Au revoir avec Félix et Chris

Messages : 5001 Date d'inscription : 12/08/2007

Messages : 439 Date d'inscription : 11/07/2011

Premier SAS de l'aventure. J'ignore si je dois m'en sentir flatté ou non. Peut-être aurais-je préféré prendre le risque de quitter cette maison plus tôt. Peut-être aurais-je aimé sortir plus tôt. Au début. Avant de révéler mon secret, avant de m'attacher avec tout ces gens. Pas tous, n'abusons pas quand même il y avait de sacré têtes de cons dans cette maison. Non. Il n'y avait vraiment pas un grand nombre de personne que j'appréciais, mes ces derniers étaient devenus beaucoup trop important pour que je ne craigne pas de les quitter ce soir. En particulier deux. Un jeune homme et une femme. Deux personnes qui m'avaient accompagnés depuis le début de l'aventure. Deux personnes qui n'avaient cessés de me soutenir dès lors qu'ils avaient appris à mieux me connaitre. Appris à dépasser cette putain de carapace que je m'étais crée il y a de cela des années déjà. Quand j'ai appris que j'allais y passer. Quand j'ai réalisé que je ne pourrais jamais dire adieu à tout le monde parce que j'ai pas le coeur attaché avec assez de fermeté pour être capable de faire face à autant de pitié dans les yeux de tout le monde. Secret Story, c'était peut-être une mauvaise idée. Maintenant j'en payé le prix. Un coût salé, trop amer pour un coeur fragile comme le mien.

Nous sommes tout les quatre dans le SAS. Chris, Ryan, Laury et moi. Ce soir, deux membres du groupe jardin quitteront l'aventure. Ce soir, je devrais de toute façon dire au revoir. Je n'étais jamais rentré dans le SAS avant, même pas pour embrasser une dernière fois un candidat sortant. Parce que je n'avais jamais ressenti le besoin de leur dire au revoir. Parce que les plus importants étaient toujours restés. Aujourd'hui, ce soir, c'est moi qui risquait de partir. Et je crevais de trouille. La Voix de Benjamin nous parvient alors que je lève les yeux vers la caméra nous filmant. Je sais que des centaines de gens nous regarde, nous observe, rit de notre situation. Je stress, je n'ai pas envie de partir et c'est tellement contradictoire avec ma façon d'être que j'en rirais presque. Mais j'ai tout sauf envie de rire. Je dépasse les autres candidats d'une bonne dizaine de centimètre alors que la nervosité les terrasse eux aussi. Benjamin plaisante, passe sur chacun de nous en nous rappelant rapidement notre parcours, notre aventure. Il arrive à moi, il évoque Owen, il évoque mon secret, la réaction de Fred, le lien qui s'est tissé depuis. J'affirme avec nervosité, colère aussi. Je ne comprend pas ma nomination...

Ryan rentre. J'entend les autres candidats crier à son retour. Peut-être est-il apprécié le gars à la choucroute finalement...comme quoi, je m'étais surement trompé intégralement sur les capacités mentales du public...Je regarde Chris et Laury. Soit c'est eux, soit je pars. Et cette optique ne me va pas. J'aurais aimé rentrer, là, tout de suite. Puis Benjamin accentue le suspens. Il plaisante à nouveau, nous sort une blague pourrie. Une blague dont je me passerais. J'ai envie de jurer. De lui lancer les plus belles insultes que j'ai jamais connu. Mais je ne peux pas. Car on est à la télévision. De longues minutes, je suppose une coupure pub. Mon pied tape sur le seul alors que mes doigts s'enfoncent dans mes paumes. Je peux pas contrôler ça. Je pourrais plus. Mes paupières clignent rapidement alors que j'essaie de me calmer. Mais j'peux pas. Ça va passer. Ça passera quand mon cerveau pourra à nouveau gérer cette bouffé de peur. Mes mais se calment doucement, ma tête aussi. Je respire profondément alors que Benjamin revient a nous. Une plaisanterie. Deux plaisanterie. Et la sentence...

