Cela faisait déjà 3 semaines que j’avais quitté le jeu suite à avoir été appelée en urgence pour une mission. C’était le compromit que mes amis avaient trouvé avec l’administration ; je pouvais participer à Secret Story mais s’il avait besoin de moi en urgence je devais quitter le jeu aussitôt. Au final c’était bien dommage car je commençais à m’habituer à ce jeu mais bon... j’aime mon métier et il était hors de question que je reste au risque de faire échouer cette mission. Quand les autres l’apprendront ils se demanderont sûrement pourquoi moi et pas quelqu’un d’autre, c’est vrai qu’à Interpol on est nombreux, mais chacun à son équipe qui chacune travaille sur des dossiers différents. Et là, en l’occurrence, j’étais celle qui connaissait par cœur ce dossier, donc ils avaient besoin de moi et de mon équipe. Même pour 5 jours... oui cela n’avait duré que 5 jours, nous étions restés sur le sol français. Pour la peine, l’administration m’a forcé à me mettre en vacances, bon bien sur ils me décompteraient rien sur les jours de vacances que j’ai cumulé puisque c’était eux qui m’avait obligé à les prendre, mais voilà j’étais libre enfin presque. Dans mon métier on est jamais vraiment en vacances, on peut vous appelez à tout moment. Autant vous dire que vous ne pouvez pas vous permettre de partir loin de chez vous. Quoi ? Vous vous demandez comment je me plaindre d’être en vacances ? Je ne me plains pas d’abord, je vous explique. Et puis tout compte fait je ne les voyais pas d’un si mauvais œil ces vacances. J’avais été séparé de Vin, mon frère adoptif ou plutôt mon petit copain depuis, du moins officiellement car cette image de frère n’était qu’une façade au final. Ne plus le voir durant plusieurs semaines m’avaient donné un petit peu un coup au moral, alors pouvoir profiter, de plus librement, de lui cela me faisait le plus grand plaisir. C’était donc l’un des aspects positifs de mes vacances. Mais il y en avait un autre. Je pouvais me tenir informer de tout ce qu’il se passait dans la maison. Toute fois j’étais assez déçu de ce que je voyais, on avait l’impression de ne voir que des couples se formaient et c’est tout. Du moins non, il y avait aussi Gaël mais il était entrain de devenir trop humain, il était entrain de changé, il n’était plus le p’tit con que j’avais connu en début d’aventure. Tout ceci m’avait agacé... où était l’ambiance qu’il y avait en début de jeu ? C’est ce qui m’avait décidé à envoyer une lettre à Gaël afin de l’informer de mon avis. Mais cela ne suffisait pas, même à l’extérieur j’avais envie de faire bouger le jeu !
Avec la complicité de Vin j’avais décidé de déjouer la sécurité et de m’aventurer autour de la maison. J’avais envie de leur lancer des petits messages par-dessus les murs. Bon ça ne durerait pas longtemps car la sécurité va vite être renforcée quand ils vont s’apercevoir qu’il y a des intrus mais ça ce n’est pas grave. Ce soir, nous nous sommes tous les deux habillés de noir. Lui surveillerait moi je m’occuperais du restant. Nous avions bien choisi notre jour, il s’agissait du prime. Ces jours-là la sécurité est concentrée autour du plateau et non autour de la maison. Mon petit mot était déjà écrit. Il ne me manquait plus qu’à grimper sur les plateformes afin d’atteindre les murs sans me faire voir. Je laissais donc Vin en bas, plus que jamais sur ces gardes pour nous éviter des problèmes. Moi, formée à toutes les situations, je grimpais sans difficulté tout en haut. Une fois arrivée là haut, je sautais et lâché le mot de l’autre côté du mur par la même occasion. Mission accomplie.

« Regardez autour de vous. Qu’est ce que vous voyez ? Vous ne savez point ? Pourtant vous avez franchit l’une des ces choses en venant ici, et vous la refranchirez bientôt, plutôt pour certains que d’autres. Dans cette maison, une de ces choses attirent votre attention depuis bien trop longtemps. Succombez à la tentation sans avoir peur des risques. Foncez. AR. »

Je faisais signe de là-haut à Vin et redescendait précipitamment car ce dernier avait entendu des bruits de pas. Quelqu’un arrivait bel et bien mais il n’eût à peine le temps que de voir deux ombres se faufiler dans la rue. Il croirait sûrement qu’il a halluciné. Que le jeu commence !