La piscine c'est la vie. [ken&aarya]

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“ 28/07/2013. 20h00

« feat Ken, dans la piscine. »

Lendemain du prime. J'avais eut du mal à dormir. J'étais nominée d'office. Pourquoi j'étais allée faire ces conneries de jeu de hasard sérieux ? On était pas obligés de jouer j'aurais pu ne rien faire. Là j'avais perdu 5000€ et en plus de ça j'étais nominée. En voyant Ana se prendre tout ça dans la gueule j'avais quand même pris le risque de jouer après elle et voilà où ça m'avait mené. Non mais sérieux des fois je suis vraiment abrutie moi... Désormais j'étais dans la merde. Parce que je n'étais pas sûre de rester moi. Ok y en a d'autres qui méritent moins que moi de rester dans l'aventure, mais quand je voyais qu'hier soir une fille aussi adorable qu'Erin avait été éliminée... Ouais c'était la merde. Je ne voulais pas y penser, et profiter de ma semaine. La journée ça irait, je serais avec les autres, je m'amuserais, c'était certain, tout se passerait bien de ce côté là mais les nuits, comme cette nuit, allaient être extrêmement longues. Espérons que j'arriverais quand même à fermer l'oeil histoire de ne pas me trimbaler des valises de trois kilomètres sous les yeux. J'avais réussit à dormir vaguement vers trois ou quatre heures du matin, et à huit heures j'étais debout. Moi qui avait besoin de mes huit heures de sommeil minimum par nuit c'était raté ! J'avais passé une bonne journée, à discuter avec plein de candidats afin de mieux les connaitre les uns les autres et la plupart étaient vraiment sympas, j'étais contente de rencontrer des gens comme ça je ne m'attendais pas à ça en venant ici. Puis je me rendis compte après avoir mangé le repas du soir que je n'étais pas allée dans la piscine aujourd'hui. Mais comment avais-je pu faire ça ? Oui parce que j'avais tellement espéré retrouver la piscine lors de notre enfermement dans la maison que quand on avait enfin eut accès aux portes du paradis rafraîchissant je m'étais jurée d'en profiter un maximum et d'y aller au moins une fois par jour ! Et là il fallait que j'y aille sinon je n'allais pas tenir ma promesse. Je passais donc par la chambre pour choper mon maillot, l'enfiler dans la salle de bain et j'étais fin prête ! Les autres me regardaient un peu bizarrement parce que je me mettais en maillot seulement le soir alors que j'avais eut toute la journée pour le faire mais bon ! Je m'en fous moi je tiens ma promesse. Et puis c'est pas comme si il faisait froid. Puis je sortis et je me rendis compte qu'il pleuvait. Un orage. En fait c'est plutôt pour ça que les autres me regardaient bizarrement dans la maison... J'hésitais quelques secondes et puis merde ! L'orage ne va pas me tuer non plus c'est pas parce qu'il pleut des cordes que je peux pas aller dans la piscine, ça ne me mouillera pas plus de toute façon ! Je sortis donc sous la pluie torrentielle et me rendais dans mon petit paradis.

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"La piscine, c'est la vie" "Ken&Aarya"

Souvenir de la veille, Erin et moi, deux habitants du groupe Jardin, seuls dans le Sas, face à la décision du public. Mon coeur battait à 100 à l'heure, je ne voulait pas partir. Pas après une semaine, par après aussi peu de temps. Je ne mp'étais pas inscrit à Secret Story dans ce but là. Dès que mon nom avait été annoncé pour rentrer dans la maison, mon coeur lachait et tombait au fin fond de ma poitrine, j'étais heureux, d'un côté, mais malheureux d'un autre. Erin avait peut-être des motivations comme moi, et ses rêves de victoire avaient été brisés, et je ne cesserais de penser ça à chaque élimination. Chacun à ses motivations de participer à Secret Story, mais c'est le jeu. Chacun perd, un seul gagne. C'est la vie.

Tandis que je méditais à tout ça, j'avais remarqué qu'il pleuvait, j'étais en effet dehors, posé sur un transat, et soudain, une grosse averse me tomba sur la gueule. Merde. Bah j'étais en maillot de bain, et la pluie était chaude, il faisait encore bon, et il n'y avait pas encore d'éclairs. J'allais enfin pouvoir profiter seul de la piscine, la première fois depuis le début de Secret Story. Il était 20h00 du soir, et j'allais bientôt manger, mais prendre un bain avant manger te pose incroyablement. Je courais alors vers la piscine, et je vis quelqu'un qui avait la même idée que moi. Merde ! Je pensais être seul !

C'était la fille aux cheveux arcs-en-ciel. Aarya. Celel qui m'avait remballé à la soirée mousse. Bon bah, j'allais finalement profiter de l'occasion pour m'expliquer avec elle ! Je fis donc un plongeon gracieux et finit à côté d'elle sous une pluie de ouf.

"Yo."

C'était pas sec, mais je ne l'avais pas encore vue aujourd'hui, et puis Yo, c'est une interjection sympa non? Puis à force, les gens devraient me connaître, elle devrait me connaitre !

