De quiproquo en "qui que quoi pourquoi?? feat Ludivine [terminé]

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De quiproquo en "qui que quoi pourquoi??"feat Ludivine

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Le soleil brille haut dans le ciel, les oiseaux chante, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Je me suis levé d'excellente humeur et j'ai le sourire collé sur le visage. Je sifflote sous la douche et je chantonne en me rasant. Je danse en mangeant mon bol de céréales et je souris en pensant à la journée qui commence. Non, vous ne rêvez pas, tout se passe comme dans un Walt Disney. Et pourtant, vous visionnez bel et bien Gaël en direct de Secret Story! … Ben ouais, y'a des jours où les gens sont de bonne humeur, même les cons, et aujourd'hui est un jour spécial! Je suis content et heureux! De quoi? J'en sais rien. Je rayonne de bonheur et j'ai envie de crier au monde entier que je suis vivant... Non là j'exagère, j'ai juste dormi correctement et j'ai le sourire. Je n'ai pas chantonné au réveil ni dansé devant mon bol de céréales. J'ai juste un sourire sur le visage. En me levant j'ai vu Ludivine assise sur le canapé. J'ai finit mon petit déj et je l'ai rejoint, me laissant tomber sur le canapé.

Salut Ludivine!

Je lui lance un grand sourire, le contact passe bien avec elle, j'aime bien nos discussions, depuis cette fameuse nuit durant laquelle on n'a que très peu dormi. Et beaucoup discuté. J'apprécie sa franchise et son honnêteté. Sa confiance en moi, ce qu'elle pense de moi. C'est surement la seule qui comprenne comment je fonctionne ici en fait. Ou en tout cas, la seule qui me l'a dit ouvertement. Mais étrangement elle tire une drôle de tête ce matin, comme si elle avait mal dormi. Ou comme si elle n'avait pas envie de me voir. Tête normale pour une personne lambda, mais à laquelle Ludivine ne m'a pas habitué.

Quelque chose ne va pas?

Autant poser la question directement, j'aime pas tourner autour du pot. Et j'aime pas la voir tirer cette tête.

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Gaël & Ludivine

De quiproquo en "qui que pourquoi ?"

Depuis ce matin, je ruminais dans mon coin. Je n’avais envie de parler à personne, de ne croiser personne, d’être toute seule. Mais dans cette maison, à part les toilettes – et on nous sommait de les quitter le plus rapidement possible quand nous y restions trop longtemps -, il n’y avait nulle part où être tranquille, sans personne. Je ne parlais donc pas et les autres comprenaient très bien à ma mine renfrognée que ce n’était pas le jour pour faire mumuse avec moi : je n’avais réceptive à aucune plaisanterie – voir même conversation. J’étais assise sur le canapé depuis une bonne heure, dans la longue attente de voir défiler le jour afin de pouvoir me coucher et d’oublier cette journée de merde, il fallait le dire. Je n’avais pas encore croisé l’objet de mon mécontentement – que dis-je, de ma colère ! – et ça m’allait très bien comme ça, mais le sort en voulait autrement et Gaël pointa le bout de son nez tout joyeux, presque sautillant sur notre milieu synthétique. Je ne levai même pas la tête pour ne pas voir tout ce que j’avais sur le cœur exploser, et ainsi montrer à tout le monde que j’avais clairement quelque chose à lui reprocher. Mais évidemment, c’était trop demander ! Il se laissa tomber sur le canapé et me salua. J’avais presque l’impression de voir sortir des fleurs de sa bouche tellement il était content. Mais alors je souhaitais que ce soient de grosses roses piquantes. Il se foutait vraiment de moi ! Tout se savait dans cette maison, il croyait vraiment que je n’étais pas au courant !? Il dut comprendre que quelque chose clochait puisqu’il m’interrogea sur ce qui n’allait pas. Je me levai d’un bond et fis quelques pas dans le salon avant de me retourner brusquement.

_ Tu es sincèrement en train de me demander ce qui ne va pas ? Vraiment ? répondis-je faussement souriante, avant de me reprendre mon expression colérique.

Qu’est-ce qu’il pouvait m’énerver ! Je préférais encore quelqu’un comme Gregor qui assumait ce qu’il faisait et pensait en m’intimant à haute voix qu’il ne pouvait pas me voir en peinture, plutôt que des personnes comme Gaël que j’appréciais vraiment et sincèrement et à qui je pensais pouvoir confier certaines choses. Il m’avait beaucoup déçue, c’était vrai.