Laury soulagé, elle rentre dans la maison et moi je reste là, les bras ballant. Je suis choqué. Ma bouche s'ouvre pour dire quelque chose mais j'peux rien dire. Parce que je peux pas partir. Pas là, pas maintenant.

Messages : 152 Date d'inscription : 04/07/2013

Au revoir avec Félix et Chris.
ft. Everyone

Premier SAS pour Felix mais j’étais plutôt confiant pour lui. Il allait s’en sortir, oui, il ne pouvait que s’en sortir. Le deuxième garçon le plus sexy allait rejoindre le premier garçon le plus sexy, ça ne pouvait pas en être autrement. En parlant de ce sondage bien que je sois très flatté d’être le premier sur le coup ça m’a fait rire un peu, il n’y avait qu’ici que ça pouvait arriver. A l’extérieur, j’ai pris tellement de râteaux dans ma vie que je pourrais être jardinier… Mais heureusement après de nombreux râteau, j’ai enfin trouvé ma moitié. Ça a été vraiment long mais ça en valait vraiment la peine. C’est pourquoi, il ne devait pas partir aujourd’hui, qu’il ne pouvait pas partir aujourd’hui. Oui, j’étais assez naïf pour croire qu’on allait faire la finale ensemble ou qu’on soit tous les deux éliminés le même soir. J’imaginais bien à quel point il devait être stressé, nerveux. Tout cela me faisait rappeler mon premier SAS, la première semaine de jeu. C’est sûr que pour moi, c’était beaucoup moins stressant et ça le sera toujours. J’aurais aimé être à ses côtés, lui serrer fort la main pour l’encourager, pour faire disparaître sa nervosité. Moi-même, je ne pouvais pas rester en place, à attendre comme ça devant cette grande porte. Je devais bouger et toute cette attente m’avait légèrement creusé l’appétit. Pendant ce qui semblait être la coupure pub, je suis allé me chercher une pomme mais en revenant à ma place, la porte du sas est grande ouverte et Felix est toujours dedans avec Chris. Felix allait partir. Felix est éliminé. Blocage. Ma pomme m’échappe de mes mains pour lentement rebondir sur le sol au ralentit. Un rebond, deux rebonds… Non, ça ne pouvait pas être possible, pas lui il ne pouvait pas partir. Non… Je… Rapidement, je me dirige vers lui, j’empêche mes larmes de couler, il ne devait pas me voir pleurer, pas cette fois-ci, ça ne le ferait souffrir que davantage. Je l’entoure de mes bras, mes mains s’accrochent à son haut, mes lèvres se plaquent sur les siennes. Dernier baiser, derniers contacts avant séparation. Moi dans cette maison et lui à l’extérieur. Je m’accroche à lui, je ne veux pas qu’il parte. Je sens bien les candidats derrière moi voulant dire au revoir à Felix. Mais je ne veux pas leurs laisser. Je veux être égoïste. J’ai juste envie qu’on nous laisse seuls, tous les deux. Pas de caméras, pas de direct, pas de gens derrière leurs écrans à nous regarder. Laissez-le-moi s’il vous plait. Je ne me vois pas passer mes journées sans lui dans cette maison. L’aventure sans lui ne sera plus la même. Je ne sais pas si j’aurais la force de continuer. Me réveiller chaque jour sans lui à mes côtés. Ne plus m’endormir sous le bruit de sa respiration. Trouver un oreiller froid en me réveillant. Je détache mes lèvres des siennes, mes mains remontent jusqu’à son cou, je le regarde dans les yeux, je dois dire quelque chose, mais les mots me manquent. Je suis trop bouleversée, je ne sais pas si je pourrais encore retenir mes larmes si je commence à parler. Je ne me suis pas préparer à son départ. Je prends une grande inspiration comme pour m’encourager.

