Sujet: Frénésie matinale et bloque-porte artisanal - Chris Mer 24 Juil - 9:11
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Se lever le matin pour se coucher le soir. Pour sa première nuit sur un matelas depuis son entrée dans la Maison des Secrets, il faut avouer que Laury n’avait pas dormi des masses. A plusieurs reprises, elle s'était levée. Pour boire, pour voir si le soleil s’était levé, pour chercher un nouveau coussin... Elle avait même fait un petit tour dans le jardin et avait observé "son" hamac, resté vide toute la nuit ; ce qui lui avait valu un petit pincement au cœur surprenant. Après tout, ce n'est pas comme si dormir dehors allait réellement lui manquer...
Se lever la matin pour se coucher le soir... et se lever 115 fois durant la nuit. Lassée, elle décida de se lever, pour de bon cette fois. Il était toujours relativement tôt, mais le soleil commençait à se lever tout doucement. Depuis la cuisine, elle contempla une nouvelle les hamacs abandonnés. Elle constata que tout était exactement pareil qu'il y a quelques heures, son hamac, la piscine, les transats... Comme si le temps s'était arrêté.
En revanche, après avoir glissé sa tête à l'extérieur, elle remarqua qu'il faisait définitivement meilleur que plus tôt dans la nuit. Elle saisit donc rapidement une brique de lait et alla s’installer dans le jardin. Après une gorgée bue directement au goulot (parce que c’était meilleur), elle frissonna. Finalement, il faisait peut-être encore un peu trop frais pour déjeuner dehors... Surtout en pyjama.
Maintenir la porte séparant la cuisine et le jardin entre-ouverte pour pouvoir déjeuner dedans tout en profitant de l'air frais de dehors. Son premier réflexe fut d'essayer de bloquer la porte avec la brique de lait entamée qu'elle tenait. Mais cette dernière ne resta pas en place plus d'une seconde et finit écrasée par la porte, qui s'était refermée violemment.
Elle se mit donc à fouiller dans tous les placards et tiroirs de la cuisine à la recherche d'un nouveau bloque-porte potentiel. La deuxième chose qui lui tomba sous la main était un couteau… Et ce n’est qu’une fois arrivée devant la porte, le couteau en main, que Laury se rendit compte de sa bêtise. Petit rire nerveux. Comment comptait-elle bloquer la porte avec un vulgaire couteau ? Le manque de sommeil avait définitivement eu raison du peu de bon sens qu'elle possédait.
Elle resta là pendant un bon quart d'heure, à essayer tout ce qui lui tombait sous la main en cuisine. Casserole ? Trop légère. Fourchette ? Encore plus idiot que le couteau. Broc d’eau ? Trop fragile. Roquefort ? Forme idéale mais trop sale. Chaque fois, elle courrait à la cuisine, fouillait, courrait à la porte, essayait de la bloquer, échouait, jetait violemment le bloque-porte inutile sur la table de la salle à manger et retournait à la cuisine. Heureusement que personne n’était là, sinon elle aurait été bonne pour l'asile. Agacée, elle finit par s’écrier :
Bon, c’est plus drôle là ! Pourquoi elle est aussi lourde cette porte aussi, elle est blindée ou quoi ?
"Blindé"... Acier. Pour une fois, parler seule lui avait rendu service : les pots de fleur couleur argenté du salon ! Ceux qui contiennent des plantes vertes très surement artificielles... S’ils n’étaient certainement pas en acier, il avait l’air lourd, du moins suffisamment lourd pour tenir une porte entre ouverte, c'était une certitude.
Laury courut donc vers le salon et entreprit d'emporter avec elle un des-dits pots de fleur argentés. Si le déplacement ne se réalisa pas sans peine, pour la première fois, c'était fonctionnel. Soulagée, elle lança :
Aaah , bah voilà !
