Feuille de personnage Âge du Perso: 21 ans Côté coeur: Felix ♥ Etat du secret: Dévoilé : je ne ressens pas la peur
Sujet: Cry me a river ✖ ft. Felix Lun 12 Aoû - 23:18
Cry me a river. ft. Felix
La maladie d'Huntington… Dire qu’il y a à peine quelques minutes, je n’avais aucune idée de son existence et voilà que maintenant qu’elle hantait mon esprit. Ces mots ne cessent de tourner dans mon esprit tel un vautour ne cessant de tournoyer par-dessus une carcasse. Pourquoi fallait-il que les maladies prennent une aussi grande importance dans notre vie ? Pourquoi existaient-elles ? Déjà que l’être humain est loin d’être parfait il fallait aussi qu’il supporte les maladies… Certaines abaissaient considérablement notre durée de vie comme celle de Felix, d’autres participaient au faite que la vie étaient constamment mis en danger comme la mienne. Mais la mienne n’était rien comparée à la sienne.
Les larmes me montaient aux yeux au fur et à mesure que Felix poursuivait dans sa révélation. Je n’avais envie que d’une seule chose, me lever pour le prendre dans mes bras et lui faire oublier cette foutue maladie, lui faire oublier que son cœur s’arrêtera de battre avant les autres. « Si j'ai été désagréable auparavant, avec chacun d'entre vous, je suis désolé. Je le fais pas exprès, je le contrôle pas. Si j'avais pas ce truc dans ma tête ça serait différent. Je serais peut-être un type bien, quelqu'un avec qui on rigole, quelqu'un qu'on peut aimer... » et il me regarda. Je lui décochais un sourire, un sourire qui se voulait encourageant, un sourire qui se voulait rassurant. Et surtout un regard, un regard qui signifiait : mais moi, je t’aime, je t’aime comme ça.
Alors que Felix avait terminé son explication depuis quelques minutes déjà, je m’attardais sur le canapé, les yeux rivés sur le sol. J’essayais d’encaisser le tout sans craquer. Le plus facile aurait été de filer dans la chambre et me jeter sur mon lit pour pleurer comme un gamin. Je finis par me lever et me diriger vers Felix. Une fois devant lui, je glissais ma main dans la sienne sans un mot, juste un geste de la tête l’intimant de me suivre. Je ne peux parler, je sais que si je commence à ouvrir ma bouche tout ce qui en ressortira sera des sanglots. Et je n’ai pas envie de pleurer, j’ai envie de me montrer fort, me montrer fort pour lui. Mais voilà, rien que de le toucher, mes larmes finissent par couler le long de mes joues. Sentir la chaleur de sa paume contre la mienne, cette chaleur qui ne sera plus.
Je l’amenai dans la chambre. Personne ne s’y trouvait, parfait. Je pris rapidement une feuille et un stylo pour écrire : NE PAS DERANGER, SVP. J’aurais tant voulu écrire ce message pour une autre raison. Je dus m’y prendre à deux fois avant de pouvoir l’écrire correctement, tellement ma vue était brouillée par mes larmes. J’essuyais mes yeux à l’aide du revers de la manche de mon sweat tout en reniflant. Une fois le message écrit, je l’enfonçais sur la poignée de la porte, à l’arrache mais au moins ça tenais et c’était le plus important.
Voilà on était désormais tous les deux, seul à seul, l’un face à l’autre. Je m’asseyais sur mon lit et incitait Felix à faire de même. Je l’avais amené ici, mais je n’avais aucune idée de quoi dire. Mais j’avais l’intuition, qu’il voudrait me parler après cette révélation, la révélation de son secret. Ce qui est tout à fait logique. Tout cela avait un impact considérable sur notre relation à tous les deux et c’est pour cela qu’on devait en parler. Mais avant de parler, j’avais besoin de faire une ultime chose. Je l’enlaçais de mes bras. J’avais besoin de sentir son corps pressé contre le mien, son cœur battre contre mon torse.
