21h30 à ma montre. Une urgence m’avait retenu à l’hôpital. Cette atmosphère étrange s'était emparée de la ville. Le silence qui s'était imposé de lui-même après la fête de la commémoration, les soupçons, les peurs que chacun cherchait à refouler en soi-même. Des regards qui ne parvenaient plus à se poser sur les visages des autres. Une fuite continuelle, comme si... comme si personne ne se connaissait, comme si tout le monde se soupçonnait. Ce couvre-feu qui était dans tous les esprits. Tout le monde s’était tu. Un vent de silence s’était abattu sur cette ville. Je n’arrive pas à me dire que tout ce qui s’est passé est réel, j’ai sans cesse l’impression de sortir d’un mauvais rêve. Je m’imagine me réveiller demain, et reprendre ma vie d’avant. D’avant toutes ces histoires stupides. Mais tous les matins en me levant, le me rappelle de ces cris le soir de la fête, de ces flammes, de mon impuissance. Tous les matins je me rappelle de la misère de notre ville. J’avance tel un automate, sans réellement réaliser les mouvements que je fais. Si même un médecin n’a pas pu les aider, à quoi bon je sers sur cette foutue terre ? A traîner mon corps encore et encore, en attendant que la mort me prenne, c’est ça ?
Le bruit de mes pneus qui crissent sur le sol fait s’envoler un oiseau qui attendait tranquillement sur un câble électrique. Stupide corbeau. Je ralentis, pour le voir s’envoler, poussant un soupir. Oiseau de malheur qui m’entoure. Ce devait être la lumière du phare qui l’avait attiré. Mon regard se porte machinalement sur cette lumière à ma gauche, le phare de Caswell, cet endroit si connu de nous tous, l’endroit où on a tous vécu nos premiers émois, nos premières déceptions… nos premiers baisers. Un sourire jaune se dessine sur mon visage, la rage qui monte en moi, je pose mon pied sur l’accélérateur, histoire de partir loin d’ici, de cet endroit qui me rappelle trop de souvenirs. Seulement au moment où mon regard cherche à se détacher du phare, une silhouette se détache au loin. Mon pied change de pédale rapidement. Ma voiture freine violemment, arrachant un cri à mon moteur. Je regarde de nouveau ma montre, il est plus de 21h, personne ne devrait plus être dehors. Surtout ici ? Qu’est-ce que quelqu’un trouverait bien à faire près du phare à cette heure-ci ?
Je lâche un juron, avant de mettre le frein à main. J’éteins le moteur de ma voiture, et sort de ma voiture. « Hey !». La silhouette ne réagit pas, elle n’a pas dû m’entendre. Un deuxième juron franchit mes lèvres et j’avance en sa direction. Mes pas résonnent dans le silence de la nuit. Mon cerveau tourne à plein régime, qui est cette femme, que fait-elle là, à cette heure-ci ? Mon pied droit butte dans un objet. Mon regard fixe le sol à la recherche de cet objet. Eclairé par la lune, je finis par mettre la main dessus, et je le ramasse. Ma main passe doucement sur la surface du portefeuille que je viens de ramasser. J’affiche une mine boudeuse, j’en ai presque oublié cette silhouette. J’irai voir les flics demain pour ramener le portefeuille… si j’y pense… A moins que je connaisse directement le proprio… ou plutôt la, vu l’aspect dudit portefeuille. Je jette un regard à l’intérieur, une carte d’identité au nom de Lindsay Shannon. Jamais entendu parler. Plutôt jolie, une quarantaine d’années, peut-être un peu moins, difficile à dire sur la photo. Quelques billets, pas grand-chose, vingt dollars à tout casser, quelques cartes diverses, une carte bancaire. Mes doigts farfouillent dans le portefeuille, un papier plié, une photo, assez vieille. Au moment où je la déplie, je reconnais directement le visage qui y apparaît. Les années ont passé, mais mes souvenirs sont encore vivaces. Que fait cette photo dans ce portefeuille ? Qui est cette Lindsay et pourquoi a-t-elle cette photo?
Relevant la tête de ma découverte, je me frotte le menton, songeur, qu’est-ce que c’est que cette connerie ? La silhouette toujours assise au loin me revient en mémoire. Une silhouette de femme d’après ce que j’arrive à distinguer. Lindsay ? Mes jambes recommencent à aller vers elle, je me retiens de courir, la curiosité me pousse à avancer.
« Hey ! Lindsay ? Vous êtes Lindsay ?». Je suis juste derrière elle, ma main se pose involontairement sur son épaule. J’ai toujours le portefeuille dans mon autre main, comme un idiot. Une question muette sur mon visage.
Owen
Pizza en pleine croissance !
Messages : 152 Date d'inscription : 04/07/2013
Feuille de personnage Âge du Perso: 21 ans Côté coeur: Felix ♥ Etat du secret: Dévoilé : je ne ressens pas la peur
Histoire du personnage :1992 ~ - Si nous nous sommes réuni dans ces lieux, c’est pour unir cet homme et cette femme par les liens sacrés du mariage. Le mariage suppose que les époux s’engagent l’un envers l’autre sans y être forcés par personne, se promettent fidélité pour toute leur vie et acceptent la responsabilité d’époux et de parents. Est-ce bien ainsi que vous l’entendez ? - Oui. - Et vous, ... et ..., acceptez-vous d’être les témoins de cette union? - Oui, nous l’acceptons. - Si quelqu'un veut s'opposer à cette union, qu'il le dise maintenant ou se taise à jamais. Le prêtre allait reprendre son discours quand tout à coup un cri de douleur brisa le silence. La mariée qui se tient le ventre. Agitation de toute l’assemblée. Le son tonitruant des sirènes. Des mariés arrivant dans un hôpital. Une salle blanche, des messieurs en blouse vertes, une main broyée. Un nouvel être pointant le bout de son nez. Silence dans toute la pièce, le bébé pleure, soulagement de tout le monde. Et un père qui tombe dans les pommes.