Fière d’elle, elle contempla son nouveau bloque-porte artisanal en souriant pendant un instant. Elle entreprit ensuite d’aller récupérer sa brique de lait à moitié écrasée pour enfin déjeuner. Seulement, si le soleil s'était levé, il n'était pas le seul. En effet, derrière elle se trouvait quelqu’un qui n'était pas là tout à l'heure... Il s’agissait de Chris, qui l'avait rejoint à la cuisine pour prendre lui aussi son petit déjeuner.
Surprise, elle sursauta. Il ne lui avait pas vraiment fait peur, mais elle ignorait depuis combien de temps il était là. Et s’il l’avait entendu parler seule ? Ou même pire, s'il l'avait vu courir partout comme une folle pour essayer tant bien que mal de bloquer cette fichue porte ?
Si elle avait passé plusieurs jours dans le jardin avec le doyen de l'aventure, les deux colocataires n'avaient encore pas eu l'occasion de parler. Pour Laury, une telle frénésie n'était pas franchement une superbe première impression ; mais elle ne pouvait pas refuser sur une telle opportunité de faire une nouvelle rencontre.
Ne sachant cependant pas ce qu'il avait vu ou entendu, elle se contenta de faire comme si de rien n'était et demanda, d'un air faussement décontracté :
Oh salut :)Bien dormi ?
Sourire gêné. Elle replaça une de ses mèches rebelles derrière son oreille. La simple idée qu'il avait pu la voir ou l'entendre l’embarrassait tellement qu'elle se sentait instantanément pathétique. Elle fit cependant bonne figure et s'empressa d'aller lui faire la bise. Alors qu'elle s'apprêtait à aller récupérer sa brique de lait entamée, elle se retrouva "nez à nez" avec la montagne d'ustensiles de cuisine qu'elle avait jeté plus tôt sur la table de la salle à manger et presque oublié depuis. Très gênée, elle s'empressa de dire :
D-Décidément... Les gens ne rangent jamais rien de ce qu'ils utilisent, hein ?
Comme un enfant qui essayait de réparer sa bêtise avant que ses parents ne la remarquent et le grondent, Laury s'empressa de remettre tous les objets de la cuisine à leur place, un par un, en un rien de temps, le tout avant de cacher maladroitement la brique de lait écrasée derrière son dos. Avec le même sourire embarrassé que tout à l'heure, elle demanda à Chris :
Tu... tu veux du lait ?
Elle avait répété "dis non, dis non, s'il te plait dis non" tellement fort dans sa tête qu'on l'avait entendue jusqu'à Mexico, elle en était certaine.
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Dernière édition par Laury le Jeu 15 Aoû - 0:15, édité 1 fois
Jena
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Sujet: Re: Frénésie matinale et bloque-porte artisanal - Chris Lun 29 Juil - 15:40
♠ Surprise : Petit Dej' ♠
~ Frénésie matinale et bloque-porte artisanal ~ ♦ feat Laury
Après 3 jours passés dans le jardin, la réunification avait eu enfin lieu. C’est cool les hamacs mais ça manque quand même de confort au bout d’un moment. C’est pourquoi dès que les portes de la maison se sont ouvertes, j’ai d’abord prit le temps de visiter les lieux sans oublier de faire un arrêt par les chambres. J’avais choisi de dormir dans la chambre bleue, le rose n’étant pas vraiment mon fort. Même ma fille ne baignait pas dans le rose bonbon. J’avais choisi un lit à l’extérieur des alcôves. Après la soirée mousse j’avais donc rejoint mon lit, sans oublier de passer par la case douche. Je n’avais été ni le premier ni le dernier à aller dormir... afin dormir était un bien grand mot. Le fait de regagner un lit m’avait rappelé le confort du mien et donc par conséquent, la présence de ma femme à mes côtés dans la vie de tous les jours. Mes pensées m’avaient donc submergé et j’avais eu mal à trouver le sommeil. Même une fois trouvé, il avait été agité et je m’étais donc réveillée assez de bonne heure. Je ne savais si quelqu’un était debout, en tout cas personne ne semblait manquer à l’appel dans la chambre bleue. Vu la chaleur, je ne m’étais pas gêné pour passer par la case douche une nouvelle fois. Une fois habillé d’un short vert marron et d’un t-shirt blanc, j’avais décidé donc de regagner la cuisine.
