête pourrait replonger dans sa folie et que je pourrais crever en m'écrasant au sol. Mais non, j'avais fuie cette réalité, je l'avais occulté. Et j'avais fais du trapèze, sans jamais tombé. J'entre dans le salon et passe mes mains sous l'eau. Il reviendra pas. Il serait déjà rentré sinon. Benjamin peut pas le laisser rentrer en dernier, c'est qu'il ne rentrera pas. Et j'ai l'impression de crever. La maison décuple tout, c'est bien connu. J'avais été trop con pour pas m'y préparer. Puis un bruit, le bruit de la porte qui s'ouvre. Pas un son. Non. Je me retourne et il est là. Il est là avec son sourire à le frapper, il est là avec ses dizaines de grains de beautés. Devant moi. Fuck. Je déglutis et en oublie mes mains trempés. Je m'avance vers lui et je le prend dans mes bras. Je le sers, fort. Je niche mon visage contre le sien. Je dois avoir l'air con devant la caméra. Mais je m'en fou. Je veux juste être sincère. Avec lui. Avec moi.

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MessageSujet: Re: les messages luttent mais les vagues les ramènent + Owen   les messages luttent mais les vagues les ramènent + Owen Icon_minitimeSam 3 Aoû - 0:32



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C’est bien ce que je disais, SAS c’est l’abréviation de Salle d’Attente Sadomasochiste. L’attente est insoutenable. Benjamin faut durer le suspense avec un petit discourt sur chacun et enchaine avec ses blagues vaseuses, ce qu’il sait le mieux faire d’ailleurs. D’habitude j’aime tout type de blagues, mais là désolée, non. Je ne suis pas d’humeur. Je stress, je sautille presque sur place. J’ai besoin de bouger, de me défouler, je ne peux pas rester ainsi à ma place sans bouger. Vraiment, je ne pensais pas que je ressentirais autant de stress en quelques minutes. Le truc c’est que j’ai beaucoup à perdre en partant. Il y a des personnes à l’intérieure de la maison à qui je tiens vraiment, en particulier une. Dire qu’à l’annonce des nominations, je m’en foutais un peu d’être nominé, je me disais que si je pars c’est le jeu,  et qu’il en soit ainsi. Mais maintenant, maintenant que je suis dans cette satanée pièce, je me sens vraiment mal. Et je crois que c’est le cas pour nous tous, pour toutes les personnes présentes dans le sas. D’ailleurs on se donne tous la main comme les Barbapapa, comme pour se donner du courage mutuellement. On est tous face à cette porte, cette maudite porte par laquelle l’un de nous va devoir partir. David et Lilou sont énoncés ils rentrent dans la maison. On est plus que trois, trois à attendre, suspendus aux lèvres de Benjamin, à ses mots. Puis ensuite vint le tour de Baptiste. Il reste qu’Erin et moi, ok c’est mort. Je pars c’est sure. Même si je pars je squatterais les alentours de la maison, je balancerais des petits mots dans le jardin et ça fera comme si j’étais encore avec eux. Tandis que je prenais déjà la poignée de ma valise dans ma main, j’entends mon nom. Ouais c’est bon, je sais que je pars ce n’est pas la peine de le dire… Quoi ? Comment ça c’est moi qui rentre ? Oui Benjamin, me le confirme, je rentre dans la maison et Erin part. Je suis partagé entre joie et tristesse. Je suis heureux de rester mais je suis triste de voir Erin partir. Je l’aimais bien ma camarade de douche qui chante du Carly Rae Jepsen à tue-tête. Je l’enlace et lui souhaite un bonne chance à l’extérieur dans l’oreille et un petit call me maybe, juste pour le fun pour ressasser ce souvenir.

Une fois dans le jardin, je laisse les autres candidats dire au revoir à Erin. Je cherche du regard quelqu’un, une personne en particulier. Enfin je l’aperçois, un sourire se dessine sur mon visage qui s’agrandit au fur et à mesure qu’il s’approche de moi, j’ai l’impression que tout tourne au ralenti. Il me prend dans ses bras, ça me surprends mais je me sens tellement bien. Je l’enlace de mes bras à mon tour. Je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de pleurer, trop d’émotions d’un coup. J’ai toujours été quelqu’un de sensible malgré que je fasse tout pour le cacher et je trouve toujours une distraction pour que personne ne le remarque. Les larmes me montent aux yeux, mais je ne pleure pas non. Non, non, non, je refuse, je ferme les yeux. Je remarque que ses mains sont mouillées, je n’ai aucune idée de ce qu’il a fait avec mais je m’en contre-fiche. Il pourrait être recouvert de boue que cela m’importerai peu. Son visage est niché contre le mien et mon cœur lui bat à cent à l’heure. Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais imaginé cela. Imaginé qu’il s’intéresse un tant soit peu à moi. Certes lors de notre première discussion il m’avait avoué que si je partais les français seraient des triples buses mais je pensais qu’il disait cela par gentillesse, par politesse, en fait je ne sais plus trop à quoi je pensais mais je ne pensais pas du tout à cela. Moi qui pensais secrètement à lui, et surtout à lui défilant dans des costumes Giorgio Armani depuis notre discussion à côté de la piscine. Jamais je n’aurais une seule fois pensé que je pourrais être ainsi, qu’il me serre fort dans ses bras. Je ne sais pas si ça se serait produit si je n’étais pas allé dans le sas alors dans ma tête je me dis, merci de m’avoir nominé et je dis au public merci de m’avoir sauvé. Je ne me détache pas de son étreinte au contraire je la renforce, si ça ne tenait qu’à moi, je pourrais passer ma nuit entière ainsi.