_ Tu sais ce que je déteste le plus au monde ? L’hypocrisie. Tu me fais regretter d’apprendre à connaître les gens qui donnent une mauvaise impression aux premiers abords. En fin de comptes, tu es tout comme l’impression que tu donnes : mauvais, stratège et manipulateur. T’as peur de moi dans le jeu pour vouloir m’éjecter ? Ou c’est juste pour le plaisir de me voir dans le SAS !? enchaînai-je en haussant le ton et en faisant des gestes brusques avec mes bras.

Il me mettait hors de moi ! Je secouai la tête de mépris. Je pensais qu’il avait compris que pour moi, la chose la plus importante était d’aller le plus loin possible pour valider ma cagnotte et pour gagner le plus d’argent possible. Alors pourquoi était-il si gentil avec moi si c’était pour me planter un couteau dans le dos à la moindre occasion ? Là, il fallait qu’il m’explique parce que je ne comprenais vraiment pas !

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Messages : 3060 Date d'inscription : 24/07/2010

De quiproquo en "qui que quoi pourquoi??"feat Ludivine

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J'avais toujours mon sourire sur le visage, la journée s'annonçait belle. Du moins c'est ce que je croyais. C'était jusqu'à ce que Ludivine se mette à s'énerver. Je l'avais jamais vu comme ça depuis qu'on était dans cette maison. Elle me fit un petit speech auquel j'ai pas compris grand chose, si ce n'est qu'elle était énervée. Très énervée. Contre moi visiblement. Je comprenais strictement rien à ce qui se passait. La veille encore on se parlait bien, on déconnait et on était proches, et là... là elle me faisait une crise sur le fait que j'étais un gros connard. Certes j'en suis un je le reconnais, mais j'ai rien fait sur le coup-là. Ses mots résonnent dans ma tête, comme si elle me les enfonçait avec des clous. Venant d'elle, ça me fait mal d'entendre ça. Mauvais. Stratège. Manipulateur. Trois mots très simples, que j'avais souvent entendu à mon égard dans ma vie. Et je ne pouvais le nier. J'étais stratège et manipulateur, il faut l'être dans mon métier. Mauvais, je le suis aussi, ma mère me l'a assez souvent dit, je suis un petit con prétentieux et trop sur de lui, je prends les autres pour de la merde et j'hésite pas à les rabaisser. Cela fait de moi un être mauvais. Je suis mauvais. Je suis stratège. Je suis manipulateur. Mais pourquoi me dit-elle ça? Je crois comprendre dans ce qu'elle me dit qu'elle pense que je veux la voir sortie du jeu. Pourquoi croit-elle ça?

Euh... tu me fais quoi là? Sérieux, tu m'expliques ton délire??

Je tentais de rester calme, mais j'avais du mal. J'aime pas me faire gueuler dessus et encore moins pour un truc auquel je ne comprends rien du tout. C'est vrai quoi, elle s'excitait comme ça contre moi alors que j'ai strictement rien fait de mal. Ou alors pas volontairement, et là, ça deviendrait grave. Je réfléchissais à toute vitesse, tentant de me repasser si j'avais parler de Ludivine à un moment ou à un autre avec d'autres candidats. Qui avait balancer quoi sur moi? Je pensais pourtant que j'avais suffisamment montré à Ludivine qui j'étais, c'était probablement la personne avec qui j'étais le plus vrai dans cette baraque, alors qu'est-ce qu'elle allait me chercher comme hypocrisie? Ludivine était vraiment énervée, moi j'étais toujours vautrée sur le canapé. Je le regardais s'agiter, sans comprendre. Situation de film typique, j'avais l'impression d'être un petit garçon pris en faute, mais je savais pas quelle était cette faute...

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Gaël & Ludivine

De quiproquo en "qui que pourquoi ?"