Lorsque je me rapprochai de la cuisine, j’entendis du bruit, comme si quelqu’un était entrain de tout remuer, un peu comme si un voleur s’était introduit dans la maison. Hypothèse impossible s’entend, puisque le moindre recoin de la maison était filmé 24/24h. Cela devait sûrement être quelqu’un qui cherchait désespéramment quelque chose dans les tiroirs. Contrairement à ce à quoi je m’attendais, lorsque j’arrivais dans la salle à manger, je découvris Laury entrain de soulever un pot quelque peu lourd pour l’amener jusqu’à la porte de la cuisine. Lorsqu’elle le posa enfin, elle sembla regarder son acte satisfaite et lâcha un « Aaah bah voilà ! ». Elle récupéra alors la brique de lait à moitié écrasée par terre, puis se retourna. C’est là qu’elle remarqua que j’étais présent. Elle sursauta puis se ressaisit, avant de me lancer quelques mots :
••• Oh salut ! Bien dormi ?
Elle vint me faire la bise puis se retourna, là elle se retrouva nez-à-nez avec un tas objet entassé tout et n’importe comment. Est-ce elle qui avait mit tout ce barda là ? Elle me jeta un regard, toute rouge comme une enfant que l’on venait de surprendre, puis pour faire comme si elle n’était pas la coupable, essaya de se rattraper, en vain. J’avais déjà comprit.
••• D-Décidément... Les gens ne rangent jamais rien de ce qu'ils utilisent, hein ?
Elle rangea en un temps express tout le tas d’ustensiles qui se trouvait contre la porte, puis revint devant moi en cacha la brique de lait derrière son dos avant de rajouter :
••• Tu... tu veux du lait ?
C’est moi où elle essayait de faire bonne figure là. Elle semblait extrêmement gêner par la situation. Elle ne pensait très certainement pas que quelqu’un allait être debout à cette heure-ci. Je lui souris puis alla vers la cafetière, afin de me faire un café. Car j’étais de ces gens qui le matin boivent un café pour se réveiller correctement. Une fois le café en route, je me retournais vers elle. Elle n’avait pas bougé, mis à part qu’elle semblait m’avoir suivi du regard.
« Ne soit pas gêner, il me semble avoir comprit que tu cherchais désespéramment un cale porte non ? Mais pourquoi ne vas-tu pas t’installer directement dehors, cela aurait été plus pratique non ? »
C’est vrai, c’était gentil de vouloir aérer la maison, mais se donner temps de mal alors que la production avait tout prévu pour que l’on puisse manger tranquillement dehors, c’était un peu bête. Surtout que le temps était avec nous, le soleil s’était levé et avait déposé ses rayons sur cette fameuse table, il devait donc faire une température agréable à cet endroit. Tient je n’avais pas répondu à sa question pour le lait. Je pense qu’elle avait bien comprit que je n’avais pas l’intention d’en boire, mais il était plus poli de ma part de lui répondre tout de même.
« Sinon pour le lait, c’est gentil mais je suis plus café le matin. »
Sujet: Re: Frénésie matinale et bloque-porte artisanal - Chris Jeu 1 Aoû - 4:11
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En réponse à toutes les tentatives flagrantes de Laury pour camoufler ses activités matinales, Chris ne dit rien. Il se contenta de lui sourire et d’aller à la cafetière. Etait-il de ceux qui détestent parler avant d'avoir déjeuner ? Ce qu'il retiendra de Laury allait donc être "celle qui m'a assailli alors que je venais de me lever". Mince... Avant d'avoir le temps de paniquer davantage , elle se rendit compte qu'il l’avait regardée avec ces yeux, ces yeux que son père lui faisait souvent.
Surement parce qu'elle avait réellement agi comme une enfant qui avait fait une bêtise, mais maintenant qu’elle y pensait, c’était vrai que Chris ne devait plus être tout jeune. Bon, pas comme vieux comme son père, mais surement assez vieux pour être père lui aussi. Elle profita qu’il ait le dos tourné pour y réfléchir et lui chercher à son âge approximatif. Oui, il devait avoir la trentaine, un peu plus, un peu moins...
