Cinquième nuit dehors [Ely je t'attends pour me consoler ]

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Cinquième nuit dehors

Avec Ely, qui va m'encourager

"Tu ne rentreras pas tant qu'il restera des candidats qui n'ont pas trouvé leur étoile contraire" Volodia ne savait plus quoi penser, à cause d'une simple erreur de sa part, qui était certes maladroite, il se retrouva à dormir dehors pendant maintenant cinq jours, bientôt une semaine si les derniers candidats se remuaient un peu les méninges... Oui, vous ne rêvez pas, il ne reste plus que deux couples, chacun de ces candidats possède un buzz par jour, et ils ne sont pas fouchu de se trouver. Ont-ils besoin d'une loupe? Ou sont-il juste dans l'incapacité de buzzer, trop occuper à faire d'autres choses? En tout cas, ce qui était clair, c'était que Volodia commençait à avoir mal au dos à force de dormir sur l'herbe, comme un malpropre tandis que les autres candidats avaient pris place dans leur lit, avaient choisi où se placer et avec qui. Le seul avantage, c'est qu'il n'avait pas à subir les réveils horribles, sorte de bizutages peut-être? Ils se réveillent à coup de clairon, et quand ce ne sont pas les candidats qui s'explosent les tympans dès le réveil, c'est la voix qui leur met "Clap your hands" de Senna. Finalement, Volodia était assez satisfait de dormir dehors, et de se réveiller en entendant les oiseaux aux poumons pollués de la Plaine St Denis. La Voix leur avait dit qu'ils étaient dans les nuages, ils étaient juste au premier étage d'un immeuble. Enfin, Volodia était assez énervé et toutes les pensées négatives lui passèrent par la tête. Et comme si cela ne suffisait pas, vint s'ajouter une faim horrible qui commençait à lui broyer l'estomac, son ventre criait famine, il chantait aussi juste qu'Afida Turner, c'est pour dire l'étendue du désastre. Le jeune homme se dirigea vers la table, bien qu'il n'avait rien à ingérer. Il n'avait plus que ses yeux pour pleurer, et encore, il semblerait que Art les lui ai suffisament détruit avec ses confessions douloureuses. Voilà, Volodia avait définitivement plus rien. Et il allait passer pour un looser devant les téléspectateurs, à dormir dehors, avec deux couples d'incapables. Il était à deux doigts d'aller voir ces ignards, cherchant à leur demander à quel moment ils comptaient être productif, mais il aperçu une blonde. Il ne voulait pas paraître désagréable, et préféra se retenir. Il irait régler quelques comptes après. En attendant, il regarde le ciel, qui est noir. Il comprend qu'une cinquième nuit dehors est en place. Une première dans l'aventure de Secret Story, et pour ne rien vous cacher, à un instant Volodia crut être dans une autre émission, Koh-Lanta.

©Hollow Bastion.
Quand ça ne va pas, y'a Volodia!

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Cinquième nuit dehors.

Avec Volodia.

Le soir il faut toujours que je mange quelque cause, sucré ou salé peut importe. Historire de ne pas mourir de faim pendant la nuit si vous voulez.

Alors que je fouillais dans la cuisine, je le vis dehors. Lui. Sur la table à l’extérieur, comme s’il attendait qu’on vienne le servir. C’est le cas ? Peut être que les nuits dernières les habitants de la maison se relayaient pour le nourrir, lui qui était puni à rester dehors.

Pauvre Choupinet, il doit avoir faim.

Je vais lui préparer un plateau d’extérieur. Ca ne peut que lui faire plaisir non ? Les blonds sont toujours contents quand on leur fait à manger. Ah non, rectification, ça c’est le cas pour tous les mecs.

Qu’est ce que je peux mettre sur le plateau ? Puisque, dans ces cas là, autant que je mange avec lui, ça sera plus conviviale non ?

J’ouvre le frigo et y voit du soda. Oui on va commencer avec ça. Il faut donc des verres. J’ouvre le placard et trouve ce dont j’ai besoin pour nous deux. J’en profite pour prendre assiettes et couverts.

J’ouvre de nouveau le frigo et prends jambons, œufs et mimolette. Je mets de l’eau dans une casserole et attends que celle ci bout. En attendant je prépare les petits bouts de pains que nous tremperons dedans. Le temps de le faire l’eau de met à bouillir, il est temps de mettre les œufs et de compter 3 minutes.