2001 ~ – Nan, chut, restes ici ! Le cartable du jeune brun se mit à remuer légèrement et laissa apparaitre une queue puis une petite bête verte. Cette dernière traversa la salle de classe sous les cris et les affolements des élèves. - Yoda, viens ici ! C’est bon, c’est qu’un caméléon, c’est comme un chat mais en plus vert et en plus petit, ça ne va pas vous manger… C’est tout à fait normal pour un enfant de vouloir emmener son animal de compagnie à l’école. Mais quand l’animal en question est un caméléon, c’est un peu difficile à gérer pour l’institutrice. Un total remue-ménage.
2008 ~ Owen jouant de sa psp tout en marchant pour rentrer chez lui se fait soudain interpeller par un mec un peu plus vieux que lui. L’inconnu s’approcha dangereusement de lui, le jeune brun s’arrêta de jouer à sa console. - Donne-moi ta console ! - Non. Le jeune homme ne ressentait aucune peur face à son racketteur. Au contraire il le regardait droit dans les yeux. Et pourtant il y avait de quoi avoir peur. L’inconnu avait une carrure assez imposante face à Owen qui était plutôt maigrichon. L’agresseur a dû être effrayé par cela, par les yeux vides du jeune brun dénué de toute peur. Il est parti sans demander son reste.
2013 ~ Saut en parachute, fait. Escalader le Mont Blanc, fait. Se baigner nu dans la Seine, fait. Owen avait fait de nombreuses choses dignes d’un casse-cou comprenant certaines expériences qui l’avaient mis en danger plus d’une fois. Et là il allait encore rajouter une nouvelle expérience à sa longue liste, bon celle-ci n’avait rien de dangereuse, rien d’extrême au contraire. Participer à Secret Story. À vrai dire il avait fait le casting juste comme ça à cause d’un pari. Et voilà qu’il avait été retenu… Le jeune homme n’avait pas du tout envisagé cela. De toute sa vie, il n’avait au grand jamais regardé un seul épisode de Secret Story. Mais bon ce qui est fait est fait puis cela était une toute nouvelle expérience et comme Owen était friands de nouvelles expérimentations, c’était toujours bon à prendre.
Caractère du personnage : On peut considérer Owen comme étant une personne surdouée, même s'il faut reconnaître que l'intégralité de ses capacités ne sont pas exploitées, d'ailleurs il faut noter que le jeune homme fait partie de ces personnes hyperactives qui sont dans l'impossibilité de se concentrer plus de cinq petites minutes. Passionné par les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance, il passe son temps à jouer à la console. Sa curiosité maladive le pousse parfois à faire des choses qu'il ne devrait pas. Professionnel des plans tordus et ami dévoué, c'est encore lui qui est à l'origine des idées farfelues. Bien qu'étranges, elles sont toujours là pour venir en aide et ont montré leur efficacité plus d'une fois. Toutefois, elles sont souvent contestées par le fait qu’Owen est impulsif et ne réfléchit pas vraiment avant de les exposer, et ont tendances à mettre des personnes en danger. Pourtant il n'est pas du genre à vouloir faire le mal, bien au contraire, il a besoin de se sentir important pour ses proches et c'est cela qui le pousse à agir. Sarcastique, Owen se cache derrière son humour noir lorsque quelque chose le dépasse, allant même jusqu'à ridiculiser parfois les personnes qui lui sont chers. Il cache en lui une grande sensibilité et lorsqu'il sent le contrôle lui échapper, il va placer une petite phrase qui permet de détourner l'attention de sur lui. Le jeune homme est incapable de garder ses pensées pour lui et cette franchise qui est loin d'être voulu lui joue souvent des tours.
Description physique du personnage : Owen est un jeune homme au physique plutôt banal. Ce n'est pas un dieu grec mais il est loin de ressembler à Quasimodo. On peut dire que ce garçon fait partit de ces personnes qui ont un physique un peu passe partout. Il mesure exactement 1m80 pour une soixante dizaine de kilos. Il a des yeux marron et ses cheveux sont bruns et la plupart du temps coiffés n'importe comment. Cela lui donne un petit air négligé voir tombé du lit qui lui va plutôt bien. N'aiment pas spécialement passer du temps dans la salle de bain le matin, le style je m'en foutiste lui va très bien. Dernier détail, Owen est imberbe, pas le moindre poil sur son visage, son torse voir même sur ses jambes. Un vrai visage de bébé sans aucune imperfection enfin seulement depuis quelques années car comme plusieurs adolescents, le jeune homme n'a pas échappé aux petits boutons d'acné mais maintenant ce problème est résolu et ce n'est pas plus mal. Owen adopte en effet un look plutôt banal, un look qui lui correspond bien soit dit en passant. Lorsqu’il s’habille le matin il prend ce qui lui tombe sous la main. Un jean, un t-shirt qui rappelle la couleur de ses baskets et une petite veste voilà comment définir son style.
Vos disponibilités : 7j/7 puis baisse d’activité au mois d’aout car je pars en vacances mais je serais toujours là
Elements buzz : - A fait une pub pour céréales quand il était petit - Il est atteint de TDAH (trouble déficit de l’attention et hyperactivité) - Il avait auditionné pour participer à Koh-Lanta mais n’a pas été retenu - Il a sauvé une petite fille de la noyade quand il avait 17 ans - Il y a quelques années il faisait du podcasting sur youtube https://www.youtube.com/user/moviekidd826/videos
Secret du personnage : Je suis atteint de la maladie Urbach–Wiethe (Je ne connais pas la peur)
Un bon RP : Il est trois heures et demie du matin quand j’entends mon portable sonner. De toute manière, je suis encore réveillée, occupée à feuilleter pour la cent millième fois mes vieux journaux intimes écrits par mes soins afin de ne plus penser à la faim qui me tiraille de l’intérieur. J’attrape mon portable et regarde le numéro avant de décrocher. Il ne m’est pas du tout familier, je fronce les sourcils un air interrogatif sur le visage.
- Allô ?