Quand il se retourna vers elle, elle fut tirée de sa rêverie. Il lui adressa finalement la parole et lui dit de ne pas être gênée et qu'il avait vu clair dans son jeu. Mince, il avait donc tout vu ? Il l'avait même entendue parler toute seule ? Il était trop tard pour paniquer, il fallait qu'elle réagisse vite et répondit d’un air cette fois-ci clairement faussement innocent :
Un cale-porte ? Je vois pas du tout de quoi tu veux parler
Elle rit et jeta un coup d'oeil au pot de fleur, comme pour montrer qu’elle avait compris. Qu'elle savait qu'il savait. Et finalement, il avait l’air de prendre tout ça avec humour sans pour autant se moquer clairement d’elle et elle était soulagée. Durant toute la durée de son remue-ménage, elle avait été persuadée qu'elle allait mourir de honte si quiconque la voyait pendant cette absurde frénésie, mais elle s'était trompée. Elle était donc contente que cela soit Chris qui soit venu la rejoindre ce matin.
Alors qu’elle pensait s’en tirer plutôt bien vint cette deuxième question. Cette question ponctuée d'un "cela aurait été plus pratique, non ?" qui rendait Laury encore plus honteuse. Malheureusement, ce n'était que trop vrai, mais elle ne pouvait pas répondre, c'était impossible. Même si elle connaissait pertinemment la réponse, elle ne pouvait pas lui dire. Elle ne pouvait pas tout simplement lui dire qu'elle avait fait ça, parce qu’il faisait trop frais dehors tout à l’heure. Tout à l'heure.
Parce que depuis, le soleil avait eu le temps de se lever et de réchauffer l'air. Elle avait mis tellement de temps à essayer ses nombreux bloque-portes que le jour était entièrement levé. Alors qu'il aurait suffit qu'elle attende un peu et elle aurait pu déjeuner dehors sans se donner autant de mal. Et c’était justement de ça qu'elle avait honte. Du temps, du temps infini qu'elle avait mis à chercher à bloquer la porte. En vain. Elle bafouilla :
Ah ça euh… c’esteuh… humenfaitj’aieuhfgeiojpfjo… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, hein ?
Bien rattrapé. Non, pas "bien", mais rattrapé quand même. C'était l'essentiel. Il ne voulait pas de lait, même pas dans son café. Il buvait son café bien noir, comme un dur. Évidemment, quel genre d’adulte buvait encore du lait le matin ? Elle sourit et sortit enfin la brique de lait déformée de derrière son dos avant de venir rapidement vider son contenu dans un verre.
Elle attendait maintenant que le café de Chris soit prêt pour l’accompagner dehors. En jetant un coup d'oeil rapide dehors, elle se rendit compte que passer par la porte allait être maintenant plus compliqué. Le pot argenté qu'elle avait ramené bouchait effectivement les trois quart de l’entrée. Mais elle n’eut pas le courage de l’ôter. Elle fallait qu'elle l'oublie pour toujours, ce bloque-porte artisanal. Elle avait bien trop honte. Et bien trop mal au dos.
Elle allait d'ailleurs profiter de ce petit instant de silence pour s’étirer. Si son activité matinale l’avait déjà bien assez réveillée sans qu'elle ait besoin de s'étirer les muscles, cela allait lui permettre de faire craquer son dos, quasiment détruit par le poids de ce fichu pot de fleur. Enfin, Chris eut fini et ils purent aller déjeuner dehors. En chemin vers la table extérieure, elle lui demanda :
T’es toujours aussi matinal ou c’est juste aujourd’hui ?
Elle lui sourit avant de se prendre place sur une des chaises. Elle était contente de réussir à y faire rentrer ses jambes pour s'y installer en tailleur. Elle but une gorgée de lait. Il faisait définitivement meilleur que tout à l’heure, car elle ne frissonnait même plus. Se souvenant de sa réflexion de tout à l’heure sur l'âge de Chris, il fallait qu’elle lui pose la question. Après tout, c'était un moyen comme un autre d'engager la conversation, pas vrai ?