Pendant ces trois minutes, je sors le dessert, des fruits : des bananes, pommes, poires, abricots. Tout ce que je trouve, je prends ! Les autres habitants vont sûrement me détester d’avoir tout pris, mais ils ne sont pas censés savoir que c’est moi …

Et voilà, tout est prêt. Je prends le plateau et commence à me diriger vers la porte de dehors. Premier obstacle : la porte même de dehors. Euh Volodia, tu pourrais pas accourir pour m’aider ? Mais forcément il ne me voit plus derrière la porte.

Bon avec une pirouette de tennage de plateau dans une main coincée sur la hanche, j’ouvre la porter avec l’autre main. J’ai réussi, par contre, ne comptez pas sur moi pour la refermer.

Je me dirige vers la table et pose le plateau avec un sourire sincère et naturel.

- Le repas de Monsieur est avancé.

Je m’assoie en face de lui et attend qu’il commence à se servir. Volodia a été la première personne à m’adresser la parole dans la soirée d’entrée, je lui dois bien ça.

- Ca va les nuits ne sont pas trop dur dehors ? Tu arrives un minimum à dormir ?

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Volodia attendait dehors, dans l'espoir que de la nourriture apparaisse subitement face à lui. Ne le jugez pas, ce jeune homme a beaucoup d'espoir et il n'aime pas être chamboulé. Enfin, alors qu'il commençait à penser qu'il allait mourir de faim, après avoir été très peu nourri en ces derniers jours, il vit une jeune fille essayer d'ouvrir une porte par tous les moyens, seulement ça ne lui vint pas à l'esprit de l'aider. A vrai dire, il ne savait pas si elle allait venir le voir, ou si elle préférait s'isoler et l'ignorer, voilà pourquoi il s'était dit qu'il ne bougerait pas pour quelqu'un qui se fiche de lui. De plus, comment aurait-il pu faire face à tant de nourriture, si elle n'était pas pour lui? Il se serait senti obligé de la braquer et de courir afin de se nourrir...Sachant que le jardin était guère grand, elle n'aurait pas eu de mal à le retrouver et la le gifler. Il ne la vit donc pas faire des figures étranges, dignes d'un équilibriste, et regarda la supérette, en songeant aux moyens auxquels il pourrait arriver pour y voler quelque chose, il risquait certes une nomination à vie, ou une exclusion, mais était-ce pire que d'agoniser dans le jardin, et de devenir le premier candidat de Secret Story à mourir en live, devant quelques millions de téléspectateurs? Enfin, il aperçut derrière lui une silhouette agréable, et il comprit alors qu'il aurait dû aller l'aider, car elle venait le voir. Mais le principal, c'est qu'elle ne l'avait pas vu ne pas venir. Il la regarda s'installer, elle était blonde, comme lui. Volodia se demanda un instant si la jeune fille était une vraie. Enfin, ce qu'on veut dire par là c'est...est-ce qu'elle était une vraie blonde, ou faisait-elle partie de ces brunes qui se coloraient pour ressembler à ces canons de beauté aux cheveux clairs? En tout cas, cette idée sortit vite de sa tête car il avait vraiment faim, et la vue de cette nourriture suprême ne pouvait que le rendre heureux. «Le repas est avancé», lui dit-elle. Volodia ne pouvait qu'être heureux, elle était blonde, et en plus de cela elle semblait lire dans ses pensées. Il alla vers elle, lui proposa une chaise, bien que ce fusse inutile puisqu'elle était face à Ely dans tous les cas, se servit alors, et attendit qu'Ely se serve à son tour, décidant de rattraper sa conduite en se comportant comme un véritable gentleman. Ensuite, la jeune femme lui demanda comment se passaient ses nuits dans le jardin. Ca va que Volodia n'avait pas encore entamé de manger, il se serait sans doute étouffer. A la place, il s'étouffa avec un verre de coca. «Oh j'adore, je me fais piquer par des moustiques, je vous entends rire et faire des batailles d'oreillers, et vous n'avez pas à subir la pluie qui me réveille à cinq heures du matin, m'empêchant de fermer les yeux à la vue du ciel qui devient clair». Volodia ne voulait pas paraître désagréable, c'est pourquoi il lui dit ça sous un air ironique, il adorait être ironique. Il sourit à Ely, et attend qu'elle lui réponde. Mais que pouvait-elle répondre à cela? «Vous avez reservé vos lits, vous parlez dans les chambres. Pendant ce temps, je connais par coeur le jardin, au moindre recoin. Mais peu importe, tu es venue m'apporter un rayon de soleil.»