- J’ai tellement cru que j’allais partir seul alors que toi tu serais resté à l’intérieur… Et je ne voulais pas. Je suis tellement content d’être revenu, d’être là..

Avec toi…


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MessageSujet: Re: les messages luttent mais les vagues les ramènent + Owen   les messages luttent mais les vagues les ramènent + Owen Icon_minitimeSam 3 Aoû - 16:24



les messages luttent mais les vagues les ramènent

Son odeur, son corps qui se colle au miens. Est-ce que j'avais un jour ressenti un tel soulagement ? Non. Peut-être pas. Surement pas. Le soulagement n'est là que si l'on tient à la personne. Et j'avais toujours essayé de ne tenir à personne. Pour ne pas avoir a faire face à la souffrance. Car elle sera là, tôt ou tard. Elle sera là car je ne peut pas lui faire face, je ne peut plus. L’échéance étant proche, trop proche et si loin en même temps. Plus de cinq ans, environ dix, peut-être quinze. Autant de temps que je pouvais espérer passer à m'attacher, rattraper le temps perdu avec des gens que j'avais tenu éloigné de moi. Briser ma carapace. Il l'avait fait. Et sans grand effort. Ça avait été comme naturel. Comme si je l'avais attendu pour pouvoir ouvrir complètement les yeux. Lui et son coeur m'avait percutés comme un message rejoint les rives d'une île tropical. Une île dangereuse où les sommets ont une allure plus funeste qu'un mauvais rêve. Il n'était pas bon s'attacher à moi. Parce que tôt ou tard, il faudra se dire au revoir. Que je ne veux pas forcer les gens à m'accompagner là-dedans. J'en aurais besoin. Mais mon envie, mon besoin de ne blesser personne au fond d'eux-même, de ne pas m'ouvrir. Elle est trop grande. Mais pas ce soir. Ce soir je le tiens dans mes bras, ce soir j'oublie les années à venir, ce soir je crois encore pouvoir avoir les cheveux blancs un jour.

Mes doigts s'accrochent à son haut alors que je le dépasse d'une bonne vingtaine de centimètres. Mon dos courbé vient se presser contre le sien. J'avais besoin de le savoir près de moi pour me convaincre qu'il ne partirait pas. Pas tout de suite. S'attacher, laisser les sentiments atteindre mon coeur atrophié. Mes mains trempées s'agrippent à lui, comme désespérés. Protectrices. Possessives. Je voulais le garder ainsi pour les jours à venir, que personne ne l'approche plus. Que cette Lilou arrête de flirter avec lui en faisant ressortir sa plastique dont un mec attiré par le superficiel pourrait tomber raide dingue. Je n'en étais pas. J'espérais qu'il n'en soit pas. Il ne pouvait pas en être. Il ne devait pas l'être. Je le voulais comme moi. A moi. Pour moi, pour longtemps. Était-ce trop demandé ? Nous étions jeunes. Peut-être encore incertains. Les attirances étaient des tentations et des pics auxquels il était bon de se heurter. Mais parfois l'on s'y perdait, on se voilait la face. On se croyait attiré par tel ou tel sexe alors qu'en fait c'était tout le contraire. Je ne pouvais lu demander de se formaliser. Je ne pouvais lui demander d'être à moi. Je ne voulais pas. Les caméras l’enregistreraient. Et la prod' ferait de ces images ce qu'elle voudrait. Je ne voulais pas le mettre dans un tel état de gène si jamais la situation tournait au vinaigre. Je sentais les entailles de mes paumes me piquer légèrement alors que ma respiration était lourde contre son torse. Sa présence me torturait l'esprit et des désirs grotesques s'exposaient de trop. Je n'aurais pu continuer sans lui l'aventure. Je n'aurais pas réussi. En peu de temps, il était devenu un pilier, un drôle de pilier. Je ne m'y étais pas attendu, il s'était imposé, il avait grappillé les échelons de mon âme pour s'agripper au palmarès des personnes chéris.

