Feu de Camp - Everybody

Messages : 485 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28 Localisation : Paris

Deuxième semaine dans la maison des secrets, j'étais pas nominé et garanti d'y passer une troisième semaine. Mais je flippais un peu. Ouais, quand même. Mon étoile contraire était nominée et je savais pas ce que ça voulais dire pour moi. En plus de tout j'avais eu au moins 150 buzz rien que sur moi... Je sais, j'abuse avec le nombre, mais jsais pas. 150, ça me parait bien comme chiffre. Exagéré mais pas trop non plus. Bref.

Ah oui aussi, personnellement, je m'amusais bien. Bon, je suis pas trop piscine et tout le bordel, mais à tenter mes rôles, mes propres rôles sur mes colocataires, ça me fendait la poire. Mais j'avais tout de même l'impression que la maison était so boring. Du coup, j'avais décidé de réunir comme la veille, tout les habitants dans le salon histoire de faire un petit jeu. J'avais pris au préalable la voix de La Voix et j'avais crié :

"ICI LA VOIX ! TOUT LES HABITANTS DANS LE SALON POUR UNE ANNONCE DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE !"

Une fois que tout les candidats de cette saison 8 était assis, je décidais de me lancer. Il était temps d'expliquer les tensions, de créer les conflits, car oui, c'est ça qui fait Secret Story, Secret Story c'est pas tout beau tout rose. On va jouer au jeu de la vérité ce soir (Je ne suis définitivement pas mythomane, désolé Jena ). Action ou vérité? Un jeu de gonzesses. Pour moi, ce soir, il y aura toute la vérité, pas de tabou, juste la vérité.

"Heureux que vous soyez tous là. Chacun son tour, nous poserons une question à la personne de notre choix qui devra y répondre honnêtement. Et j'insiste sur le honnêtement. Ensuite, celui qui recevra la question en posera une autre et ainsi de suite. Ca rajoutera un peu de piment dans cette aventure, car bizarrement, on vit en colocation depuis deux semaines, mais il y en a ici avec qui je n'ai jamais discuté. On va commencer maintenant les amis :

Première question, et non des moindres ! Art, je te vois assez proche d'Ely ces derniers temps. Dis moi, simple amitié ou début d'idylle?"

[HG : Au lieu de tous faire des rp isolés, ce serait sympa qu'on participe tous à un sujet pour une fois autour d'un petit jeu sympathique, ça rajouteras des relations et de la profondeur à notre belle histoire.]

Messages : 252 Date d'inscription : 15/07/2013

Feu de Camp
avec tout le monde

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Rassemblement. Orchestré par Stanley. Stanley expliquait. Et Art l'écoutait parler, beaucoup, longtemps. Stanley, avec toute sa bravoure, sa confiance, leur avait proposé à tous de jouer un jeu. Le jeu de la vérité. "La vérité", un mot qui fit sourire Art. Parce qu'il s'était fait à l'idée qu'elle n'existait pas, qu'elle n'existerait jamais ici. Pas à Secret Story. Pas dans ce jeu où le but était de la cacher. Et pourtant, c'était à son tour. Stanley lui avait posé la première question, la première vérité, et il fallait qu'il réponde. Qu'il soit honnête, qu'il ne mente pas. Qu'il dise la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Mais comment dire la vérité quand on l'ignore ?

Art sentit ses joues devenir rouge. Un regard perdu. Ses yeux qui se posaient partout, qui cherchaient de l'aide. En vain. Parler d'Ely, qui était assise à côté de lui. Parler d'elle comme si elle n'était pas là. Qu'aurait-elle répondu à sa place ? S'était-elle déjà posé la question ? Parce qu'Art, lui, ne se l'était jamais posé. Panique. Amour ou idylle. Art et Ely n'en avaient jamais parlé. Art n'y avait jamais pensé. Parce que ce moment qu'ils avaient partagé, tous les deux, dans le noir, loin de tout, n'avait pas eu l'air réel. Du moins pas jusqu'à ce soir. Comment dire la vérité quand on l'ignore ?

Euh… Par "idylle" tu veux dire, euh… ou… ? Euh bah… non. Enfin non. Non, on est pas un couple.