©Hollow Bastion.
Quand ça ne va pas, y'a Volodia!

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Cinquième nuit dehors.

Avec Volodia.

Il aime se faire piquer par les moustiques ? Non bien sûr, le sarcasme le tiens. Il tiens le sarcasme, peut importe. J’aime le sarcasme. J’ai son sarcasme. Il se plaindrait presque de ne pas faire partie des batailles d’oreillers. Il aime qu’on lui balance des choses ? Qu’on le frappe ? Le tout en sous vêtements ? Ca me donne une idée sur la personnalité que peut être Volodia.

Puis il se met à me parler de la pluie du matin et son incapacité à s’endormir avec la lumière du jour. Il marque un point. C’est impressionnant comme la lumière du jour peut vous transpercer les yeux à travers les paupières. Comme pour vous dire « non, mais stop, moi le soleil je suis levé alors tu te lèves, compris ? ».

Mais il lui sourit quand même. Malgré son sarcasme, ses piqures de moustiques, nos rires sans lui, nos batailles d’oreillers sans lui, son dur réveil avec le levé du jour. Malgré tout ça, il continue de sourire.

Et il se met à me parler des lits. Quoi les lits ? Nous n’avons rien réservés du tout t’inquiète pas.

- Tu es sarcastique. Tu es rigolo. Tu pourras bientôt rire avec nous. En attendant on peut rire ensemble. Enfin si tu veux.

Je lui dis ça avec un vrai sourire. Je le pense vraiment. En plus il est blond. Et les blonds, c’est fait pour se retrouver et parler de choses de blonds. Non ?

- En ce qui concerne les lits. Tu sais il en reste encore 3 de libres, il me semble même qu’il y en a un près de mon lit, comme ça je pourrai te prêter ma citronnelle pour tes amis les moustiques. Après je ne peux rien te promettre en ce qui concerne les batailles d’oreillers.

Enfin, je tilta sur ses derniers mots. « tu es venue m’apporter un rayon de soleil ». Non pas le soleil, juste des rillettes et du jambon. Mais je ne peux pas lui répondre ça ... Trêve de plaisanteries, en plus d’être sarcastique et souriant, il sait faire des compliments pour faire sourire une fille. Il est fort ce Volodia. Ai-je précisé qu’il avait un sourire à tomber ?

Bon à mon avis, il n’y a pas que le sourire. Mais passons.

A la base, je m’étais levée pour manger, alors il faudrait peut être commencé à manger non ? C’est ainsi que je commençai à me servir, tranquillou billou …

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Volodia commença à manger, il avait très faim et ne voulait pas attendre une seconde de plus dans cet endroit macabre. Comment pouvait-il dire cela? Endroit macabre? Le jardin de la Maison des Secrets? Etait-il sérieux? Se rendait-il compte de ce qu'il pensait? Tout le monde voulait entrer dans ce jeu et il osait penser que c'était un endroit macabre... A vrai dire il était surtout vexé d'avoir été le premier puni par la voix, mais c'était une bonne façon pour lui de se faire remarquer pas vrai? Il continuait de faire des sourires ravageurs à Ely, cette jolie blonde. Vous savez, elle n'était pas blonde comme un pissenlit, elle n'était pas blonde comme une banane, elle était blonde comme un tournesol qui réclamait la chaleur du soleil. Bon, Volodia n'avait jamais été romantique, et il était plutôt du genre à dire qu'une fille était belle comme un pissenlit sans se rendre compte de ce qu'il dit, mais pour le coup, Ely était bien plus jolie qu'un pissenlit.
Je veux clairement dormir avec toi! Enfin je veux dire à côté de toi.. Enfin, ce que je veux dire, c'est que je veux bien dormir avec tout ce qui n'est pas moustique... Non, je ne voulais pas dire ça... Disons qu'on a des ennemis en communs, les moustiques, donc de ce fait on va être amis
Volodia se rendit compte de l'absurdité de ses propos, quel homme stupide! Mais n'était-ce pas mignon un homme qui parle sans réflechir, sans calculer ce qu'il va dire? Un homme qui manque de tact, c'est un homme sincère non??
Non, bouche toi les oreilles! Je suis devenu...je pense que tu m'éblouies!!