Personne au bout du fil, je soupire et raccroche. Bizarre… Je m’enfonce dans mes couvertures et m’efforce de penser à tous les joyeux souvenirs que la lecture de mes journaux intimes a ravivés. Je pense au jour où on a englouti des ventrées de tartes aux cerises avec Jeremy et Jenna. A l’après-midi que nous avons passée à chercher des pommes de pin pour le cours d’SVT ou encore à nettoyer le lycée pour la journée de la Terre avec Matt, Bonnie et Caroline. Je soupire en sentant mes larmes me monter aux yeux. Il faut que j’arrête d’être si sensible mais cela m’est impossible, mon côté vampire accentuait cette facette de ma personnalité. J’essuie mes yeux et me lève de mon lit pour me diriger vers le sous-sol et ouvrir le frigidaire. Vide. Aucunes poches de sang en vue. Et personne n’est à la maison. Je suis toute seule. Seule face à cette faim monstrueuse. Je n’ai qu’une solution devant moi. Aller à l’hôpital, à cette heure-ci les couloirs de l’établissement doivent être déserts. Mais pour y aller, je dois passer par la forêt et ça c’est très dangereux mais je n’ai pas le choix.
Une nuit de pleine lune, en pleine forêt avec une ville grouillant de loups, si ça ce n’est pas imprudent… J’entends quelqu’un ou quelque chose aux aguets, quelque part derrière moi. Le vent me gronde aux oreilles. Quelque part derrière moi, une brindille craque. Puis une autre. Je me retourne vivement. Personne. Je tends l’oreille pour entendre autre chose, n’importe quel son qui puisse m’indiquer si je suis encore suivie. Mais il n’y a que le vent qui arrache les fragiles feuilles et me siffles aux oreilles. Je fais un petit pas et sens le sol s’enfoncer, avaler mon pied dans un puits sans fond de boue épaisse. Des brindilles craquent à nouveau derrière moi. On se croirait en plein cauchemar. Je commence à paniquer. J’essaie de me sortir de là, d’extirper mon pied de la gadoue, mais quand il émerge ma chaussure a disparu. Je me débats pour m’enfuir : j’agrippe une grosse branche pour me retenir mais glisse et atterrit sur le derrière. La boue s’infiltre dans mon pantalon. Pff, je fais bien une piètre vampire… Je cambre le dos en arrière pour regarder le ciel, je plisse les yeux et bats les paupières, mais en vain. Toute trace de lumière est obturée par la cime des arbres. Je me dégage complètement de la boue et réussit enfin à me relever. Crispée, les oreilles aux aguets, je m’avance tout doucement vers la clairière circulaire. Soudain un bruissement dans les arbres attira mon attention mais trop tard, je me retrouve déjà à terre et ce jeune homme aux yeux luisant et tous crocs sortis, sur moi. J’écarquille les yeux, le cœur battant à cent à l’heure, n’osant pas trop bouger. Cela fait la deuxième fois que je me retrouve face à face avec un loup, la première fois il y avait Alaric et Damon avec moi et ce dernier m’avait sauvé. Mais là, je suis toute seule et c’est un tout autre type de loup qui se trouve face à moi ou plutôt sur moi. Je réfléchis à toute allure en regardant désespérément autour de moi tandis qu’il resserrait sa prise autour de moi. Avec vivacité, je le poussais de toutes mes forces vers le tronc d’arbre, le temps de me dégager et me redresser sur mes deux pieds. Ma soif de sang actuelle m’aide à agir de façon plus sauvage, et moins de façon « humaine ». Des veines d'une couleur rouge vif sont apparues sous mes yeux de vampire et la partie blanche autour de l’iris devins elle aussi de la même couleur. Ma bouche entrouverte laissa apparaitre mes crocs pointus et d'une longueur inhabituel. Un faux mouvement de sa part et j’attaque. Briser sa nuque, lui arracher le cœur plusieurs choix s’offrent à moi pour sauver ma peau. Je ne dois éprouver aucune pitié parce que, une morsure et je suis condamnée. Certes, j’ai toujours le remède en ma possession mais je ne voulais pas l’utiliser égoïstement.
Stanley
STAN - Nothing suits me like a suit
Messages : 485 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28 Localisation : Paris
Feuille de personnage Âge du Perso: 29 ans Côté coeur: Célibataire Etat du secret: J'ai couché avec plus de 150 femmes différentes - Trouvé par Ely
Stanley fut un enfant pas comme les autres. Il est né dans une famille (si on peut l'appeler comme cela, pas très évidente. Il ne connais pas son père et a vécu avec sa mère et son demi-frère dans un coin paumé de la Picardie, et s'est un peu renfermé sur lui-même. Très vite, il se découvre une passion pour la musique Reggae, et devient alors un hippie pas cool, aigri, et sans aucune raison d'être.
Enfin si, il en avait une. Sa petite copine, Clara, avec qui il devait partir en Colombie sauver des baleines. Un jour, alors qu'il rentrait chez lui, il découvrit Clara sur le point de passer à l'action avec un homme en Costume. Depuis ce jour, Stan n'est plus le même.
Il était au bout de sa vie merdique, il pensait que plus jamais il ne connaîtrait l'amour. Puceau à 21 ans, le pauvre se croyait perdu, dénué d’intérêt. C'est là qu'intervient son demi-frère. Il engage une prostituée et Stan se découvre alors une nouvelle passion. Un nouveau passe temps. Comme tout les musiciens, il se devait de faire une seule chose. Apprendre, Progresser, devenir un virtuose, un maître en la matière, le sexe était un art, il venait de s'en rendre compte. Depuis ce jour Stan, n'est plus le gosse Pétochard qu'il était. Il était enfin devenu un homme.
Stan se coupe les cheveux, s'achète des costumes, et se fait embaucher dans des multinationales grâce à sa capacité de persuasion. Il est excellent, il est brillant, il est légendaire.
Sa vie était donc un bonheur constant. Sans prise de tête. l'amour n'existe pas. Il a inventé toutes sortes de choses, une bible de la drague par exemple, et à fondé sa propre religion, la Gibsonation, une religion de séducteurs qui ne vivent que par le sexe.
