Je suis en finale. Dernière semaine au sein de la maison. Dernier niveau. J’ai cru que la dernière semaine n’arriverait jamais. Ces derniers jours étaient particulièrement long, pas que mes camarades étaient ennuyeux loin de là. La preuve, il y a eu un peu d’action, certes pas digne d’un film de James Cameron mais tout de même. C’est ça quand on vit dans une maison sans internet, sans télévision, bref tous les trucs électroniques qui nous servent de divertissement dans la vie de tous les jours, une simple dispute et tu fais ta semaine. Pas que j’en sois friands, non je ne suis pas ce genre de personne à aller chercher du pop-corn pour assister à la scène. Enfin je peux être ce genre de personne, celle qui va chercher du pop-corn parce que c’est bon mais ensuite je vais autre part. Je suis plutôt peace and love, faites l’amour pas la guerre, les capotes sont moins chères que les bombes nucléaires. Combattons la crise économique les amis ! Ce n’est pas cool les querelles surtout quand on fait partis d’un des protagonistes. Mais si on me cherche on me trouve, on me trouve même habiller en couleur pétant avec un panneau clignotant : ouais je suis là, dude ! Je ne dis pas que Fred’ m’a cherché oh ça non je crois même que c’est moi qui l’ai fait indirectement et involontairement. J’enchaîne les bourdes avec elle pourtant je n’ai rien contre elle au contraire, par contre en ce qui concerne mes cordes vocales, je ne peux pas en dire autant.

L’aventure sans Felix ce n’était plus pareil. Les premiers jours sans lui avaient et affreusement difficiles. Mais j’ai fini par me ressaisir parce que rester déprimer ne donnera pas envie aux public de voter pour moi et je ne pourrais pas gagner cette émission télévisée or je voulais gagner pour moi, pour Felix, pour nous. Et surtout parce que si j’avais été à sa place, je n’aurais pas voulu le voir constamment triste à la télévision.

Alors que j’étais sous la douche en train de penser à tout cela, un truc me revint en pensée, j’avais oublié mon sweat dehors dans le jardin. D’ordinaire cela n’aurait pas d’importance mais hier soir il avait plus donc il y avait de grandes chance que ce soir aussi il pleuve. Et ce serai dommage que encore demain, je sois dans l’impossibilité de mettre on sweat parce que il sera en train de sécher, surtout qu’il commence à faire froid ces temps-ci. Rapidement, je sors de la douche, m’habillant en quatrième vitesse et me séchant les cheveux parce que si je le fais pas j’imagine déjà a mère gueuler derrière sa télévision car son petit petiot n’a pas sécher ses cheveux avant de sortir de dehors et que du coup, il risque de tomber malade. Ah les mères, je vous jure…

Une fois dans le jardin, j’avance vers le transat où repose mon sweat alors que je fais quelques pas je me rends compte qu’il y a du mouvement à ma gauche. Tiens les anciens, je continue d’avancer avant de vraiment réaliser ce que je venais de voir. Oh mon Dieu ! Les anciens candidats ! FELIX ! Je me précipite vers ce dernier pour le serrer fort dans mes bras. Il m’avait tant manqué, son odeur, sa présence. Je ressers mon étreinte, j’enfouis mon visage dans son cou et m’imprègne de son odeur qui m’avait tant manqué.

Pas la peine de prévenir les autres que les anciens sont là, ils le remarqueront bien qu'il y a du mouvement à l’extérieur, je veux dire quand t’es chez toi tu vois bien quand y a un cambrioleur qui rentre dans ton jardin, t’attends pas qu’il te dise : coucou je suis là. À moins qu’il veut se la jouer en mode Saw : On va jouer à un jeu, à chaque battement de ton cœur je te vole un truc alors entre mourir riche et vivre pauvre à toi de choisir.