Apparemment, Gaël ne s’attendait pas à ce que je sache aussi vite ce qu’il avait fait dans le confessionnal lors des nominations. Mais ne savait-il pas que tout se savait très vite, dans cette maison ? Il suffisait de pousser un tout petit peu une langue à se délier et immédiatement, on pouvait savoir toutes les dernières nouvelles ! Je n’avais même pas cherché à comprendre quoi que ce soit. Evidemment, certains devaient me nominer. Je pensais notamment à des personnes avec qui je n’avais pas beaucoup parlé, comme Antoine par exemple, ou d’autres avec lesquelles le contact ne passait vraiment pas et nous ne nous adressions à l’autre qu’en beuglant, comme Gregor. Mais Gaël, non, je ne pouvais pas y croire ! Au fond de moi, je savais pourquoi j’étais si énervée. Si ça n’avait pas été important pour moi, je n’aurais que passer l’éponge et oublier l’histoire. Mais là, j’avais fait un tout petit peu confiance à Gaël. Et en échange de cette confiance, qu’est-ce qu’il m’offrait ? Une jolie voix direction le SAS ! Dans ce jeu, c’était un petit peu le must de la trahison. Et puis, il ne fallait pas l’oublier, les sentiments étaient amplifiés. Une petite dispute devenait déclaration de guerre, quand un petit rapprochement devenait grande histoire d’amour. Alors oui, je prenais cette simple nomination comme une ultime trahison. Il me demanda, commença un tout petit à s’énerver lui aussi, ce qu’il me prenait pour que je m’énerve toute seule. En fait, ce qui m’énerva surtout, c’était l’utilisation du mot « délire ». Il allait en plus me faire passer pour une menteuse et m’assurer que j’inventais toute l’histoire ? On me l’avait assuré !

_ Pardon ? Mon « délire » !? Dis-moi que c’est plutôt toi qui délires ! Je pensais pouvoir te faire un tout petit peu confiance mais j’ai été bien trop conne. Tu appâtes les autres pour leur faire avouer leurs faiblesses avant de tirer là où ça fait mal ? Sérieusement Gaël, je t’ai dit des choses que j’ai dites à personne d’autre ! criai-je en le fixant droit dans les yeux.

Je ne voulais pas qu’il se défile, non, je voulais seulement qu’il assume ses responsabilités et qu’il me dise les yeux dans les yeux qu’il m’avait nominée. Je voulais au moins savoir pourquoi, même si j’avais déjà ma petite idée. Peut-être que je lui faisais peur, même si j’en doutais. Je m’entendais bien avec la plupart des candidats, peut-être que stratégiquement j’étais utile dans le jeu. Mais ça m’étonnait de Gaël. Enfin, il était sûrement très bon acteur et mentir ne devait pas être un problème majeur pour lui.

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De quiproquo en "qui que quoi pourquoi??"feat Ludivine

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Elle s'est mise à hurler, elle me faisait presque peur. Je comprenais toujours aussi peu ce qu'elle me racontait. Elle me reprochait quelque chose que je lui aurais fait. Sauf que je lui ai rien fait. En plus elle m'engueule parce que je comprends rien à ce qu'elle me raconte. Tirer là où ça fait mal? Oui c'est ce que je fais. Mais pas avec tout le monde. Je le fais avec les gens avec qui je bosse, avec mon beau-père, avec mes frères, avec mes ennemis. Mais pas avec elle! J'ai aucune raison de m'amuser avec elle, et encore moi de m'amuser à lui faire du mal. Pourquoi j'aurai fait ça? Je la laisse parler et hurler. Y'a que ça à faire. Une fois son blabla terminé, elle me lança un regard noir. Vraiment noir. Bon soyons calme, restons calme.

Écoute Ludivine, je ne sais absolument pas de quoi tu me parles. Je suis pas du genre à me défiler...

Ma conscience me sonne une alarme, si je me mets à mentir ça va pas aller. Tant pis, merde, elle est pas censée connaître mon passé dans ses moindres détails. C'est pas parce que Ellie est remontée à la surface avec sa putain de lettre que tout le monde est soudainement au courant de ça. Elle est pas censée savoir que je me défile très souvent, ou que je trouve des astuces pour me sortir de toutes les situations. Bref continuons...

… sauf que là, je n'ai strictement rien fait qui ait pu te mettre dans cet état. Tu crois quoi? Que je m'amuse avec toi? Que je suis en train de jouer un double jeu avec toi? Tu te trompes Ludivine... oui je tire là où ça fait mal, c'est comme ça que j'avance dans ma vie. Mais pas avec tout le monde... pas avec toi...

Je tente vraiment de rester calme et de ne pas m'énerver, parce que je sais que ça ne ferait qu'aggraver la situation. Mais si elle a quelque chose en tête, je crains que ça ne dure quand même et que tout ce que je vais dire ne changera rien à la choucroute...