- Je continuerais l’aventure pour nous deux. Je gagnerais. Pour toi. Pour moi. Toi, soi fort à l’extérieur. Je t’aime.

Mes lèvres effleurent les siennes une ultime fois. Je lâche prise. Il ne devait pas rester grand-chose de la seule minute accordé. Je dis quand même au revoir à Chris avant de retourner dans le jardin, laisser les autres allers vers Felix. Dès que je pose un pied hors du SAS, je commence à trembler, les larmes que j’ai retenues jusqu’à présent coulent à flots. Je glisse le long du mur, mes genoux recroquevillés contre mon torse, ma tête enfoui dans mes mains. Mes larmes ne veulent pas s’arrêter. Pourquoi le public ne l’a pas sauvé ? Ça les amusent donc de jouer à ça ? De séparer deux êtres qui s’aiment et voir comment ils le vivent ? J’ai l’impression que nous sommes là justes pour satisfaire le voyeurisme de l’être humain. Ça me dégoûte. Je donne un coup de poing au pied du transat devant moi, la douleur s'empare de moi, je saigne mais je m'en fous, j'ai besoin extérioriser.

.pinklemon

Messages : 439 Date d'inscription : 11/07/2011

La haine, l'incompréhension. Je ne parviens pas à comprendre pourquoi je reste dans ce SAS en compagnie de Chris. C'est pas possible. Pas lui. Pas moi. Je ne veux pas m'en aller et je n'en reviens pas que j'en suis arrivé à ce point. Au point de non-retour. A cet instant où mon seul désir est de retourner dans cette baraque. Une maison remplie de gens inintéressants et stupides. Je ne veux pas la quitter. Parce qu'aussi inutiles et superficiels que peuvent être certains, il y en a deux qui me donnent envie de rester. Pour pouvoir les soutenir quand leur secret seront révélés. Quand ils auront besoin de soutien, quand ils iront bien et moins bien. Est-ce que tout ça s'arrêtera ? Est-ce ça, ce que j'ai vécu, est-ce que tout s'effacera ? Je ne veux pas partir. Je veux rester, pour pouvoir goûter à ce que je ne vivrais plus jamais. Profiter de ce que je finirais par oublier inévitablement.

Et puis la peur. Cette foutu peur qui s'éprend de mes muscles et de ma tête dès que je réalise que je vais vraiment quitter la maison. La peur qui s'insinue dans chaque pore de la peau pour enfler et m’étouffer. Que va-t-il se passer maintenant ? Est-ce que l'on va m'oublier ? Est-ce que Fred et Owen vont tirer un trait sur mon existence dès que j'aurais posé le pied sur le plateau du prime ? Aurais-je au moins le droit de leur parler ensuite comme d'autres l'avaient déjà fait. Parler quelques instants avec Fred, pour pouvoir lui dire à quel point je l'admire, à quel point elle est devenu importante. Lui dire que je la soutiens, que je ne veux que du bonheur à son égard, que je lui souhaite tout le bonheur du monde avec Ana. Lui dire que peu importe ce qui l'attend dans la maison, je suis là, dehors, à la regarder et à la soutenir. Parce qu'elle a réussi à m'arracher des sentiments d’amitié, d'affection et de tendresse. Elle a réussi à s'accrocher à cette parcelle de mon coeur que j'avais fermé en apprenant pour ma maladie. Parce que voir le regard de pitié de mes anciens amis me faisait trop mal, beaucoup trop mal. J'étais condamné, je ne le savais que trop bien. Je n'avais pas besoin d'eux et de leur pitié pour m'en rappeler. J'ai encore du temps, plusieurs années. Inutile de les encombrer de sanglots et de longues heures d'abbatement. Je voulais vivre. Vivre jusqu'à ce que je ne puisse plus. Parler à Owen. Lui dire que je ne m'attendais pas à le rencontrer. Que quand j'ai aperçu sa silhouette depuis le jardin le soir de mon arrivé, je ne m'étais pas douté m'attacher à ce point. Je ne m'attendais pas à tomber amoureux.