Ayant toujours plus soif de notoriété, de célébrités et de conquêtes, et afin de parfaire le dernier chapitre de sa bible, il a décidé de participer à Secret Story. Voici un extrait de ce dernier Chapitre :
Bible de la drague a écrit: " Technique numéro 35 : La Star de Téléréalité
Etape 1 : Établir un Casting bidon en t'inspirant des anciens candidats Etape 2 : Passer le Casting en utilisant les éléments de persuasions déjà évoqués auparavant, surtout si la juge est une nana (Article 35-3428 du Code Stanley : Ne jamais tester les Techniques de la Bible sur un homme car il est potentiellement détenteur de la Bible) Etape 3 : Rentrer dans l'émission et faire tout pour attirer l'attention (cf : Technique numéro 21 : Attirer l'attention sur vous en portant un costume de pingouin) Etape 4 : Trouver une femme qui satisfera vos envies au bout de trois semaines d'aventure, choisissez la moins chiante, la plus stupide et celle qui a déjà survécu à des nominations Etape 5 : Vivre en couple avec elle durant une longue et difficile semaine (Article 43-2362 du Code Stanley : Ne jamais se mettre en couple avec une de vos conquêtes à part si la Bible l'explique dans une de ses étapes) Etape 6 : Casser la baraque durant la nuit en essayant le plus possible d'échapper aux caméras (Etape très complexe qui demande énormément de dextérité) Etape 7 : Faire porter discrètement le chapeau à votre "COPINE" Etape 8 : Obtenir un Ultimatum et choisir la voix opposée à la fautive Etape 9 : Gagner la compétition grace aux fans que vous vous serez fait avec cette action d'une justice incroyable Etape 10 : Quitter la maison avec l'argent, un nombre de jeunes femmes incalculables à vos pieds, et la possibilité de faire un Mois Parfait (cf : Le Mois Parfait, Chapitre 2 -> Un mois parfait est lorsqu'on à couché avec au moins 1 partenaire différente par nuit et ce pendant un mois entier)
Vous l'aurez compris, Stanley est calculateur, drôle, grossier, manipulateur, cynique, sarcastique, hypocrite. Enfin, vu comme ça on dirait que c'est le plus gros batard du monde... Mais seulement avec les femmes. Avec ce qu'il appelle ses "frères", il fera tout pour les aider à lui ressembler. C'est pas un enculé quand même !!!
Stanley est dingue, vraiment, ce n'est vraiment pas une personne normal. Il est stratégique, c'est un excellent magicien et une personne avec un sens de la déduction hors du commun. Parfait donc pour cette aventure !
Pour lui, sa vie est incroyable, légendaire. Apparemment, c'est un personnage historique, si on lui demandait, il aurait découvert l'Amérique, inventé la Machine à vapeur, aurait été Pape, et tout ça en même temps que d'avoir couru un Marathon de 432 kilomètres.
Stanley tient aussi un blog. Sur lequel il poste chaque jour ses péripéties avec des milliers d'internautes, et encore une fois... leur donne des conseils sur la drague.
Il aime le bon scotch, c'est son petit péché mignon et les clubs de strip tease sont son repère. Il ne fume pas, juste des cigares de temps à autre.
Que dire de plus sur lui? Ah oui, tout cela va lui manquer énormément dans la maison des secrets. Il va être aussi triste que Bambi ayant perdu sa mère au bout de deux jours d'aventure. Coup très dur
Répondez spontanément :
- Pourquoi méritez-vous de gagner Secret Story ? Car je suis génial - Contre quoi accepteriez-vous d'échanger une place en finale ? La mère de Guillaume - Allez-vous être vous-même pendant l'aventure ? Je ne suis jamais moi-mêmme - Etes-vous prêt à inventer de fausses histoires pour être apprécié des autres candidats ? Bien sûr que oui ! - Pensez-vous qu'un chat auquel on a attaché une tartine à la confiture sur le dos peut se mettre à voler ? Challenge Accepted
Que choisirait votre personnage et pourquoi ?
- Amour ou amitié ? Amitié, car l'amour c'est pour les tarlouzes - Popularité ou discrétion ? Popularité, quand on est génial, il faut pas le cacher - Drogue, sexe ou tisane ? Sexe mon pote, J'ai écris la Bible des Dragueurs, tu crois vraiment que je prendrais une tisane? - Maths ou littérature ? Littérature, je suis un grand écrivain - Selon vos goûts : Mecs riches ou drôles ? / Meufs belles ou intelligentes ? Meufs canons. C'est tout
Questions de culture générale :
- Qui a écrit Les Misérables ? Stanor Huggison - Les dauphins sont-ils des mammifères ? Oui - Qu'est-ce qu'un hors-jeu en football ? Lorsqu'un joueur passe la balle à un autre joueur de son équipe alors que ce dernier est derrière le dernier défenseur de l'équipe adverse. - Comment se prénomme la Reine d'Angleterre ? Stanilia Gibsor - Où se trouve la statue de la liberté ? Dans mon futal
Mises en situation :
- Un feu se déclenche dans la cuisine, comment réagissez-vous ? Je fait un barbecue - Un candidat a perdu un objet de valeur dans le salon, vous mettez-vous à sa recherche ? Seulement si c'est une femme et qu'elle me fait une gâterie à la fin - Vous apprenez que La Voix n'est en réalité pas un oeil mais un nez, pensez-vous survivre à cette annonce ? J'aurais préféré que La Voix soit une paire de fesses bien potelées
Vos disponibilités : ALL THE FUCKIN TIME
Eléments buzz : Stan à mis en cloque une femme qui a une petite fille s’appelant Ellie
Stan est un grand adepte du Laser Game, il adore jouer avec des enfants, tellement qu'on pourrait croire qu'il est pédophile
Stan était un hippie, son ex petit amie peut dire à quel point c'était un looser
Stan a une collection de 8374 costumes et il a un garage entièrement dédié à ses costumes
Stan n'a pas réellement d'amis, il considère tout le monde comme son frère
Secret du personnage : J'ai couché avec 150 femmes différentes
Jena
My Strength is my Family
Messages : 1509 Date d'inscription : 08/08/2008 Age : 29 Localisation : Aix-en-Provence
Feuille de personnage Âge du Perso: ✿ 26 ans Côté coeur: Célibataire ツ Etat du secret: Charlie ✖ Nous avons été échangées à la naissance.