Je pensais t'avoir assez montré que j'étais honnête avec toi, mais visiblement ça n'a pas suffit...

Messages : 294 Date d'inscription : 28/06/2012

Gaël & Ludivine

De quiproquo en "qui que quoi pourquoi ?"

Peut-être que j’y allais un peu fort. Gaël n’avait vraiment pas l’air de comprendre pourquoi je m’énervais tant. Et si je me trompais ? Je ne pouvais pas y croire ! J’avais plusieurs fois entendu cette rumeur et je commençais vraiment à péter les plombs. J’étais loin de ma famille et le manque de mes petites sœurs et de mon frère se faisait de plus en plus ressentir. J’avais envie de les voir ne serait-ce que quelques minutes dans le SAS pour être sûre qu’ils allaient bien. Dans la dernière lettre que j’avais reçue de mon frère, il m’indiquait que pour eux tout se passait bien. Et puis, Robin m’avait aussi assuré que Lyess se portait très bien. C’était le principal pour moi et je savais que le manque que je pouvais éprouver serait un jour comblé. Il était peut-être mauvais que je déverse toute ma colère sur Gaël. Même s’il m’avait nominée, il fallait que je passe à autre chose et que je ne lui donne que ce qu’il méritait : de l’indifférence. Je devais juste l’oublier, l’ignorer, et tout se passerait pour le mieux. Mais là c’était trop, je n’acceptais pas qu’il ne veuille pas reconnaître son geste. Il m’assura ensuite, ses yeux plongés dans les miens, me donnant l’impression que nous étions seuls, qu’avec moi il ne mentait pas comme avec les autres. Je sentis mon cœur louper un battement. C’était étrange, mais tout me poussait à le croire. Pourquoi faisais-je confiance à certaines personnes que je ne connaissais qu’à peine pour nous être dit « bonjour » un matin et pas à lui, alors que nous avions échangé plus d’une longue conversation et qu’il savait des choses sur moi que personne d’autre ne savait ? Peut-être parce que j’avais besoin de croire que tout le monde me voulait du mal ici, peut-être pour avoir moins de scrupules à vouloir tous les éliminer un par un. Je vis ses joues rougir lorsqu’il m’avoua qu’il pensait être suffisamment honnête avec moi, mais qu’apparemment ça ne marchait pas. Lui aussi commençait à s’énerver, j’en étais persuadée. Ce n’était pas ce que je voulais. Non, la seule qui devait s’énerver ici, c’était moi !

_ L’honnêteté passe par assumer ses actes. Au moins, dis-moi en face que tu m’as nominée, ça ira plus vite ! enchaînai-je en prenant à témoin de notre conversation les autres candidats présents dans le salon.

D’accord, je m’affichais un peu et j’affichais Gaël par la même occasion. Et une dispute au sujet des nominations, je pouvais être sûre que la séquence serait diffusée le lendemain dans la quotidienne. La prod tournerait-elle l’évènement en ma faveur ou mettrait-elle le projecteur sur Gaël ? La question ne me dérangeait pas tout de suite. Ce n’était plus une affaire de jeu, c’était une affaire de sentiment humain. Je ne voulais pas que Gaël ait été mauvais et faux envers moi. Je pensais trop qu’il était quelqu’un de bien pour le croire. Alors pourquoi ne le disait-il pas ?

_ On me l’a dit en face. On me l’a assuré. Pourquoi devrais-je te croire toi alors que la rumeur court, enfle, et que certains me certifient que tu l’as fait ? Ça me déçoit. Pire que de la colère, c’est de la déception que tu m’inspires. terminai-je en murmurant afin que seul lui puisse entendre mes derniers mots.

Mon sentiment se modifiait au fur et à mesure que je parlais avec lui. Je me rendais compte qu’en fin de comptes, ça me touchait vraiment. Il valait mieux qu’une telle chose arrive à trois semaines du début du jeu qu’à la fin parce que je savais que je pouvais devenir extrêmement sensible avec l’éloignement et le temps, et donc que je finirais par prendre tout au premier degré. Enfin, je savais maintenant que je ne pouvais pas compter sur Gaël et c’était sûrement un exemple pour toutes les autres personnes que je croyais sincères mais qui devaient être tout aussi fausses et manipulatrices.