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Alexy
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Feuille de personnage Âge du Perso: 21 ans Côté coeur: célibâtarde Etat du secret: Non dévoilé
Sujet: Re: Cry me a river ✖ ft. Felix Mar 13 Aoû - 16:24
C'était fais. Je ne pouvais pas revenir en arrière. Est-ce que j'en avais ne serait-ce qu'envie ? Je ne sais pas. Je m'en voulais. J'avais rendu Ana mal à l'aise au point de la faire quitter la pièce, Fred était chamboulée et Owen...je n'osais lever mon regard vers lui à nouveau. Honteux. J'avais tellement honte. Honte de n'avoir pas pu me retenir. Me retenir de m'attacher. J'avais été tellement con de croire que je réussirais à me passer d'eux, à ne pas m'attacher. Les garder au rang de gens stupides ne méritant pas mon attention et mon affection ? Impossible pour ces trois, encore plus pour ce dernier...En nouant des liens avec eux, je les précipitais dans ma chute. Voilà pourquoi j'avais toujours essayé de rester seul. Pour éviter ce genre de situation. Le moment où on se rend compte qu'un jour ça s'arrêtera. J'aurais jamais les cheveux blancs. J'aurais jamais une ride sur le coin des yeux. J'aurais pas de gosses. Je me marierais pas. Alors qu'est-ce que je pouvais bien faire à par survivre ? Je n'avais pas d'avenir, seul la faucheuse me tendait ses bras avec l'espoir que je ne la rejoigne pas trop tôt. Parfois la colère me prenait. Elle s'insinuait dans tout les pores de mon coeur. Pourquoi moi ? J'avais eu tellement de projets. Je voulais devenir danseur trapéziste professionnel et faire le tour du monde pour partager la joie avec autant de gens possibles. Je me devais d'y renoncer. Tout mes rêves. Tous. Sans exception. Même lui. En face de moi. Lui à qui j'aimerais tellement pouvoir promettre autre chose que les couloirs froids d'un hôpital lorsque je finirais par avoir besoin de machines pour vivre. Quand je ne saurais même plus me marcher, me laver. Quand je commencerais à puer la mort. Que même l'envie de vivre m'aura quitter. Que mes yeux ne diront plus rien. Le vide. Le néant. Et juste le moniteur indiquant que mon coeur continuait de battre. Un coeur sans âme, ça ne vaut rien. Mais mon coeur sans lui en son sein ne me servait plus à grand chose.
Mes pensées furent interrompus lorsqu'une main vint se glisser dans la mienne. Je relevais mon visage vers le visage que je devinais comme étant celui d'Owen. J'avais reconnu la chaleur de sa main, la douceur de sa paume, le caractère de la forme de ses doigts. Tant de choses qui faisait de lui ce qui me tenait le plus à coeur ici. Je n'avais pas signé pour ça. J'avais pas envoyé ma candidature pour finir au plus bas du trou en emportant autant d'âmes avec moi. Je ne voulais pas voir ce sentiment sur son visage, ces larmes au coins de ses yeux. S'était trop, je voulais pas. Je me levais lorsque le jeune homme m'y invita. Le dépassant d'une bonne vingtaine de centimètres je le suivis, doucement, ma main agrippé à la sienne. Il était la dernière chose à laquelle j'avais l'envie de m'agripper, de ne pas abandonner. Je ne savais pas ce qu'il en était de lui. Nous n'avions pas reparlés de ce qui s'était passé. J'avais peur. Peur que tout ça ne soit qu'une stratégie de sa part pour se faire bien voir du public. Je crevais de trouille à l'idée qu'à la sortie je me retrouve comme un con sur le trottoir à me demander ce qu'allait être le reste de ma si courte vie maintenant. Je ne voulais pas broyer du noir. Je ne voulais pas voir la pitié sur le visage des gens. Je voulais pouvoir rire. Pouvoir les serrer contre moi tant que je le peux encore. Pouvoir passer autant de temps que possible à leur montrer combien je tiens à eux. Autant de temps que possible. Avant que je ne les oublie. Avant qu'ils ne deviennent que de simples ombres d'un passé que mon cerveau aura balayé d'obscurité. Je veux pouvoir parler de tout et de rien. Je veux pouvoir danser avec eux, manger n'importe quoi, ne pas faire attention à mes pertes d'équilibres. En rire. Y apporter la fatalité ne m'aidait pas. Au contraire, elle me rappelait à chaque seconde que mon temps était compté. Que j'étais surement un des seul de la maison à connaitre ma date de fin. Alors vivre. Vivre tant qu'il est encore temps. Vivre à en crever de bonheur. Je ne voulais pas avoir à sécher leurs larmes tout les jours que dieu acceptera de me donner. Je veux pouvoir profiter. Profiter du soleil, du vent et de leur présence. Pour pouvoir leur dire au revoir sans regrets une fois que je me sentirais prêt à partir.