Sujet: Re: Casting des saisons précédentes Dim 14 Sep - 16:56
Puisque cette nouvelle saison est terminée, je vous laisse mon casting :
J'ai passé six mois dans une UMD (Unité pour Malades Difficiles) Je sors d'un hôpital psychiatrique pour cas dangereux.
● Qui est Art ? ●
Juin 2012 Il s'appelle Art. Arthur, en vrai, mais il préfère qu'on l'appelle Art. A condition qu'on prononce bien le -T. Il est né dans une famille ordinaire en région parisienne. Il a eu une enfance ordinaire entouré de son beau-père, sa mère et ses deux grandes sœurs. Tous ordinaires. Son père biologique est parti peu après sa naissance, il ne l'a jamais connu. Personne n'a d'ailleurs jamais vraiment su pourquoi il était parti. Mais je suppose qu'il n'a manqué à personne : Art ne parle jamais de lui, sa mère s'est remariée assez vite et les deux jumelles, les grandes sœurs d'Art, étaient trop jeunes pour se rendre compte de quoi que ce soit.
Malheureusement, je ne sais pas grand chose de l'enfance d'Art. Comme tout le monde, il n'a pas beaucoup de souvenirs de cette période. Parce que c'était il y a longtemps. Mais je pense que tout allait bien, c'était... ordinaire. Il habitait dans la maison dans laquelle il vit encore aujourd'hui. Art l'adore et il a raison. Elle est géniale. Le genre de maisons dans laquelle on se sent bien sur le champ, vous voyez ? Les murs sont bleus ciel.
A 3 ans, comme tout le monde, Art a du entrer à l'école. Selon moi, c'est là que tout a commencé à être moins... ordinaire. S'il s'agissait d'un reportage sur la vie d'Art, c'est à ce moment précis que la journaliste dirait sa fameuse phrase dramatique, quelque chose comme « C'est à l'entrée d'Arthur à l'école maternelle que tout a basculé pour l'ordinaire famille Desroches ». Les premiers jours à la maternelle se sont très mal passés. Ses institutrices étaient obligées d'appeler la mère d'Art tous les jours pour qu'elle vienne le récupérer. "Turbulent", "refuse de participer aux activités qui lui sont proposées", "agressif"...
Art refusait toute interaction sociale. Avec ses camarades et ses professeurs. Il agissait même de manière violente quand on essayait de le forcer à se mêler à sa classe. Il refusait catégoriquement de coopérer. Et ce rejet social a perduré... Art est allé dans plusieurs écoles au cours de sa vie. Privées, publiques, spécialisées, sans succès. Il était "spécial", il voulait être seul. Il voulait rester dans sa chambre. Seul. Alors ses parents ont abandonné et Art a pris des cours à la maison. Et toute sa vie, Art est resté à la maison. Seul. Il n'est jamais allé à l'école, il n'a jamais été comme les enfants ordinaires.
Aujourd'hui, à 19 ans, Arthur n'a jamais vraiment été confronté au Monde extérieur. Il n'a jamais eu d'amis. A part Gloria. C'est à 7 ans qu'il l'a rencontrée. Gloria... Elle était une des psychiatres chez laquelle les parents d'Art s'entêtaient à le trainer. Pour essayer de le "soigner" ou juste pour le forcer à sortir... Je n'ai honnêtement jamais vraiment compris pourquoi Art avait besoin d'aide selon eux. Mais il y allait une fois, pour leur faire plaisir, puis il refusait d'y retourner. Et Gloria était une des psychiatres ordinaires qu'il aurait pu détester comme il a détesté toutes les autres. Mais Gloria était spéciale. Elle le comprenait. Alors Art avait accepté de voir Gloria toutes les semaines. C'est elle qui lui a donné son surnom. Art.
Gloria et Art avaient rendez-vous littéralement toutes les semaines. Et il prenait plaisir à aller la voir toutes les semaines. Et au fil des années, elle était devenue plus que sa psychiatre. Ils sont devenus amis. Sa seule amie. Il l'a vu toutes les semaines de sa vie pendant 12 ans. Sauf une fois le 18 août 2001 et une fois le 5 mai 2007. Mais à part ces deux fois-là, oui, il la voyait toutes les semaines. Toutes les semaines. Même quand elle avait des tubes dans le nez et qu'elle tirait un chariot avec une bouteille d'oxygène. Même quand elle était à l’hôpital. Et même maintenant qu'elle est sous terre, il continuait d'aller la voir une fois par semaine...
Gloria est morte l'année dernière. Art avait 18 ans... Il n'a plus jamais été comme avant à partir de ce jour-là. A partir du jour où il s'est rendu compte qu'il ne pourrait plus jamais voir Gloria toutes les semaines. Qu'elle n'était maintenant plus qu'une tombe. Qu'ils ne pourraient plus jamais lui parler, plus jamais la voir. Du moins plus dans cette vie, plus dans cette réalité. Alors, il s'est crée une nouvelle réalité...
Art a toujours donné l'impression qu'il vivait dans une autre réalité que les gens ordinaires. Il était dans son propre monde et il y était bien. Mais là, là c'était différent. Il était devenu irréfléchi, complètement déconnecté de la réalité. Il parlait de complot, de vengeance, il était prêt à tout pour "rendre justice à Gloria". Dans sa tête, il menait un réel combat contre un ennemi bien plus grand, bien plus fort et bien plus abstrait que lui. Le cancer de Gloria.