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De quiproquo en "qui que quoi pourquoi??"feat Ludivine

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Okay... elle pensait que je l'avais nominée, nous y voilà. Pourquoi elle s'était mis ça en tête? Pourquoi je l'aurai nominée? Franchement, pourquoi je devrais donner son nom à la Voix? Ça me semblait complètement irréaliste. Surréaliste en fait. Oui voilà, c'était pas normal, j'étais dans une autre dimension. Les autres candidats présents dans le salon se tournèrent vers nous et commencèrent à me regarder de travers. Youpii! Je vais tout me prendre dans la gueule, alors que je sais même pas d'où vient son délire paranoïaque! Elle a besoin de se faire voir, ou elle a besoin de se rassurer sur moi? Déjà que je passais pour un vilain garçon, là j'allais en plus passer pour un hypocrite.

Sauf que je ne t'ai PAS nominée!!

On lui avait dit? C'était qui ce on? Le on c'est un con, me répétait ma mère quand j'étais môme pour me réconforter sur les regards que les gens dans la rue nous lançaient à elle et moi. Pour une fois qu'elle avait dit quelque chose de censé. Je la décevais? Au moins ce sentiment était partagé. Le fait qu'elle doute de moi comme ça me gênait vraiment, je pensais vraiment qu'on avait lié un lien assez fort elle et moi pour qu'elle n'écoute pas les autres sur moi. Je savais que dans cette maison ça tapait sur le dos des autres, cette maison était la maison de l'hypocrisie. Mais je pensais qu'elle saurait faire la part des choses.

Et tu préfères croire ce ON plutôt que moi? Je ne t'ai pas nominée Ludivine. Je ne t'ai jamais nominée et je ne compte pas te nominer. Alors maintenant si ON t'a dit que je t'avais nominée, tu as raison, crois ce ON, écoute ce ON et tu verras par la suite si ce ON avait raison ou non. Pose toi simplement une question: comment ON peut savoir qui j'ai nominée, alors que les nominations se font en tête à tête avec la Voix?

Ouais j'étais déçu, énormément déçu. Ouais j'étais en colère. Contre ces cons qui avaient voulu foutre la merde entre Ludivine et moi. La jalousie me rendait malade, je me jurais intérieurement de trouver qui avait balançé ça pour pouvoir la détruire. Moralement. Et également physiquement. Mon dernier réglage de compte avec les poings remontait à pas si longtemps que ça, et là, je crois que je serai prêt à y retourner... me levant du canapé, j'avais qu'une envie c'était de foutre mon poing dans un truc, un mur, une porte, une tête éventuellement, mais je savais pas laquelle.

Vas-y, tu sais quoi, je m'en balance, crois ce que tu veux écoute, j'ai pas à me justifier de quoi que ce soit!! J'ai ma conscience pour moi. Le reste je m'en balance! Je pensais pas que tu étais aussi facilement influençable sérieux...

Bordel de merde, je finirai par trouver cet imbécile et la vengeance serait à la hauteur de l'affront fait. Je les laisserai pas bousiller mes relations comme ça.

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Gaël & Ludivine

De quiproquo en "qui que quoi pourquoi ?"

J’étais plus touchée que ce que je laissais paraître, et pourtant, déjà, on voyait bien que je ne prenais pas l’histoire à la légère. J’imaginais mes joues rouges comme des pivoines, j’imaginais les petites plissures sur mon front qui soulignaient de futures rides de colère et surtout, j’imaginais comment les autres me voyaient. Je n’avais strictement rien à faire de comment les autres me voyaient. J’avais mal au cœur, mes poumons manquaient d’air, j’étouffais. Je m’étais peut-être énervée trop vite. Pourquoi est-ce que ça me mettait dans un état pareil ? Après tout, ce n’était rien de grave ! Une déception comme une autre ! Alors pourquoi prenais-je tant à cœur cette affaire ? Gaël continuait de me soutenir qu’il ne m’avait pas nominée, et je ne savais plus qui croire. Après tout… Comment pouvais-je faire plus confiance à une fille arrivée après les autres, avec qui je ne parlais jamais d’ordinaire, qu’à quelqu’un que je côtoyais régulièrement, avec qui j’aimais passer mes journées et que j’appréciais pour ce qu’il était vraiment. Alors merde, comment pouvais-je me permettre de le juger comme ça sur de simples paroles !? Je serrai les dents pour ne pas voir mes émotions me submerger en écoutant son long discours : « Et tu préfères croire ce ON plutôt que moi? Je ne t'ai pas nominée Ludivine. Je ne t'ai jamais nominée et je ne compte pas te nominer. Alors maintenant si ON t'a dit que je t'avais nominée, tu as raison, crois ce ON, écoute ce ON et tu verras par la suite si ce ON avait raison ou non. Pose toi simplement une question: comment ON peut savoir qui j'ai nominée, alors que les nominations se font en tête à tête avec la Voix ? Vas-y, tu sais quoi, je m'en balance, crois ce que tu veux écoute, j'ai pas à me justifier de quoi que ce soit!! J'ai ma conscience pour moi. Le reste je m'en balance! Je pensais pas que tu étais aussi facilement influençable sérieux... » J'étais déçue qu'il ne fasse rien d'autre pour me prouver qu'il avait raison, que j'avais tort. Mais Gaël était un homme fier et je savais que jamais il ne s'abaisserait à ça avec une fille qu'il ne connaissait que depuis quelques semaines.