La vérité comme il la voyait. Sa vérité personnelle. Un silence. Un long silence. Tous ces regards encore posés sur lui, comme s'ils s'attendaient à ce qu'il dise plus. Qu'il approfondisse. Il ne pouvait pas. Il avait tout dit. Tout ce qu'il savait. Il ne pouvait pas dire plus. Il n'en savait pas plus. Dans ce silence maladroit, ses yeux balayèrent la pièce du regard une deuxième fois, s'arrêtant cette fois sur Stanley. Et soudain, Art se rappela de ce qu'il avait dit. "Celui qui recevra la question en posera une autre et ainsi de suite"

Oh, oui c'est vrai, il faut que je pose une question ? Euh… Jena, qui est-ce que tu trouves le plus à ton goût dans la maison ? Enfin ça me regarde pas... pas du tout même, mais bon, c'est un jeu donc… euh voilà...

Feu de Camp.

+ Jena feat Everybody +

Je ne sais pas si à l'heure actuelle je dois ressentir de la joie ou de la tristesse. De la joie parce que je n'avais pas été nominée. De la tristesse pour ceux qui l'étaient. En réalité je n'avais pas vraiment de raison d'être triste, car parmi les quatre nominés, il y en avait trois avec qui je n'avais presque partagé aucun moment, ne serait-ce qu'une discussion un peu plus longue que deux ou trois phrases. Par contre il y avait Lucas... je vous avoue que j'aurais un petit pincement au coeur tout de même s'il venait à partir.

Pour rompre avec l'ambiance qui s'était installé après l'annonce des nominés de la semaine, Stanley avait décidé de réunir tout le monde dans le salon. Il avait d'ailleurs tenté d'imiter la voix de la Voix. C'était pas dès plus réussi mais tout le monde était tout de même venu. Je ne sais pas si la Voix allait beaucoup apprécié cette usurpation d'identité durant la semaine de la terreur. Nous verrons bien si la sentence tombera ou pas.
Le but de cette réunion improvisée ? Lancer un jeu de questions afin de faire régner la vérité. C'était assez paradoxal, vouloir savoir la vérité dans une maison où règne le mensonge, le mystère et les secrets. De plus rien ne nous garantissait que tout le monde se prêterait réellement au jeu et dirais la vérité, rien que la vérité.

Stanley avait d'abord décidé de poser une question à Art. Il voulait savoir ce qu'il y avait vraiment entre Ely et Arty. Nous n'avions pas eu encore le temps de parler de cela tout les deux. Pourtant nous adorons parler de tout et rien, de ce qu'il se passe dans la maison, etc... tel des vieux amis d'enfance. Moi j'espérais à tout prix passer à l'as ou, si je devais vraiment y passer moi aussi, j'espérais ne pas tomber sur une question embarrassante ou en rapport avec mon secret. Malheureusement pour moi, une fois finie de répondre à la question de Stanley, Art me choisi moi pour une question qui semblait du même genre que la première. Les premières affinités qui semblaient se créer en cette fin de deuxième semaine semblaient intéresser bien plus qu'autre chose.

« Comme tu le dis Arty, ce n'est qu'un jeu. Je ne vais pas vous le cachez, et je pense que le principal intéressé ne sera pas surpris de ma réponse, mais j'ai une attirance pour Lucas. »

Je lançais un regard vers ce dernier afin de voir sa réaction avec un léger sourire. Puis je faisais un tour d'horizon de tout le monde, avant de revenir à Art. Il semblait un peu gêner d'avoir dû me faire dire cela devant le restant de la maison, mais moi cela ne me poser aucun problème. Après tout on était ici pour jouer, et puis je ne vois pas pourquoi je devais m'en cacher. On a tous le droit d'avoir une attirance pour quelqu'un.
C'était maintenant à moi de poser une question à quelqu'un et j'avais l'embarras du choix. Je n'avais pas préméditer ma cible si on peut dire ça comme ça. Je refaisais un rapide tour d'horizon de tous mes colocataires. Pas facile de faire un choix... Je me tournais finalement vers Charlie.

« Charlie ! Quel membre de la maison te manquerait si il venait à quitter l'aventure avant toi, ou si tu venais à partir avant lui ? »

Messages : 456 Date d'inscription : 04/07/2013 Age : 32

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Messages : 5001 Date d'inscription : 12/08/2007