A tel point qu'il est tombé malade lui aussi. Pas de la même manière que Gloria, non. C'est son cerveau qui est tombé malade. Art était malade et personne ne pouvait l'aider. Pas tant qu'il était dans cette réalité obscure. Il avait des idées horribles, il a fait des plans affreux... Il a eu des envies de meurtre, il a voulu mettre le feu à l’hôpital qui avait accueilli Gloria. L’hôpital dans lequel Gloria s'était éteinte. Il voulait les faire payer, les faire payer pour ce qu'ils avaient fait à sa psychiatre, à sa seule amie. Il voulait se venger, il était devenu dangereux, irrationnel. Il était dans une réalité dangereuse. Ce n'était plus lui.
Alors ses parents, dépassés et impuissants, ont fait la seule chose qui était encore en leur pouvoir... Il y a deux mois, en avril, Art a été admis dans un hôpital spécial qui allait le guérir. Un hôpital psychiatrique pour malades dangereux, une Unité pour Malades Difficiles. UMD, c'est son secret. Il va y passer quelques mois, quelques longs mois au terme desquels sa famille et moi allons le retrouver comme il était. Dans sa réalité ordinaire. Du moins, je l'espère. Mais j'y crois. Il a déjà fait beaucoup de progrès.
Voilà. C'est ici que s'arrête ma part du marché. Forcément, ce n'est pas toute son histoire, parce qu'elle n'est pas finie. Mais dans les films, on voit jamais toutes les choses. Et dans les films, on ne voit jamais les choses directement depuis les yeux du personnage principal. Tout est filmé vu d'un autre point de vue. Quelqu'un est derrière la caméra, parfois, quelqu'un raconte les choses pour le personnage principal.. C'est dans cet esprit-là que je vous ai raconté l'histoire d'Art aujourd'hui. C'est dans cet esprit-là que je vous ai parlé de son secret. Il m'a demandé d'être cet autre point de vue. Il m'a demandé d'être le caméraman et le narrateur omniscient de son histoire.
Moi, je m'appelle Lip. Phillip, en vrai, mais Art m'appelle Lip. Je n'ai pas d'âge, pas de secret, pas d'histoire à raconter, juste un prénom et un surnom. En fait, pour tout vous dire, je n'existe pas vraiment. Parce que je suis... Je suis ce qu'on peut appeler un ami imaginaire. Art et moi, on se connait depuis toujours et c'est pour ça que j'ai pu vous dire tout ça sur lui. Pour Art, je suis réel. Pour lui, je suis le seul véritable ami qu'il n'ait jamais eu. Et qui lui reste. Mais honnêtement, je ne suis qu'un pur produit de son imagination. Mais il y fait bon vivre. Dans son imagination.
Septembre 2009 Art a des grandes idées. Vous voyez, il a ces grands yeux verts grâce auxquels on a l'impression qu'il voit des choses que lui seul est capable de voir. Des belles choses, partout, même dans les petites choses insignifiantes.... Art aime le ciel. Le ciel sous toutes ses formes. Pour nous, ce n'est qu'un vaste océan bleu au dessus de nos têtes, un océan insignifiant.
Mais Art y voit autre chose. Le ciel le passionne. Plus jeune, son rêve était de pouvoir un jour vivre dans les nuages. Il a cette collection incroyable de photos du même ciel, le même jour, à des années différentes. Il peint également le ciel régulièrement. Ses peintures sont très réalistes et recouvrent les murs de sa chambre. Un jour, il a dit qu'il aimerait peindre le ciel sur tous les murs de la ville.
Art est un véritable Art-iste. Il est passionné, il est sensible. Je me souviendrais toujours de ce jour où je l'ai conduit à la montagne pour voir le coucher de soleil. Il n'arrêtait pas de me répéter qu'il détestait les surprises, que les imprévus le stressaient. Il était sur le point de faire une de ses fameuses crises d'angoisse, quand il l'a vu... Ce dégradé magnifique de rose, d'orange et de bleu. Il a pleuré, il m'a pris dans ses bras et m'a remercié de lui avoir fait vivre le meilleur moment de toute sa vie. Et j'ai pleuré. Et il a chuchoté qu'il avait hâte d'y être. Dans les nuages.
Mais il n'est pas pour autant un rêveur. Je pense même que quelque part, il est plus réaliste que la plupart des gens. Même enfant, il donnait l'impression qu'il était déjà au courant. Qu'il savait. Qu'il était extrêmement conscient du malheur et du bonheur. Même lorsqu'il m'expliquait son choix de ne pas se mêler à Autrui, tout semblait entièrement réfléchi à l'époque. Ce qui est absurde venant d'un enfant de sept ans. Et pourtant, Art a toujours eu cette aura de positivité, même dans ses petits défauts. Il est lucide, il est conscient de son impact sur le monde et il y pense constamment. Il est sensible et c'est à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse.
Il n'a jamais voulu partager ces idées brillantes avec le monde extérieur. Au bout de douze ans de conversations, je ne sais pas tout de ce qui lui trotte dans la tête. Parce qu'il est très privé, très personnel, très fermé, très exclusif, et je sais pertinemment qu'il n'est pas le seul à être dans ce cas. Un jour, il rencontrera quelqu'un d'exactement comme lui, quelqu'un de sain et brillant. Et il se rendra compte que, malgré tout ce qu'on lui a dit, il est tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Art est ordinaire.
C'est pour cette raison que je refuse d'utiliser le mot "thérapie". Parce qu'Art n'est pas un patient, il n'a pas besoin d'aide psychiatrique professionnelle. Nous avons des conversations, pas des séances. Art est un jeune homme parfaitement normal. Il se pose simplement plus de questions que la plupart des jeunes de son âge.
Art est d'ailleurs aussi plus organisé que la plupart des jeunes de son âge. Sa chambre n'a jamais été dérangée, et pourtant, il y a passé au moins deux tiers de ses 18 ans de vie. Tout doit être rangé, organisé, propre. Certains diraient qu'il a des troubles obsessionnels du comportement, mais ce n'est pas le cas. Art aime simplement faire des plans. Il aime que les choses se passent selon un certain ordre. Alors il prévoit, il fait des emplois du temps souvent, il planifie. C'est humain. Selon moi, nous devrions tous rechercher la stabilité et l'ordre rassurant. Il est vrai que l'absence de plans et les imprévus le rendent anxieux, mais je refuse de croire qu'il est différent.