Je l'écoute parler. Ses paroles. Une torture. Pour ce que je suis. Ce que je ressens. Ce que je voudrais. Le veut-il aussi ? Ce serait trop bête de le croire. Je ne voulais plus m'avancer. Je ne supporterait pas un autre refus. Un autre rejet. Il y en avait déjà trop eu. Mon physique et mon attitude trompait les masses. Lorsque j'avouais mes tendances, c'était le choc. Et l'ont m'avaient plus rie au visage qu'autre chose. C'est ce qui m'avait forgé cette carapace. Une carapace d'amertume. de peur. Une carapace qu'il faisait fondre malgré lui. Le savait-il au moins ? Jouait-il ? Stratégie. Ca serait logique. La maison des secrets n'est pas le lieu où l'on fonde le sérieux et l'honnêteté. Mais avec lui, j'avais envie de l'être. Etait-ce un crime ? Un bâton que je tend pour mieux me faire battre ? Qu'il m'anéantisse pour ce que j'osais ressentir. Je n'en mourrais que plus heureux. De sa main plutôt que de ma tête et de toute cette dégénérescence. J'étais foutu. De toute façon. Quoi qu'il fasse. Quoi qu'il dise. Quoi qu'il me fasse espérer. Un jour cela finira. Plus tôt que ce que je voudrais. Mais fermer les yeux à ce que je ressentais, ce qui se passais dans ma tête. Ca ne servirait à rien. La gêne. Elle grimpe le long de ma gorge alors que je relève le visage. Je regarde autour. J'observe. J'admire notre solitude, le reste des habitants dans le jardin, devant la porte. Et j'ose. Je penche mon visage. Mon courage à eux mains. J'en avais si peu, du courage. Et je pose mes lèvre sur les siennes. Délicatement, furtivement. Une demande. M’achèveras-tu pour ce que je viens de faire ?

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MessageSujet: Re: les messages luttent mais les vagues les ramènent + Owen   les messages luttent mais les vagues les ramènent + Owen Icon_minitimeSam 3 Aoû - 23:32



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Je pouvais sentir sa chaleur qui m’enveloppait, me sécurisait, me protégeait. Comme un cocon. Il sentait si bon. J’en frissonnais de la tête aux pieds et mon cœur cognait si fort qu’il allait surement exploser. Désirer avec cette force-là, ce bonheur absolu, ça devrait presque être interdit. Lorsqu’il posa ses lèvres sur les miennes, tel une caresse, un voile de soie, j’en oubliai jusqu’au sens du mot « penser ». Emporté par une vague de pure sensation, je n’étais plus qu’émotion. J’en redemandais encore. Je lève mon visage vers le sien, je me perds dans son regard, dans ses yeux de la couleur de l’océan, m’invitant dans un murmure, à se noyer dans ses profondeurs. Mon regard dériva sur ses lèvres, ses lèvres si envoûtantes, ses lèvres m’invitant à les rejoindre de nouveau, elles m’appellent telles des sirènes appelant leurs marins. La meilleure façon de résister à la tentation est d’y céder, alors je cède, cette fois-ci c’est moi qui pose mes lèvres sur les siennes. C’était comme se faire prendre par le ressac : se sentir aspiré, perdre pied, basculer, tourbillonner sans plus savoir où l’on était, sans jamais pouvoir se retenir, s’arrêter. Je crus mourir, mais oh d’une mort si douce ! Je tremblais de partout. Je ne tenais plus debout. S’il ne m’avait pas enlacé, je me serais effondré. Jamais je n’avais ressenti ça, jamais, avec aucun garçon. Pris dans une telle tempête, au cœur de cette mer déchaînée, à quoi bon résister ? Il n’y avait rien à faire sinon s’abandonner, se donner, se livrer corps et âme. Chaque divine émotion était encore plus vive que la précédente et j’étais à deux doigts de défaillir d’un trop plein de douceur et de désir.

Jamais je n’aurais pensé connaitre cela en entrant dans la maison des secrets et surtout après qu’une semaine. C’est si inattendu mais si délectable… Dans cette maison tout va deux fois plus vite, à croire que Cupidon est enfermé avec nous et s’amuse avec ses flèches. J’espérais vraiment que ce soit son œuvre et pas celui de La Voix avec une de ses missions. Je ne sais pas si je pourrais le supporter. Cette émission était loin d’être le lieu idéal pour se rapprocher ainsi d’une personne. Avec tous ces secrets, on ne peut jamais être sûr de rien. On ne peut pas être certain de la sincérité des personnes ou si ils jouent simplement un jeu. Mais j’ai envie d’y croire, j’ai envie de croire que c’est réel, que ce n’est pas des faux-semblants. Quitte à être déçu par le futur, quitte à avoir le cœur brisé par la suite, je prends le risque parce que l’instant présent est juste magique, inestimable. J’avais le cœur au bord des lèvres.

Tout doucement, je retirais mes lèvres des siennes. Je le regardais trouvant la sérénité. Nos baisers avaient laissé place à une douce et langoureuse torpeur. Je me sentais en sécurité, accepté : à ma place. Tout était si simple, si évident, si beau. Si calme, si paisible. J’avais l’impression que je pouvais flotter là éternellement. Pour la première fois de ma vie, je ne savais que dire. À cet instant, le silence était plus communicatif que de simples mots.

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