L'île Saint-Hélène

Secret Boat

Feu de Camp - #LaVoixSèmeLaTerreur

+ Jena feat Everybody +

Lorsque j'entendis le son de La Voix retentir, je ne m'attends absolument pas à cela. Ayant été nominé la semaine dernière par Ely, la Voix avait décidé de semer la terreur pour se venger. J'avais échappé de peu à une nomination d'office au confessionnal l'autre jour, alors je ne pensais pas qu'en répondant sincèrement à Art, j'allais m'attirer les foudres de la Voix.
En plus de cela j'étais accusé d'un fait qui ne s'était pas passé. Alors que je n'avais pas bougé de ma place, et que 14 candidats en étaient témoins, j'étais accusée d'avoir embrasser Lucas. Déjà je n'étais pas de ce genre, ce mec je le connais même pas alors je vois pas pourquoi je lui sauterais dessus pour l'embrasser. En plus l'attirance pour l'instant elle est purement physique, si ça se trouve c'est qu'un petit con. Bon ok, du si peu que j'avais discuté avec lui ça en avait pas l'air. Il avait son caractère c'est tout. Alors la Voix fallait qu'elle arrête sa paranomoïa à propos de son Petit Lucas. Je pense que mon colocataire c'est parfaitement se débrouiller tout seul en ce qui concerne les femmes, pas besoin d'une Voix qui en plus n'est pas une bouche mais un oeil pour le défendre.

J'étais remontée, énervée par le comportement de la Voix. Non seulement il se permettait de nous piquer de l'argent pour des raisons sans queue ni tête, mais voilà qu'il voulait m'isoler pour quelque chose que je n'avais pas fait. Et puis si je l'avais fait, je crois que seul Lucas pourrait dire si c'était si catastrophique que ça. Je me lève d'un seul coup, furibonde regardant vers le haut comme si la Voix venait du ciel. Après tout elle semblait bien se prendre pour dieu depuis quelques jours.

« Non mais ça va vraiment pas La Voix ! Faut arrêter d'imaginer des trucs. Entre Lucas et moi il s'est rien passé, et il se passera sûrement rien vu votre acharnement à protéger. Vous croyez que je vais l'accepter votre isolation à la noix là ! Elle est injustifiée donc ne compter pas sur moi pour choisir qui que se soit... Votre sentence vous pouvez vous la carrez où je pense ! »

J'avais essayé de garder le contrôle, de rester correct mais quand l'énervement vous prend ce n'est pas facile. On pourrait croire que je m'énerve pour un rien, mais non... L'enferment il y joue là dedans. Tout est surdimensionné dans cette baraque. Même nos émotions sont amplifiés sans qu'on ne puisse rien n'y faire. Sur ces derniers mots, je me dirigeais furieuse et le pas lourd vers le jardin. Valait mieux pas que quelqu'un essaye de m'en empêcher, où alors cette personne a intérêt d'avoir la force suffisante pour me stopper au moindre mouvement.

Messages : 5001 Date d'inscription : 12/08/2007

Jena, choisis ou tu iras toute seule !

Messages : 3267 Date d'inscription : 14/07/2009 Age : 31

Ici La Voix.... de secours,

Jena, tu devrais être plus attentive aux paroles de La Voix, tu es accusée d'avoir embAAAAAArassé le Petit Lucas, pas d’avoir osé poser tes lèvres sur les siennes. Pour avoir injustement agressé La Voix, tu lui présenteras tes plus belles excuses.

C'est tout... pour le moment.

Messages : 320 Date d'inscription : 12/07/2014

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Stanley avait fait les choses bien. Il nous avait tous réunis pour une soirée spéciale. Une soirée de la vérité. La question de Stan pour Art me perturba, je ne savais pas du tout qu'il y avait eu un rapprochement entre ces deux-là. La réaction d'Art m'étonna aussi, il rougit, ça cache quelque chose ça. Mais après tout je m'en fiche, ce ne sont pas mes affaires; cela ne me regarde pas. Si il y a quelque chose entre eux, tant mieux. Il finit par enchaîner rapidement sur une question sur Jena. Sa question me fit sourire. On allait directement dans les potins, et je trouvais ça fun. Je regardais Jena avec un sourire mesquin sur le visage. En fait j'ai menti. J'adore les potins. J'adore savoir qui est avec qui et tout. Donc Jena, sur qui t'a flashé? Parce que bon le p'tit Art, il a pas répondu à la question n'empêche. Donc soit honnête Jena. Je me demande quels sont ses goûts physiques, c'est vrai qu'on a encore jamais eu l'occasion d'en parler. Sa réponse ne me surprit qu'à moitié en fait. Lucas. Ben oui, logique. Ca semble être parfaitement son type. Enfin je suppose. Ca lui irait bien en tout cas. Elle finit par se tourner vers moi et me coupe dans mes réflexion et me pose cette question. La question. Qui me manquerait le plus s'il venait à partir. Je ne peux pas répondre à cette question. Je. Ne. Peux. Pas.