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Cinquième nuit dehors.

Avec Volodia.

Je lève la tête de ma tartine et le regarde. Je crois qu’il réfléchit. A quoi je ne sais pas vraiment. Peut être à ce qu’il va prendre ? Ou peut être qu’il pense à ce qu’il va faire dans la maison en rentrant ? Allez savoir … Mais il est craquant quand il réfléchit.

Et là, je m’étouffe en avalant de travers. Il veut dormir avec moi. Ah non, à côté de moi. Je ne comprends pas. Il veut dormir avec tout ce qui n’est pas moustique ? Mais je ne suis pas un mosquito moi ! Je pique pas tant que ça quand même … Attendez, il ne voulait pas dire ça. Il bafouille et m’embrouille sur ses pensées. Je ne sais plus ce qu’il veut finalement… Les moustiques sont donc nos ennemis communs, ce qui signifie que nous serons amis… ? On avance, on avance ! Il veut que je me bouche les oreilles ? D’accord je le fais, en continuant de le regarder. Je vois ses lèvres bouger mais n’entends rien. Je ne sais pas lire sur les lèvres. Il n’y a que lui qui sait ce qu’il a dit.

Ses lèvres ne bougent plus. Il doit avoir fini. J’enlève mes mains de mes oreilles et attends. Il ne se passe rien. Il a peut être fini.

- Tu sais, je ne serais pas contre que tu dormes à côté de moi, au contraire, connaître la personne à côté de nous quand on dort, c’est mieux. On dort mieux non ? Après c’est ce que je pense hein… Dis mois, pourquoi tu as voulu que je me bouche les oreilles ? Tu as dis ton secret ? Je ne sais malheureusement pas lire sur les lèvres, donc je n’ai rien compris. Mais si tu veux j’ai de la citronnelle pour les moustiques. Tu veux une tartine de rillettes ? Je sais qu’il est peut être un peu tard, ou tôt. Mais tu devais avoir faim non ? Je peux t’en faire une si tu veux. Tu me dis, je suis là pour te servir. Enfin, te rendre service plutôt. Parce que je ne suis au service de personne dans cette maison. Mais rendre service ne me dérange absolument pas. Surtout quand la personne semble adorable et craquante comme toi.

J’ai encore monopolisé la parole n’est ce pas… ?

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Il contemple la jeune fille, elle s'était bouchée les oreilles du début à la fin. Quel culot! Quand Volodia disait cela il voulait rigoler, mais elle ne s'était pas démenée et l'avait réellement ignoré. Pauvre jeune homme, ignoré par une fille comme cela, première fois que ça lui arrivait en un peu plus de dix ans. Oui, il s'était une fois fait ignorer par la serveuse de la cantine qui avait refusé de le servir car il lui avait dit qu'elle était moche. Volodia était très diplomate vous le voyez. Mais là, Ely n'était pas moche et n'avait pas été insultée. Enfin bref, Volodia sourit car c'était assez drôle, et n'oublions pas que nous sommes face à une blonde, et on sait ce que pense l'opinion commune. MAIS PAS VOLODIA!!! Volodia soutenait la cause des blondes et des blonds, il en faisait son combat. elle lui proposa des rillettes il acquiesça. Elle lui demanda ce qu'il avait dit et il lui répondit juste

Tu ne peux t'imaginer ce que je viens de dire, et à mon avis tu regretteras toute ta vie de ne pas avoir écouté l'indice important que j'ai donné sur mon secret. Et ne t'étouffe pas ma chère, je n'ai aucun diplôme de secourisme

Il sourit, bien sûr qu'il n'avait pas révélé d'indice, même si elle se bouchait les oreilles il y aurait très bien pu y avoir des pièces cachées où les habitants voient et entendent tout. Il prit une rillette, la mangea. Il regardait Ely par la même occasion, et se disait qu'enfin il pourrait passer une nuit convenable dans la Maison des Secrets, avec qui plus est la plus jolie des habitantes de la Maison.

Ne t'inquiète pas, avec moi tu ne seras en aucun cas une esclave, on me reproche d'ailleurs souvent de trop m'occuper des gens. La dernière fille qui m'a quitté s'est étonnée que je lui ai préparé son petit déjeuner. Elle a dû avoir peur, se demander si ça ne cachait pas quelque chose. Alors elle est partie, sans boire le café que je lui avait soigneusement préparé.. C'est fou, les filles semblent préférer les bad boys qui leurs cognent dessus...