Nous nous retrouvons dans la chambre bleu, assis l'un à côté de l'autre. Que va-t-il se passer maintenant ? Mon coeur submergé de tout ce qui était en train de se passer ne supporterait pas de devoir le regarder pleurer. Pas lui. Pas Owen. Il ne devait pas pleurer. Pas alors que quelque chose de beau pouvait arriver. Pas alors que la seul chose que nous devions faire était de profiter. Profiter de l'autre, de sa présence, de son souffle sur la nuque de l'autre. Le voir dans cet état était trop dur. Je ne voulais pas le voir ainsi, je ne pouvais m'empêcher de me sentir coupable. Coupable d'être devenu si important qu'il n'arrive à refaire surface. Ses bras vinrent m'enlacer et je fis de même, mes paumes caressant son dos, finissant par s'accrocher à son t-shirt. J'enfouissais mon visage dans son cou, mon souffle finissant par courir sur le haut de son buste. Je me tournais un peu plus vers lui, passant une jambe de l'autre côté de son corps, posant mon pied sur le lit je pu alors le serrer plus contre moi, mon coeur sur le sien, mon âme pendu à la sienne. Ma gorge se serrait alors que je sentais ses larmes glisser contre ma peau. Peut-être avions nous besoin de cela. De cet instant. Un instant qui voulait tellement dire. Un moment à nous qui avouait bien plus que de simples mots pourraient jamais énoncer. Les larmes scellaient bien plus de choses que les mots. J'ouvris ma bouche pour inspirer, m'évitant alors l'entente d'un sanglot. Mes joues étaient trempés alors que mon corps était toujours lové contre celui d'Owen. Comme si maintenant plus rien ne compté, comme si maintenant je pourrais tout oublier. Comme si maintenant je me promettais d'être sien jusqu'à ce que je n'en ai plus la force. Jusqu'à ce que la mort nous sépare ? Je ne pouvais m'avancer à ce point. "Promets-moi..." je déglutis, des larmes muettes enrouant ma voix "Promets moi que tu iras de l'avant. Que tu passeras à autre chose." promets-moi que tu passeras pas à côté de ta vie à cause de moi. Promets-moi que je compte assez pour toi pour me faire l'honneur de te permettre d'aimer quelqu'un d'autre une fois que je serais parti. J'attend sa réponse avant de glisser mes mains sur ses joues et d'accrocher mes lèvres aux siennes. J'avais besoin de ça, de le sentir proche de moi, de me dire que je n'avais pas tout perdu à venir participer à Secret Story. Que peut-être avais-je gagner quelque chose.
Owen
Pizza en pleine croissance !
Messages : 152 Date d'inscription : 04/07/2013
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Sujet: Re: Cry me a river ✖ ft. Felix Dim 18 Aoû - 22:09
Cry me a river. ft. Felix
Je sais que je ne devrais pas pleurer, pas devant lui. Sans doute, je lui faisais de la peine et je ne faisais que lui rappeler le sombre destin qui lui était attribué. Mais je n’arrivais pas à cesser mes larmes, je n’arrivais pas à me retenir. Je me sentais égoïste, égoïste de pleurer alors que c’est lui le principal concerné. J’ai toujours été sensible, trop sensible. Mais je ne voyais pas ça comme un défaut, non. Je voyais ça plutôt comme une qualité. Pour moi le fait que je sois sensible compensait la chose qui me manquait. Ma sensibilité m’a selon moi empêché de tourner mal. À cause de mon secret, j’aurais pu être un tout autre homme, être le genre de personne qui prend les autres de haut. Le genre de personne pas du tout appréciable, loin de ce que je suis actuellement. Je suis ce que je suis actuellement grâce à la bonne éducation de mes parents, j’ai très bien conscience qu’il doit être très difficile de bien élever un enfant avec le secret que j’ai.