Je laisse le silence s'installer. Et avant que je n'ai pu répondre, la sentence tomba pour Jena. Encore une fois, je comprenais pas son délire à l'autre là haut. En quoi ça le dérangeait sérieux? Il commence sérieusement à me taper sur le système. Je m'apprêtais à prendre la défense de Jena, quand elle le fit toute seule. Elle finit par partir en direction du jardin. Sans réfléchir à ce que je fais, je me lève pour la rejoindre, sans écouter les blabla de la Voix qui reprennent. Pourquoi devrait-elle être isolée pour avoir répondu à cette question? C'est quoi son délire? Lucas a fait quoi de spécial pour être protégé d'une embaration de merde, inexistante en plus?

J'attrape Jena par le bras, et je la fixe droit dans les yeux. J'ai complètement oublié sa question d etout à l'heure. Qui me manquerait le plus s'il venait à partir. Je me rappelle des moments partagés avec elle. De sa voix le soir d'entrée dans la maison, de cette nuit où elle m'a sauvée de la noyade. Je ne veux pas qu'elle soit isolée. Je me rends compte que je l'apprécie. Et qu'elle fait partie des personnes que j'apprécie le plus ici. Peut-être est-ce que c'est elle qui me manquerait le plus.On s'habitue vite à la présence des autres. Et je lui dois encore une faveur. J'essaye de faire passer tant de choses dans le regard, j'essaye de la calmer, de la réconforter, de lui montrer mon mépris pour la Voix. Est-ce qu'elle comprend? Je ne sais pas.

Toi, tu me manquerais si tu devais être isolée. Et je te dois encore cette faveur...

Je me tourne vers la caméra. Je défie la Voix, je défie cette autorité que je renie.

La Voix, je sais que vous en avez rien à foutre de ce que je vais dire, mais je me propose pour prendre la place de Jena en isolement. Et s'il vous faut une raison, la voilà.

Je lâche la main de Jena et je m'approche de Lucas. Je pose mes mains sur ses joues et je pose mes lèvres sur les siennes. Rapidement. Sans lui demander son avis. Quoi de plus embarassant qu'être embrassé?

Messages : 504 Date d'inscription : 11/07/2011 Age : 30

Feu de Camp

Deuxième semaine, premières nominations et j'étais dans la liste. Cela ne m'avait aucunement surpris. C'est ce qui arrive généralement quand on dit les choses qui fâchent, que l'on dit tout haut ce que les autres pensent tout bas. Mais ces nominations me passaient à vrai dire au-dessus de la tête. Je ne trouvais pas cela nécessaire de m’inquiéter de mon potentiel départ. Après tout, j'étais celui qui amenait un peu d'action dans cette maison, qui changeait un peu des relations cul cul la praline que l'on pouvait voire entre les habitants. Alors que j'étais en train de prendre ma dose de protéine, en mangeant un yaourt après avoir fait ma séance de sport, tranquillement dans un coin de la cuisine, j'aperçus discrètement Stanley du coin de l’œil qui faisait une annonce dans le salon se prenant pour La Voix. Je soupirais, prenant le temps de finir mon yaourt, de le jeter et de boire une gorgée d'eau avant de venir m'asseoir dans le salon. Je n'avais aucune idée de ce que mon étoile contraire avait dans la tête. Mais je le sus bien vite, une fois que tous les habitants étaient enfin réunis. En gros c'était un jeu de vérité, répondre honnêtement au questions qui nous étaient adressés et en adresser une à quelqu'un d'autre par la suite. C'était la meilleure ça... Un jeu de vérité, dans une émission où les mensonges étaient de mise... Au moins, on en apprenais plus sur les ragots de la maison. Des couples semblait déjà commencer à se former, enfin un. Vu comment Art pataugeait à répondre à la question de Stanley, il y avait anguille sous roche. Puis vint le tour de Jena d'être questionnée. Et en effet, je me doutais un peu de son attirance mais cela faisait tout drôle de l'entendre de vive-voix surtout de la part de la principal intéressée. Je lui retournais son sourire essayant de cacher mon malaise et je me grattais l'arrière de la nuque. Alors que je m'enfonçais un peu plus dans le canapé, La Voix intervint. Je ne m'attendais vraiment pas à son annonce. Et encore moins à la réaction de Jena qui me déstabilisa. La jeune femme avait mal compris les mots de La Voix et apparemment personne n'osait lui faire la remarque. Oh moi, j'aurais très bien pu la lui faire si je n'étais pas occupé à m’empêcher d'éclater de rire. Mais elle était tellement à fond dans son truc qu'au départ, elle avait réussit à me faire douter sur ce que j'avais entendu. Mais étant donné les circonstances, ce n'était pas du tout logique que La Voix dise une chose pareille. Cela n'avait pas de sens. Ok, Jena était vraiment persuadé de son truc car elle quitta furieusement le salon. Alors que j'étais en train de réfléchir à qui pouvait bien m'accompagner dans le Secret Boat, quelque chose ou plutôt quelqu'un me tira de mes pensées. Wait, what, non. Ah non mais là ça va pas le faire mais alors pas le faire du tout ! Je me relevais rapidement, repoussant brutalement Charlie.