Les deux candidats étaient des vrais pipelettes, c'était un vrai jeu de ping pong, à chaque fois que la balle était dans le camp adverse, ils ne s'arrêtaient pas de parler et monopolisaient entièrement la discussion pour être bien entendus... Mais puisqu'ils le faisaient tous les deux, ce n'était pas dérangeant. C'était même très agréable, ça leur permettait d'en apprendre beaucoup dans une simple discussion autour d'une table!

Messages : 477 Date d'inscription : 03/09/2011 Age : 32

Cinquième nuit dehors.

Avec Volodia.

Et merde… J’ai loupé mon premier indice dans la maison alors ? Mais c’est lui qui m’a demandé de me boucher les oreilles ! Je ne suis pas contraignante moi … Si on me demande de faire quelque chose, j’essaie de le faire … Fait chier ! J’en deviendrai vulgaire ! Peut être pouvons rejouer la scène ? Tu ne veux pas répéter Volodia ? S’il te plait ?

Comment ça il n’a pas de diplôme de secourisme. Euh… Ce n’est pas normal. Je l’imaginais secouriste ou maître nageur moi ! J’avais déjà prévue une tentative de noyage, mais ça tombe à l’eau mon histoire. Fichtre.

Enfin il commença à manger ! J’avais commencé à croire qu’il n’avait pas vraiment faim finalement.

Puis il se mit à parler. Je ne serais jamais une esclave. Ce qui est plutôt une bonne chose, et un bon début. Mettre les choses au clair, c’est mieux. Pardon ? C’est sa dernière copine qui l’a quitté ? Mais c’est qui cette fille ? Ah oui d’accord… La fille s’étonne que son copain lui prépare un petit déjeuner. Je pense comprendre l’état d’esprit de la fille… Peur d’un bol de café, tu m’étonnes ! C’est que ça peut être chaud cette connerie !

- Non non je t’arrête tout de suite ! Il y a des filles qui préfèrent être avec des gentils. Les bad boys n’attirent que les ennuis. Si tu me prépares le petit déjeuner, je t’assure que je ne partirai pas.

J’ai l’impression de lui faire des avances. Je ne sais pas. Peut être ? En même temps je suis face à Volodia. Ce beau blond. Blond comme les blés qui bougent au vent dans ma campagne. Vous voyez ? Blond comme ça.

- Tu ne veux pas répéter ton indice pour ton secret ? Et je t’en donnerai un à moi. On est entre nous non ? Personne n’est réveillé. Après faut vraiment que ça reste entre nous. Pas de coup bas hein ? Je te dis ça, mais faut pas rêver, on est dans un jeu. Même si je te dis que je suis une personne honnête, tu ne vas peut être pas me croire. Mais j’en suis une. Tu es joueur toi ? Ou tu fais passer l’humain avec le secret et l’argent ? Personnellement, je m’en fiche de l’argent. Oui j’aimerai être là le plus longtemps possible, si je suis là c’est pour une raison, pas pour m’amuser. Après si je fais des bonnes rencontres, c’est un plus…

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Il voyait bien que quelque chose semblait préoccuper Ely, elle était pensive, comme si elle commentait dans sa tête toutes les actions qui se produisaient, comme si elle faisait des sortes de remises en question sur ce qu'elle fait, sur ce qu'il disait, sur ce qu'elle aurait dû faire. Volodia appréciait, c'était agréable de voir une belle demoiselle réfléchir, et ne pas voir qu'au bout de son nez. Volodia ne sourit point. Il n'avait pas envie. Puis elle lui fit des avances, enfin il comprit ces paroles comme ça, il lui sourit. Eh oui, Volodia était facile à convaincre, et la chaleur humaine arrivait à lui faire montrer ses belles dents. Il n'était pas secouriste, mais combien de filles ont survécu grâce au sourire de tombeur de Volodia? David Hasselof ou même Taylor Lautner pouvaient remettre leur tee-shirt à côté de lui.

Je veux bien te donner un indice sur mon secret. En fait...