Dis-moi, t’as quel âge ? Pardonne moi d'avance si y’a une convention sociale pour ça, genre que ça se fait pas du tout de poser ce genre de question à un homme...
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Dernière édition par Laury le Jeu 15 Aoû - 0:14, édité 1 fois
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Sujet: Re: Frénésie matinale et bloque-porte artisanal - Chris Jeu 15 Aoû - 0:09
♠ Surprise : Petit Dej' ♠
~ Frénésie matinale et bloque-porte artisanal ~ ♦ feat Laury
••• Un cale-porte ? Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler.
Alors comme ça on joue les innocentes ? Cet air lui allait plutôt bien à vrai dire. Laury me semblait être une personne plutôt gentille. Je lui joua le père contrariait de voir sa fille mentir, avant de joindre mes rires au sien, en même temps qu'elle jeta un coup d'oeil au bloque-porte. Mais apparemment ma deuxième question la déconcerta. En effet, elle se mit à bafouiller avant de me sortir la fameuse réplique "pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer". Bien rattraper Mademoiselle, mais cela ne répond pas à ma question. Et apparemment je n'aurais jamais de réponse, puisqu'elle sortit enfin la brique de lait qu'elle essayait de me cacher depuis tout ce temps derrière son dos, et en versant la fin de contenu dans son verre. J'en profitai à cet instant pour me retourner vers mon café, il devait être chaud maintenant. J'attrapai donc la cafetière, et me versa une tasse pleine.
Laury, après s'être étirée, m'ouvrit le pas vers la table extérieure. Ce bloque-porte, ou plutôt ce gros pot argenté était vraiment imposant et obstrué quelque peu le passage, mais nous réussîmes à passer quand même. Je l'enleverai tout à l'heure, après notre petit déjeuner. Sur le chemin Laury me questionna sur mes habitudes matinales.
••• Tu es toujours aussi matinal ou c'est juste aujourd'hui ?
Je serais bien tenté de dire que c'est habituel, mais à vrai dire, c'étair plus compliqué que cela. En effet, ici nous n'avions aucune notion de temps en dehors du soleil. Et je n'étais pas franchement doué pour déduire l'heure par rapport à l'endroit où se situer le soleil. Il faudrait songer à jour à construire un cadran solaire ici, se serait bien utile je pense !
« Je ne me lève jamais tard, mais je ne serais te dire si c'est aussi tôt ou aussi tard qu'aujourd'hui puisque nous n'avons pas d'heure. Je ne serais pas étonnée que je sois souvent debout à cette heure-ci ici... enfin façon de parler, hein ?»
Lorsque nous arrivâmes à la table, nous prîmes place l'un en face de l'autre, elle assit en tailleur, moi normalement. Chacun bu une première gorgée de notre boisson respective. Puis Laury ouvrit la conversation.
••• Dis-moi, t'as quel âge ? Pardonne moi d'avance si y'a une convention sociale pour ça, genre ça se fait pas du tout de poser cette question à un homme...
Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un petit rire à propos de sa fin de phrase. Où est-elle allée me chercher une convention sociale pareille ? Les seules qui existent à ma connaissance sont : un homme ne doit pas demander son âge à une femme et... Ah ben non en fait y en a qu'une. En tout cas cette question concernée mon âge... Je n'étais pas si étonné que ça. Je me doutais en venant ici que j'intriguerais les plus jeunes. Je lui souris avant de lui répondre.
« J'ai 33 ans mad'selle ! Et pour ta convention sociale, c'est moi qui ne doit logiquement pas te demander ton âge. Mais je serais curieux de le savoir tout de même. »
Je me contentai de lui faire un clin d'oeil avant de boire une nouvelle gorgée de mon café. On était bien ici, un bon endroit pour discuter... Le soleil était là, la température était agréable, me manque juste mes lunettes de soleil mais heureusement pour moi, j'étais dos à soleil.