Parce que je suis très optimiste pour le futur d'Art. Je pense que, lorsqu'il jugera bon de s'ouvrir, il s'ouvrira. Quand il se rendra compte qu'il peut parler, qu'il peut s'ouvrir en dehors de mon bureau et en dehors de sa chambre dans laquelle il passe tellement de temps... Quand il se rendra compte qu'il est capable de s'exprimer, d'extérioriser et de dire plus que les réponses aux questions qu'on lui pose, il parlera. Art offrira au Monde un peu de son génie, et j'aurais aimé être là pour en être témoin. Pour être témoin de sa floraison, de la libération de l'Art. Mais je ne pourrai malheureusement pas être là.
Je m'appelle Gloria et je suis la psychiatre d'Arthur. Mais je suis aussi son amie. Cela fait maintenant 12 années que je le suis, que je m'intéresse à lui, à qui il est, à son progrès et ces écrits seront certainement mes derniers, avant que la mort vienne m'emporter, loin d'ici, laissant seuls mes patients, ma famille et Art.
Quoi qu'il en soit, j'ai confiance en Art et je pense qu'il s'en tirera. Qu'il deviendra un jeune homme sociable, brillant et sain. Qu'il arrivera à faire de grandes choses, à se surpasser. Peut-être qu'un jour, il sera connu. Mais je ne pourrai malheureusement pas être là. Parce que moi, pendant ce temps, je serais dans les nuages. Je serai dans les nuages.
Juillet 2014 Si je veux participer à Secret Story, c'est pour Gloria. Quand elle était en vie, Gloria m'encourageait constamment à m'ouvrir. A me dépasser. Elle disait qu'un jour, je serai un homme très sociable. Je lui avais promis qu'avant mes 25 ans, je me ferai au moins un vrai ami. Un autre ami, pas Lip, pas elle. "Quelqu'un de sain et de brillant". Et honnêtement, je ne me sentais pas capable de pouvoir tenir cette promesse à temps quand je l'ai faite. J'étais toujours l'Art qui passait son temps à peindre dans sa chambre, vous savez ?
Mais aujourd'hui, je suis prêt. Je me sens prêt. Je veux le faire. Je veux participer à Secret Story. Ça me permettra de faire des rencontres tout en ne me confrontant pas totalement au Monde extérieur. Parce que toutes les conventions sociales, les soirées, les bars, les boîtes de nuit... Tout ça est extraordinairement ridicule et niais. Je parle par expérience. Moi ce que je veux, c'est une vraie expérience humaine. En dehors de la réalité. Ou tout du moins dans une réalité altérée. Je veux faire des rencontres exceptionnelles dans un environnement exceptionnel. Je veux essayer de m'ouvrir, je veux faire en sorte que ma défunte meilleure amie soit fière de moi. Je suis prêt.
Garder mon secret sera relativement facile pour moi, parce que je ne suis pas du genre à me confier. J'aime répondre aux questions qu'on me pose, j'aime écouter les autres mais je n'aime pas parler de moi aux autres. Parce qu'ils me jugent et qu'ils ne me comprennent généralement pas. Et parce que leur opinion sur ma vie ne m'intéresse pas. Je n'ai pas besoin de me confronter à eux, à leurs opinions qui brulent, qui consument tout sur leur passage. Je n'en ai pas besoin.
J'ai été patient d’hôpital psychiatrique. J'ai passé six mois dans une UMD, et je n'ai aucun souvenir de cette période de ma vie. C'est étrange comme il peut parfois nous manquer les détails de 6 mois de notre vie. Je sais où j'étais, je sais ce que j'ai fait, mais je le sais parce qu'on me l'a dit, parce qu'on me l'a raconté. Mais ce n'était pas moi. Ce n'était plus moi, je m'étais perdu. Quelqu'un d'autre avait pris la relève. Comme si on avait pris possession de mon corps, comme si on avait usurpé mon identité, comme si on m'avait piraté. C'est pour ça que c'est flou. Et c'est plutôt facile d'ignorer un épisode flou de sa vie. Du moins, je l'espère...
Qu'est-ce que je dis. Ça sera facile. Parce que je pense que j'ai tout prévu. J'ai eu 4 ans depuis ma sortie de l'UMD pour me préparer, pour tout préparer. Toutes les éventualités, je me suis renseigné, tout a été étudié. Parce que je n'ai pas envie d'être mal à l'aise et surpris. Mais je me suis tout de même préparé à l'être. Parce que c'est le principe des émissions à la télé, surprendre. J'aimerais vivre l'expérience Secret Story comme on est censés la vivre. Je vais y aller, je vais faire ce que j'ai à faire, je vais essayer de trouver des secrets, je vais m'amuser et si je dois rentrer, tant pis. C'est un jeu, ce n'est qu'un jeu, c'est comme les échecs... Je suis très mauvais aux échecs.
Je me suis préparé à ce que ma chambre et mes dessins me manquent. Ma famille va me manquer un peu, mais ça ira. Je me suis préparé à l'éventualité que personne ne m'aime et à ce que je n'aime personne : dans ce cas-là, je pourrais toujours observer le ciel. Je me suis préparé à être nominé et à m'en aller. Je me suis préparé à rencontrer "quelqu'un de brillant et de sain". Qui rendra mon aventure meilleure. Et ma vie meilleure. Je me suis préparé, j'ai tout préparé, je suis prêt.
● Répondez spontanément. ●
Pourquoi méritez-vous de gagner Secret Story ? Je pense que je mérite de gagner l'aventure pour mon originalité et mon côté décalé qui me différencie de tout autre candidat qui a participé à Secret Story avant moi. Un ancien anti-social, un ancien malade mental qui est venu se tester, qui est venu passer son été enfermé dans une maison avec des inconnus. On ne voit pas ça tous les jours ! Je mérite également de gagner pour toutes les valeurs que je suis venu représenter, et pour Gloria.