Vous croyez vraiment que le vilain garçon, déjà sanctionné par la Voix dès le premier jour, allait encore rompre le contrat qu'il avait signé? Pensez-vous, Volodia avait plus d'un tour dans son sac. Il préféra rebondir sur une phrase qui changeait complètement de sens.

...tu es très jolie, je dirais même plus tu es la plus jolie blonde que j'ai vu dans ma vie, et tu sais j'en ai côtoyé!!

Il l'avait dit. Il était redevenu confiant, comme lorsqu'il allait en boîte de nuit et qu'il accostait les filles, bien qu'un peu éméché. Mais cette fois ci, il n'était pas alcoolisé, seulement bien accompagné.

Mais puisque tu t'es bouchée les oreilles, c'est dommage.. Tu n'as pas pu entendre cela.

Par la suite elle lui demanda s'il était joueur. "Non, je suis venu ici pour perdre". Trêve de plaisanterie, sa question était loin d'être idiote. Volodia n'était pas du tout venu pour gagner. En fait, c'était complexe. Il était venu pour préserver son secret, mais pas pour le jeu, c'était pour s'assurer qu'il en était capable: une sorte de défi personnel en quelque sorte, pour voir jusqu'où il était capable d'aller. Et puis il était vraiment envieux d'évoluer, de ne plus être le même qu'avant.

Je suis venu ici d'abord pour montrer à mes proches que je ne suis pas aussi idiot qu'ils le pensent, que je peux me débrouiller seul, en communauté, sans avoir besoin du porte feuille de maman, ou de la Lamborghini de papa. Je suis aussi venu pour rencontrer des gens, et enfin pour trouver des secrets. L'argent je m'en fiche, ce n'est pas ce qui manque chez moi. D'ailleurs, plus le temps passe et plus je me rends compte à quel point c'est superflux.

Il termine de manger, c'était rapide! Mais ça ne veut pas dire pour autant que la discussion est terminée, ils ont encore pleins de choses à se dire. Volodia remarque que la nuit les obscurcit un peu trop, il allume alors les bougies qui étaient étalées sur la grande table extérieure.

Je ne ferai pas passer l'humain après l'argent. Mais il peut m'arriver d'être maladroit, donc je ne suis pas à l'abri de commettre quelques erreurs. J'espère que tu resteras longtemps dans cette maison, tu es agréable et intelligente.

Il lui caresse la joue gentiment, comme deux amis le feraient, bien qu'ils ne se connaissent que depuis peu de temps.

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Cinquième nuit dehors.

Avec Volodia.

Je crois avoir réussi. Il est sur le point de me donner un nouvel indice sur son secret. J’attends, j’ai l’impression d’être une enfant qui attend la fin de l’histoire. La princesse va-t-elle réellement finir avec son prince ?

Pas du tout. Je le regarde avec des yeux plus que ronds. Je deviens toute rouge, de gêne sûrement. Je ne sais pas ce qui m’interpelle le plus, le compliment de la première partie de sa phrase, à savoir être la plus jolie blonde qu’il est vu. Ou la deuxième partie, à savoir … Qu’il a côtoyé pas mal de blondes … Je vais prendre le compliment pour le moment, on verra la suite plus tard.

C’était donc ça qu’il avait dit pendant que je me bouchais les oreilles ? Il n’y a donc pas d’indice sur son secret … Je serai presque déçue …

Prouver quelque chose à quelqu’un. Enfin, plusieurs personnes dans le cas présent. Pourquoi ? Pourquoi est ce toujours important des prouver à d’autres ce dont nous sommes capables ? De se justifier sur nos choix. Tout le temps. Quand bien même il est idiot, ce que je ne pense pas, qu’est ce que ses proches peuvent faire contre ? Il est comme il est, un point c’est tout.

Ok, point important. Il est issu d’une famille riche. Pas la peine de passer par des notions telle que « largement aisée ». Non, dans une famille de riche. Nous pouvons largement le dire. Dans ces cas là, il ne doit pas être ici pour l’argent. Sincèrement. Peut être que je peux prendre cette affirmation comme une preuve non ?

Il termine de manger. Comme beaucoup de garçon il ne mange pas, il englouti. Il décide d’allumer des bougies, bonne initiative Volodia, il commence à faire bien nuit, on pourra y voir un peu plus clair.