Les portes s'ouvrent sur Owen et j'ouvre instinctivement mes bras pour réceptionner son corps frêle et agile contre le mien. Mes bras l'encerclent, s'agrippent à son corps, à ses vêtement, à tout ce qui pourrait être apte à s'accrocher à mes phalanges. Des phalanges qui deviennent blanches car mes mais se bloquent, les muscles déconnent et mes ongles transpercent la paume de mes mains. Je n'y fait pas attention. Principalement car je n'en sais rien, trop occupé à transmettre ma peine et ma colère par ce baiser. Je dois dire au revoir. Je dois lui dire au revoir, je dois tourner le dos à Owen. Je dois profiter de cette minute. Je ne peu pas la gaspiller en m'attardant sur mon cerveau qui déconne. Je sens mes joues s'humidifier alors que des larmes viennent s'immiscer entre nos lèvres. L'émotion gagne chaque parcelle de ma peau alors que ma respiration et mon coeur n'en font qu'à leur tête.

"Je continuerais l’aventure pour nous deux. Je gagnerais. Pour toi. Pour moi. Toi, soi fort à l’extérieur. Je t’aime." ses mots me touchent, s'écrasent contre mes tympans pour faire battre à tout rompre mon coeur déjà déstabilisé. Et c'est là que je réalise. Je réalise ce qu'il dit, ce qu'il avoue. Je réalise que c'est la première fois qu'il me le dit. Mon visage est brumeux, haineux, en colère, mes larmes chaudes brouillent ma vue alors que je le sers fort contre moi. "Je t'aime. Je t'attend. Promis, je ne pars pas." Je ne partirais pas. Même si demain la maladie me décime, même si les symptômes ne cessent d'augmenter en manifestation. Je resterais à l'attendre. Parce que je l'aime. On se lâche et il quitte le SAS alors que je vois son visage se crisper sous le coup des larmes. Un sanglot me transporte alors que je me tourne vers Chris. C'était injuste. On aurait pas dû rester dans ce putain de SAS.

Messages : 3060 Date d'inscription : 24/07/2010

Ce n'est qu'un au revoir

Chris. Félix.

Plus les semaines avançaient et plus les départs étaient difficiles. Les personnes qui partaient avaient partagé notre vie pendant des semaines, nous avions ri ensemble, nous avions pleuré ensemble, et surtout nous avions vécu ensemble. Et l’on n’oublie pas les personnes avec qui l’on vit. Et plus le temps passait, et plus je me rendais compte que la fin approchait, et qu’un jour viendrait où à mon tour je quitterais cette maison. Et je savais que ce moment approchait un peu plus chaque jour, un peu plus chaque semaine, un peu plus à chaque départ. Deux départs par semaine, c’était trop pour nos nerfs. Et les affinités étaient vraiment devenues importantes avec le temps. Sur les personnes nominées, je ne voulais en voir partir aucunes, parce que j’avais eu mon moment avec chacun d’eux. Avec chacun d’eux, j’avais ressenti quelque chose de particulier. Et je ne voulais pas les voir partir loin de moi. Je ne voulais pas les voir s’éloigner de moi. Mais il le fallait, c’était le jeu, ce jeu stupide auquel nous avions accepté de jouer et qui se jouait de nous. Ce jeu qui nous bouffait, ce jeu qui nous détruisait autant qu’il nous faisait vivre. Ce jeu auquel nous ne jouions plus depuis longtemps, parce que nous en avions changé les règles, en espérant que les moments ne s’arrêteraient jamais. Que le temps s’arrêterait et que tout continuerait plus tard. Que tout continuerait plus loin. Et le SAS qui refuse de s’ouvrir pour nous les laisser.

