Good morning Sweetheart !

La soirée se termine peu à peu et je n'ai toujours pas troué mon étoile contraire. Je suis pourtant allais buzzer, le coeur plein d'espoir et finalement, bim, non, je n'avais toujours pas trouvé mon étoile. S'en était presque déprimant. J'avais espéré jusqu'au bout pouvoir entrer dans la maison et profiter d'une bonne nuit de sommeil après toute l'agitation de la journée, du prime, de l'entrée dans la maison et de cette première soirée auprès des autres habitants. Je n'avais pas pu parler avec tout le monde donc je ne connaissais pas encore les prénoms de tout mes petits camarades. En revanche, j'avais pu passer quelques instants avec Peter, Jenna et Charlie. Vraiment peu de temps car très vites la soirée s'était fini. Les chanceux qui avaient trouvé leur étoile s'étaient introduis dans la maison et je m'étais tourné vers le buffet pour pouvoir attraper une dernière poignet d'apéritif. Je n'avais pas mangé des masses mais mon appétit s'en était allé. Je m'asseyais sur le banc, ôtais mes chaussures et laissais échapper un soupir de soulagement. Les talons...une torture d'autant plus cruelle que les pointes ! Je posais les chaussures au sol et m'étirais dans tout les sens. Puis, la question. Où allais-je dormir ?!

± ± ±

La chaleur de juillet venait se coller contre ma peau alors que mes yeux tardèrent à s'ouvrir. Je me souvenais très vite d'où je me trouvais. La maison des secrets. Précisément ? Allongée sur la table de la terrasse. Ha ha...ouai. Je me redresse, assise sur cette longue table bleu, les jambes allongées et les cheveux emmêlés suite à cette première nuit dans la maison. Un bâillement m'échappa alors que je bénissais la production d'avoir placé cette table à l'ombre.  
- God Damnit, je meurs de faim. laissais-je échapper alors que je ne bougeais pas d'un pouce. Pourquoi ? La flemme.

La soirée de la veille avait été très mouvementée, l'arrivée ici, l'excitation, le stress, la joie, les discussions qui s'étaient éternisées jusque tard dans la soirée... Lorsque l'heure de se coucher était venu j'avais été très reconnaissant envers Malia de m'avoir désigné comme étant son étoile contraire. Cela ne m'aurait pas gêné de dormir dehors. Je savais que Art l'avait fait, en solidarité avec les autres. Mais étant donné la fatigue accumulé j'étais quand même heureux de pouvoir dormir dans un vrai lit avec la climatisation et le silence presque total étant donné que la plupart des autres candidats étaient dehors. Je ne suis pas quelqu'un d'égoïste mais pour le coup je ne pouvais pas trop laisser ma place à quelqu'un d'autre. Le matin, je me levais en fin de matinée avec une faim de loup. Je n'avais pratiquement pas mangé hier soir, j'étais trop tendu, je n'avais pas eu le temps d'avaler grand chose. Je me levais, prit une petit douche rapide, enfilais des vêtements pour éviter de continuer à me balader en serviette comme hier soir, quoi que vue la chaleur j'aurais pu, puis allais dans la cuisine et farfouillais dans les placards. Apparemment j'étais le premier à être levé dans ceux qui dormaient à l'intérieur. Tiens d'ailleurs comment allaient faire ceux de l'extérieur pour manger ? Bon bah au cas où ils n'ont rien je vais sortir quelques trucs. Je pris un plateau et y installais un paquet de céréales, une brique de lait, une bouteille de jus d'orange, du pain, du nutella et de la confiture. Quelques bols et tasses sur le plateau et c'était bon. Je sortis et me dirigeais vers la table où je vis une fille couchée dessus. Les cheveux noirs emmêlés un dans tous les sens, la peau bronzée, c'était Alexy. J'avais retenu parce que j'avais un peu discuté avec elle hier soir. Amusé de la voir dans une position pareille, je m'approchai tandis qu'elle se redressait sortant de son sommeil.

« Plus confortable qu'un transat ? »

Demandais-je avec un sourire, debout à côté d'elle, le plateau dans les mains.

Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle crie. Mais alors pas du tout. Déjà je n'avais pas été particulièrement discret en sortant de la maison et en me baladant dans le jardin. En plus on m'avait toujours dit que j'étais du genre brute, quand j'habitais encore avec mes parents et que je dormais au deuxième étage, que je devais descendre les escaliers le matin pour aller en cours, ma mère pétait un plomb parce qu'on m'entendait à 3 kilomètres à la ronde. J'étais plutôt un chien genre Saint Bernard que chat si vous voulez mon avis. Alors je pensais qu'elle m'avait entendu venir. Mais non, et quand je lui avais lancé ma réplique sur les transats, elle cria. Genre vraiment. Pas pour rigoler tu vois. Je haussais les sourcils, les yeux arrondis, mais tout de même un sourire amusé aux lèvres. Parce que même si on fait pas exprès c'est toujours drôle de faire peur à quelqu'un.

« T'inquiètes j'vais pas te manger, au contraire je t'apporte de quoi te sustenter. »

Dis-je tandis qu'elle semblait encore sous le choc de sa frayeur. Elle me répondit pour les transats c'est trop facilement transportable.

« Oh j'pense que pour l'instant on se connait pas assez pour faire ce genre de conneries. Attends deux trois jours avant de penser à ça. »

Elle regardait mon plateau avec insistance. J'entrepris donc de le poser sur son lit, enfin la table. Et ouvris grand les bras.

« Fais toi plaiz ! »

Dis-je, puis je pris une chaise et m'installais à la table. Parce que mine de rien moi aussi j'avais grave la dalle.