L’argent passe donc après pour lui. Il est cohérent dans son discours, même si c’est peut être faux, peut être une tactile dans le jeu, il la suit. Il est logique. Même si secrètement j’espère qu’il est sincère, il ne faut juste pas oublier que nous sommes dans un jeu où il n’en restera qu’un seul. Une seule personne sortira gagnante de la saison 8.

Agréable et intelligente. Deux adjectifs qui n’ont jamais été dans la même phrase que mon prénom. Jusqu’à ce soir.
Il me caresse la joue. C’est agréable. J’ai l’impression que dans cette maison, les garçons ne me laissent pas indifférente. Est-ce à cause du peu de choix que j’ai à Azereix ? Peut être. Toujours est il que je suis sensible aux attentions de Volodia. Je passe peut être pour une fille facile, mais c’est pas grave, les personnes qui me connaissent savent que je ne le suis pas. Les personnes en dehors de la maison ne se rendent pas compte qu’ici, les sentiments et les sensations sont décuplées. Alors oui, je suis sensible à la main de Volodia sur ma joue.

- Merci pour le compliment. Ca me touche, vraiment. J’ai pas vraiment l’habitude d’en avoir … Puisque tu as été honnête, je vais l’être aussi. Si je suis ici aujourd’hui ce n’est pas pour l’argent non plus. Je peux avoir ma cagnotte à zéro, ça ne m’embête pas du tout. Je ne pense pas que l’argent soit superflu, je pense par contre qu’il y en a beaucoup trop en circulation. Que certaines personnes gagnent beaucoup trop d’argent pour ce qu’ils font, contrairement à d’autres.

Je marque une pause avant de continuer.

- Être maladroit peut être adorable sur certaines personnes. Je sais que dire à un garçon qu’il est gentil ou adorable c’est comme lui dire qu’il n’a que ça pour lui. Mais ce n’est pas ton cas, rassure toi. Enfin non, ça ne sert à rien que je te dise ça, tu dois bien le savoir que tu n’es pas désagréable à regarder, pas du tout même.

Ma main rejoint la sienne sur ma joue, comme deux amis le feraient.

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Ils étaient là, tous les deux seuls dans le jardin, sous une nuit plus que noire, même la lune semblait les avoir abandonnés. Pensez-vous que ça les dérangerait? Pas le moins du monde. Volodia aimait entretenir des relations seules, dès qu'il était dans un groupe il n'arrivait pas à se montrer tel qu'il est vraiment, peut être est-ce dû à une question de fierté, d'envie de s'affirmer? Un jeune homme robuste caressant la joue d'une parfaite inconnue dans un groupe de gens, il passerait pour le kéké fleur bleu rougissant au moindre sentiment. Tandis que là, personne ne le voyait. Personne, enfin toute la France, mais personne face à lui. Il se sentait protégé dans cette maison, c'était un sentiment agréable, comme s'il pouvait tout faire sans jamais être pris. Évitons de lui dire qu'à sa sortie toutes les critiques se multiplieront.

Je ne me suis jamais autant senti mis à nu que maintenant. Enfin, en tout cas quand j'étais sobre!

Oui, même si l'habit de nonne lui allait à la perfection, Volodia était loin d'être un saint, il avait fait les quatre cents coups, avait déjà volé des bonbons dans un magasin à l'âge de sept ans, piqué la fiancé de son meilleur ami à l'âge de dix ans, jeté de l'encre sur sa professeur alors qu'il n'avait que douze ans. Et pourtant, il n'avait jamais été puni, personne ne pensait que ça pouvait être lui. En même temps, en voyant son visage d'ange, on ne miserait pas un centime qu'il puisse être coupable de quoi que ce soit, et soit-dit-en-passant, ça lui servirait beaucoup dans cette maison où les apparences sont trompeuses.

Ah je ne suis pas désagréable à regarder? Quel euphémisme, n'ose-tu pas me dire que je suis le canon de la saison? Tu peux le dire, je te promets que je ne rougirai pas.

Quel prétentieux ce garçon, non mais vous l'avez vu? Ce n'est pas comme si il venait de s'auto-proclamer "canon de la saison 8", vous savez un peu comme Napoléon qui s'était auto sacré Empereur. Ca va les chevilles Volodia?

Quoi qu'il en soit, je te réitère le compliment. Tu cuisines, tu es serviable, adorable, authentique, charmante et affectueuse et.... tu es célibataire ??

Cinquième nuit dehors [Ely je t'attends pour me consoler ]

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