Et ce SAS qui s’ouvre pour faire rentrer Ryan. Le stress monte encore d’un cran. Je crie avec les autres pour le recevoir, il sautille dans tous les sens, l’élan de la jeunesse et la fouge de l’espoir. Une semaine supplémentaire avec nous. Une semaine supplémentaire que l’on partagera. Puis la porte qui se referme, le stress qui monte d’un cran. La révélation ne va pas tarder. La porte qui s’ouvre à nouveau et Laury qui entre et courre vers nous. Je l’attrape dans mes bras et la serre le plus fort que je peux. Je la serre autant que je serre ma peine de voir Chris et Félix partir. Je refuse de les laisser partir. Je vois Owen qui court vers le SAS pour voir Félix. Ce moment qui n’appartient qu’à eux, ce moment qu’ils partagent. Ce moment qui est le leur. Je ne veux et je ne dois pas le briser. Parce que je me rends compte qu’à leur place, ça aurait pu être Ana et moi, et je comprends que je ne l’aurai pas supporté. Je comprends que je n’aurai pas supporté de la perdre comme lui le perd. Parce que l’extérieur nous fait peur et qu’on ne sait pas ce qui va se passer.

Mes pas me portent vers le SAS, sans que je m’en rende vraiment compte. D’abord une démarche lente, puis je me mets à courir, comme si le temps allait me manquer, comme si rien n’importait plus que cet instant. J’arrive devant Chris et je le regarde. Un instant simplement. Je suis heureuse de savoir qu’il va retrouver sa femme et sa petite fille chérie. Un sourire éclaire mon visage, alors que les larmes baignent mes yeux. Et je le prends dans mes bras. Parce qu’à mes yeux il a compté. John-Edouard, celui que je trouvais si beau par la vitre, celui qui m’a vu craquer devant cette supérette mais qui n’a rien dit, et celui avec qui j’étais restée coincée. Et celui qui m’avait révélé son secret, celui qui nous l’avait révélé à tous, celui qui nous avait parlé de sa femme et de sa fille. Celui qui était le plus âgé de tous, mais le plus jeune de tous. Je me sentais plus proche de lui que de beaucoup d’autres candidats. Pour tout un tas de raisons. Pour son âge, pour son histoire et pour sa manière d’être. Et j’appréciais cet homme pour tout ce qu’il était. Et il fallait qu’il le sache. On n’aurait jamais du te prendre sept ans de ta vie… Embrasse ta femme et ta fille, sois heureux avec elles, pour elles… Tout ira bien maintenant Christophe… Ce sont ces mots que je lui prononce parce que ce sont ceux que j’aurai aimé qu’on me dise.

Enfin je m’éloigne de lui, et je lui souris encore. Et je me tourne vers Félix qu’Owen a enfin lâché. D’un tout petit pas, je m’approche de lui. Il n’y a parfois rien à dire, qu’à agir. Et je le prends dans mes bras, encore une fois, comme cette fois-là. Je sais qu’il comprendra tout ce qui passe dans mes bras. Dans mes bras trop petits pour lui. Dans mon corps trop frêle pour lui. Dans ma chaleur hésitante. Tu n’es plus seul désormais… plus jamais seul… Il faut qu’il le sache, qu’il n’est pas seul, qu’il n’est plus seul. Parce que parfois on l’oublie trop facilement. On oublie que les autres sont là, on oublie qu’ils nous soutiennent et on oublie que nous ne sommes pas seuls dans ce monde. Et parfois un mot, rien que de l’entendre, de se l’entendre dire, cela suffit.

Je finis par le lâcher et par m’éloigner. Je laisse la place aux suivants. Le corps au bord des lèvres. Et je vais la rejoindre. Parce que maintenant, plus que jamais, j’ai besoin de sa chaleur, j’ai besoin de la sentir près de moi. J’ai besoin d’Ana.

» Un RP avec Mister Chris ?

Au revoir avec Félix et Chris

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