Contre quoi accepteriez-vous d'échanger une place en finale ? Je pense que je n'ai jamais vraiment eu l'esprit de compétition, c'est quelque chose que je ne comprends pas. Je ne participe pas pour gagner, je participe pour moi et pour ce que l'aventure a à m'apporter. Si je peux en ressortir plus vivant, alors j'ai déjà gagné. Alors si le prix à payer pour une place en finale est trop élevé, je n'aurais aucun mal à la refuser, quitte à quitter l'aventure. Je me suis préparé à toutes les éventualités.
Allez-vous être vous-même pendant l'aventure ? Bien sûr. Je vais garder toutes les caractéristiques qui me sont propres, je vais être "moi-même", bien que ces dernières années, ça a été assez compliqué de savoir qui est "moi-même"... Disons que je resterais la même personne que je suis à l'extérieur. L'Art réservé qui ne communique pas aisément avec les autres. Mais si je n'apprécie pas un candidat, je serais toujours le premier à le lui dire en face.
Êtes-vous prêt à inventer de fausses histoires pour être apprécié des autres candidats ? Je ne raconterais pas d'autres histoires que la mienne. Je ne mentirais pas sur mon parcours, sur ma vie, sur mes intérêts. J'éviterais simplement d'évoquer six mois de ma vie, les six mois qui sont liés à mon secret. Ça ne peut pas être si compliqué ça. Et puis, si l'amitié est en jeu, je serais le plus honnête possible. Je ne veux pas avoir d'amis qui m'aiment pour ce qu'ils pensent que je suis. Je préfèrerais qu'ils me détestent.
Pensez-vous qu'un chat auquel on a attaché une tartine à la confiture sur le dos peut se mettre à voler ? Nope !
● Que choisirait votre personnage et pourquoi ? ●
Amour ou amitié ? Définitivement l'amitié. Art est asexué, il ne ressent aucune attirance physique ou émotionnelle envers les personnes du sexe opposé ou du même sexe que lui. L'amour lui est inconnu et l'amitié est un sentiment sacré. Il serait prêt à tout pour ses amis.
Popularité ou discrétion ? Discrétion. La notoriété n'a jamais intéressé Art, il a grandi en dehors de toutes les notions de reconnaissance qu'on nous apprend en société. Il ne veut pas laisser de marque dans l'univers. Il préfère être connu et aimé intensément par peu de gens, que moyennement par le monde entier.
Drogue, sexe ou tisane ? Tisane. La drogue, le sexe et la débauche sont également des notions bien inconnues à Art, qui a passé une bonne partie de sa vie dans sa chambre, seul, loin de la potentielle mauvaise influence de ses pairs.
Maths ou littérature ? Littérature. En tant qu'artiste, Art aime et s'intéresse à toutes les formes sensibles d'art. Et l'écriture est un des arts qu'il admire tout particulièrement.
Selon vos goûts : Meufs belles ou intelligentes ? Filles intelligentes surement. Art aime avoir des conversations passionnantes et s'intéresse très peu à l'enveloppe corporelle des personnes avec qui il a ces conversations. Il refuserait un rendez-vous romantique avec la plus belle femme du monde pour avoir une discussion captivante avec un clochard édenté sur un trottoir, le tout sans regret ni hésitation.
● Mises en situation. ●
Un feu se déclenche dans la cuisine, comment réagissez-vous ? Art paniquerait surement. Les feux sont des imprévus et Art a beaucoup de mal à gérer les imprévus. Il fuirait la cuisine, attendrait dans une pièce éloignée que la production ou les autres candidats s'en chargent pour lui. Il espèrerait que le feu ne se propage pas et ne vienne pas ruiner ses affaires.
Un candidat a perdu un objet de valeur dans le salon, vous mettez-vous à sa recherche ? Si le candidat en question a vraiment besoin de son aide et si c'est un candidat qu'il affectionne, Art lui viendra surement très volontiers en aide. Il sera d'ailleurs très impliqué et en fera sa mission de le retrouver. Il procèdera très techniquement et prendra soin de bien chercher partout, sous les coussins du canapé, sous la table basse, partout. Mais s'il n'affectionne pas la personne qui a perdu l'objet, il restera surement à l'écart et laissera encore une fois les autres candidats chercher l'objet en question.
Vous apprenez que La Voix n'est en réalité pas un œil mais un nez, pensez-vous survivre à cette annonce ? Surement pas. Il aura l'impression que son existence toute entière est basée sur un mensonge. La désillusion. Il fera surement une petite dépression d'une minute ou deux.
● Éléments buzz. ●
* CHOC : Ses plans de mettre le feu à un hôpital de la capitale ! (cf histoire)
* Il est toujours puceau à 23 ans !
*Viré de toutes les établissements qu'il a fréquenté, il n'a jamais été à l'école ! « Arthur l'illettré ? » « Ses anciens professeurs confessent : il m'a frappé au visage... »
* Il a volé toutes chaussettes qu'il possède. Aurait-il des tendances cleptomane ? Il ne possède aucune des chaussettes qu'il porte, elles ont toutes été volées, soit à ses voisins, soit à ses sœurs. Il déteste la sensation de porter des chaussettes pour la première fois.
* Petit génie, il a appris l'anglais tout seul, juste pour comprendre les paroles de Coldplay, son groupe préféré.
● Questions de culture générale ●
Qui a écrit Les Misérables ? Victor Hugo.
Les dauphins sont-ils des mammifères ? Oui !
Qu'est-ce qu'un hors-jeu en football ? Quand le joueur est en dehors du terrain au moment de taper la balle, non ? Si ? Presque ? Who knows ? Pas moi en tout cas !
Comment se prénomme la Reine d'Angleterre ? ELIZABETH !
Où se trouve la statue de la liberté ? Aux États-Unis Sur une île près de Nouille York non ?
● Vos disponibilités ●
Je suis là vraiment tout l'été et je pourrais me connecter n'importe quand. Surement plus présente le soir, la nuit et le matin, parce que je dormirais l'après-midi.