_ Mais… balbutiai-je.

Je vis Gaël serrer son poing à tel point que j’imaginais ses os complètement broyés. Qu’allait-il faire ? Pourquoi cette violence ? Est-ce que c’était moi qui l’insupportais ? Ces poings, est-ce qu’ils m’étaient destinés ? Je ne comprenais plus rien. C’était moi qui étais en colère, pas lui ! Mais s’il disait vrai ? Si en réalité… on avait tout inventé ? Pourquoi ne devrais-je pas le croire lui plutôt qu’une langue de vipère ? Toutes ses questions me donnèrent le tournis et je m’appuyai sur le canapé avant de m’asseoir dessus lentement. Je ne me sentais vraiment pas bien.

_ Je crois que nous n’avons plus rien à nous dire. terminai-je dans un murmure, pressée d’en finir. Cette conversation m’épuisait.

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(Me tarde de faire un RP réconciliation xP)

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De quiproquo en "qui que quoi pourquoi??"feat Ludivine

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Qu'est-ce qu'elle attendait? Que je me jette à ses pieds, en pleurs et que je lui jure sur la vie de ma mère que je l'avais pas nominée? Que je demande à la Voix de ressortir les images, le tout en pleurant et en hurlant? Que je lui demande pardon à genoux? Jamais! Jamais elle ne me verrait m'abaisser à ce genre de choses. Je la voyais défaillir, elle appréciait pas trop la situation. Comme si moi ça me faisait rire. J'étais de bonne humeur en me levant, elle avait gâché ma journée. Est-ce que je lui faisait peur ou quoi? Ce regard qu'elle me lançait, je ne l'aimais pas du tout. Ludivine n'était donc pas celle que j'imaginais.

_ Je crois que nous n’avons plus rien à nous dire.

On aurait presque dit qu'elle allait tourner de l'œil. Pfu, qu'est-ce que je devrais dire? Putain de baraque à la con! La laissant seule, je tournais les talons, histoire d'aller me calmer seul quelque part, parce que je savais pas jusqu'où j'étais capable d'aller là maintenant tout de suite, si je ne me retenais pas. Murmurant dans mes dents, sans me retourner vers elle un borborygme incompréhensible, j'avais juste envie de défoncer la gueule du coupable.

Mouais j'crois qu'il vaut mieux qu'on arrête là...

Je pensais pas que la déception pouvait faire aussi mal. J'avais plutôt l'habitude d'en balancer plein la gueule aux autres, pas de m'en prendre personnellement plein la gueule. Le vilain petit canard découvrait que les sentiments humains peuvent faire mal. Le vilain petit canard découvrait que les mots sont douloureux. Je comprenais mieux la déception que je lisais dans le regard des autres quand je leur balançais des saloperies. Sauf qu'après avoir vécu les deux situations, je préfère être dans la place du bourreau que dans celle de la victime. C'est pas fait pour moi d'être une victime! J'avais voulu faire confiance à quelqu'un d'autre qu'à mon égo, et je voyais que ça me retombait sur la gueule. Dites adieu au Gaël tel que vous avez pu le connaître ces derniers jours, j'avais fait des efforts, voilà le résultat. Rien à battre maintenant. L'enculé est de retour.

Va chieeeeeeer!

Ponctuant ma dernière remarque d'un coup de poing mémorable dans le mur du couloir, je m'enfermais dans le confessionnal, en claquant la porte.

C'est tout... pour le moment!

» J'ai faim [feat Cris/Sam/ANA/whatelse]
» Swimming pool, ice and sun [feat Antoine]

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