Le fait de le sentir contre moi m’apaisait. Je fermais les yeux et me concentrait sur son souffle parcourant ma peau, pour calmer mes larmes. Mes yeux s’ouvrirent lorsque Felix pris la parole. C’est alors que je remarquais ses joues baignées de larmes, cela me fit de la peine. J’aurais tant voulu sécher ses larmes mais au lieu de ça mon visage était dans le même état.
Est-ce que je pouvais lui promettre cela ? J’inspirais à mon tour avant de donner ma réponse.
- Je te le promets.
Oui je pouvais lui promettre cela, maintenant que je le connaissais, je ne pouvais imaginer ma vie sans lui, cela va être difficile mais je surmonterais tout ça. Désormais, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour profiter, profiter de l’un, profité de l’autre. Pour les prochaines, secondes, minutes, heures, jours, semaines, mois et années. Je fermais de nouveau les yeux quand ses douces lèvres rencontrèrent les miennes, afin d’en profiter. Chaque baiser de lui était électrisant. Je frissonnais sous le contact de ses mains. Puis j’interrompis ce baiser, le regardant dans les yeux, toujours à quelques centimètres de ses lèvres et je pris la parole, mon souffle caressant ses lèvres.
- Je te promets aussi que je resterai à tes côtés jusque… jusqu’au bout. Je t’aime, Felix.
Je l’embrassais à mon tour, glissant ma main dans ses boucles soyeuses, mettant toute la force de mes sentiments dans ce baiser, ce qui le rendait intense, mon cœur battant la chamade. Jamais, je n’aurais pensé trouver l’amour dans une télé-réalité. Oui parce que j’en étais bien sûr maintenant, c’était de l’amour. C’est la première fois que j’éprouve d’aussi forts sentiments pour quelqu’un. Et je ne craignais pas de lui avouer mes sentiments, de toute façon comment le pourrais-je ? Je voudrais tant lui prouver à quel point mes sentiments sont réels et que ce n’était pas un vulgaire stratagème de ma part. Jamais je n’oserai jouer avec les sentiments des autres. Mais je pense que tant qu’on sera ici dans cette maison, il n’y aura pas réel moyen de prouver quoi que ce soit à l’autre, ce n’est qu’une fois à l’extérieur que nous serons réellement fixés.
- Tu as déjà gouté aux bâtonnets de poisson trempés dans de la crème anglaise ? Parce que j’ai vu ça dans une série britannique un jour, et depuis je me suis toujours demandé si c’était bon.. Et vu que tu es anglais, je me suis dit que peut être tu as déjà gouté à ça. Mais si ce n’est pas le cas tanpis, on pourra toujours le faire une fois en-dehors, chez toi ou chez moi, enfin peu importe le lieu…
C’est une fois après avoir dit cela que je me rendis compte de ma stupidité. Oh mon dieu si je le pourrais j’irais m’enterrer sur le champ. Je viens de briser ce moment pour… pour ça ! Je venais de lui avouer es sentiments puis je parle de bâtonnets de poisson à la crème anglaise. Je suis vraiment une patate, ça c’est sûr ! Mais tout ça c’est à cause d’Ana de toute façon, c’est depuis ses cookies que j’ai cette question qui m’est revenue en tête. Et je m’étais dit que je demanderai à Felix un de ces quatre. Le moment du repas aurait été plus approprié pour ce genre de question ! J’esquissais un sourire espérant paraître moins pour un idiot. Première leçon, l'amour rend nerveux.