- Toi, tu dégages la folle ! Tu ne me touches plus !

J’essuyais mes lèvres de la main d'un air dégouté. J'étais furax, très furax. Je me sentais bafoué.

- Putain, mais moi je me casse de cette baraque ! Vous êtes tous cinglés !

Je quittais précipitamment le salon et claquais la porte derrière moi, me dirigeant vers la salle csa pour me calmer. J'étais vraiment décidé à partir mais ne voulant pas prendre une tel décision comme ça sur le coup de l’énervement et que je pourrais regretter par la suite, je préférais aller dans cette salle.

electric bird.

Messages : 5001 Date d'inscription : 12/08/2007

Messages : 96 Date d'inscription : 16/07/2014

On ne pouvait pas dire que j'étais un grand habitué des soirées en commun. A vrai dire, c'était même plutôt le contraire. Lorsque j'étais encore à l'extérieur, j'avais tendance à me replier sur moi même et ne pas voir beaucoup de monde. Alors forcément, les mauvaises habitudes avaient bien souvent tendance à me poursuivre et ce même jusque dans la maison des secrets. C'était plus fort que moi. Je devais m'ouvrir, et faire un peu plus attention au monde qui m'entourait. Enfin, il faut dire que le fait que je sois tombé malade lors de cette semaine n'avait pas aidé, oh ça non, mais je faisais de mon mieux et maintenant que j'étais rétabli, j'étais fin prêt à me lancer dans le jeu. Vêtu d'un simple débardeur et d'un short couleur terre, mon pas se voulait hésitant. Bien évidemment, j'avais entendu qu'il y avait une soirée organisée, mais je me demandais si je pouvais encore m'y incruster ou non. Et si c'était le cas, serais-je assez discret pour que l'on me remarque, mais pas trop non plus ? Je n'aimais pas lorsque tous les regards étaient braqués sur moi, et puis j'avais rapidement tendance à virer rouge tomate aussi. C'était embarrassant. Oh mais je sais, peut-être que si j'apportais ma poche de smarties, les gens allaient m'accueillir avec un sourire ! Oh oui, c'était une bonne idée, j'étais drôlement ingénieux comme garçon en fait ! Gonflé à bloc de bonnes intentions, j'avais donc rejoint la chambre, fouillant dans ma valise pour en dégager non pas une mais trois poches de smarties. Si les gens me le demandaient, je leur dirai que les jaunes sont les meilleures ! Pourquoi ? Parce que c'est bien connu, les jaunes, c'est ceux qui apportent de la bonne humeur ! Versant tout dans un gros bol, je le coinçais entre mes deux bras, comme un gamin portant quelque chose de plus lourd que son propre poids. Rohlala, ils allaient être tout content ! Arrivant jusqu'à la porte, je poussais celle ci, mon sourire s'étirant jusqu'aux oreilles lorsqu'un grand blond (LUCAS) s'approchait de moi. Je m'apprêtais à lui dire qu'il pouvait prendre un bonbon s'il le voulait, que j'en avais tout pleins, même ! (...) Sauf qu'au lieu de ça, le garçon n'avait pas tardé à foncer telle une furie, me bousculant sans le vouloir, et évidemment, avec l'équilibre digne du plus grand des unijambistes qui puisse exister, voilà que je m'étais rétamé par terre. Aoutch... je m'étais fait mal au coude... et mes smarties s'étaient dispersés un peu partout sur le sol. Oh non... miaulais-je, peiné. Voilà, ma bonne action de la journée était réduite à néant. Mais ça n'était pas de sa faute au grand blond, non, c'était bien connu que c'était toujours de la mienne. D'ailleurs, je commençais peu à peu à me maudire intérieurement. Ce que je pouvais être maladroit...

» Pendant le feu de camp..

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