Dernière édition par Ken le Lun 29 Juil - 8:44, édité 1 fois

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“ 28/07/2013. 20h00

« feat Ken, dans la piscine. »

J'étais tranquille dans la piscine. Je m'étais posée sur un rebord, le corps dans l'eau, la tête sur le rebord, tournée vers le ciel. Je laissais la pluie tomber sur mon visage. Et je me sentais bien, détendue, en fait j'avais vraiment besoin de ça, de ce petit moment dans l'eau, toute seule. Je ne m'attendais pas du tout à ce que quelqu'un vienne; Qui serait assez débile pour venir dans l'eau alors qu'il pleut des cordes et qu'on peut profiter de la piscine tout le temps avec un grand soleil. C'est un temps à rester dans la maison à faire des jeux de société ça. Mis à part moi, qui ai on peut l'avouer un léger grain, je ne voyais pas qui aurait pu venir. Et j'avais oublié une personne, qui était assez taré pour s'aventurer ici. Et il venait de plonger là devant moi. Ken. Je n'avais pas envie de voir quelqu'un, encore moins de le voir lui. Il me lança un "yo" plutôt sympathique... Je ne pouvais pas lui en vouloir toute ma vie... Mais là... C'était pas le moment vraiment j'étais mal, j'avais le coeur au bord des lèvres. J'étais vulnérable. Et face à lui j'avais besoin d'être forte. Non putain c'est pas le moment. Je le regardais et décidais de jouer le jeu. Si il venait pour s'expliquer j'allais l'excuser et puis il me laisserait tranquille hein ? C'est comme ça que ça marche non ? Je lui adressais donc un petit sourire, même si c'était flagrant qu'il était faux c'était tout de même un sourire. Je faisais des efforts c'est déjà ça. En temps normal ça ne m'aurait pas dérangé d'avoir une discussion avec lui, faut dire que je l'évitais un peu depuis la dernière fois. Mais là, non je t'en prie, casses-toi. Mais je savais que si je lui disais clairement de dégager il resterait au contraire, il ne faisait jamais ce qu'on lui demandait celui-là. Je soupirais en pensant à tout ça, puis finalement décidais de suivre mon plan à la lettre et de faire la gentille.

« Tu sais, c'est pas grave pour la dernière fois. J'me suis un peu emportée. Et puis je te taquinais. Enfin j'veux dire... Voilà, on oublie ok ? »

Je souriais de nouveau puis me mis à nager un peu dans l'eau histoire de ne pas me retrouver face à lui et de regarder ailleurs.

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"La piscine, c'est la vie" "Ken&Aarya"

Bon, ca se voyait qu'elle m'évitait celle là, c'était clair comme de l'eau de roche. je comprenait qu'elle avait envie d'être seule, en effet, elle venait d'être nominée d'office aux côtés d'Ana. D'ailleurs, ca me faisait beaucoup de peine pour Ana, étant donné que c'était quelqu'un que j'aimais beaucoup, sans doute la candidate avec laquelle j'étais la plus proche dans cette aventure, et si elle venait à partir, ca me ferait un grand vide.

Aarya s'excusait avec un sourire faux. C'est quand même qu'elle avait des remords, mais qu'elle était pas bien et qu'il fallait que je la laisse tranquille. Mais bon, vous commencez à connaître Ken. J'allais pas la laisser tranquille comme ça, et puis c'était moi qui avait eu l'idée d'aller dans la piscine en premier nahmého !

"Ca va pas?"

Je savais que ca allait pas, ca se voyait, elle était au bord des larmes, se baignait dans la psicine alors qu'il y avait une trombe de flotte qui lui tombait sur la tête, et j'osais encore demander si ca allait pas. Mais elle allait me répondre "Non", puis ensuite j'allais lui demander "Pourquoi?" et caetera. Donc autant aller droit au but non?

"C'est parce que t'es nominée d'office?"

Ah, Ken et ta légendaire gentillesse... A la place d'Aarya, j'aurais commencé à pleurer. Mais bon, il fallait être direct si elle voulait économiser du temps, et dire ce qui allait pas à Ken. Après tout ils faisaient l'aventure ensemble ! Autant être des habitants soudés jusqu'au bout !

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“ 28/07/2013. 20h00

« feat Ken, dans la piscine. »

C'était con de ma part. De faire semblant. Parce que je savais très bien que mon plan ne servirait à rien. Il n'était pas dupe, je ne lui ferais pas croire aussi facilement que tout allait bien et que je m'excusais. J'étais une très mauvaise actrice. Mais bon, j'avais tenté, il ne répondit même pas à mes excuses, il savait que ce n'était pas le sujet. Non mais sérieux il aurait pas pu jouer le jeu lui aussi ? Pour une fois dans sa vie faire comme si de rien n'était et me foutre la paix ? Non impossible. Je nageais donc un peu. Le menton dans l'eau, je regardais les traces de gouttes de pluie dans l'eau de la piscine. Les ronds qu'elles formaient. J'étais très intéressée j'vous assure c'était très bien à regarder. Mieux que tout le reste en tout cas. Il me demanda si ça n'allait pas. Voilà, il avait foutu tout mon plan à l'eau parce que maintenant j'avais envie de pleurer. Mais je ne pleurerais pas. Pas ici. Jamais. Et pas devant lui non plus. Ni devant personne d'autre. Si il fallait que je pleure un jour dans la maison ce serait seule et hors des caméras, car j'étais forte. Je ne voulus pas répondre à sa question, parce que répondre à ce genre de question faisait pleurer. Je le savais. Je me souvenais quand j'étais petite, que j'avais envie de pleurer, c'était toujours quand on me demandait si ça allait, que j'ouvrais la bouche pour répondre que ma voix se brisait et que les larmes se mettaient à couler. Je ne me ferais pas avoir. Non non. J'inspirais un grand coup et puis alla sous l'eau. La fraîcheur de l'eau sur mes yeux me donnait un peu moins envie de pleurer. Ça allait mieux. Puis à peine revenue à la surface il me demanda si c'était parce que j'étais nominée d'office. Non mais il ne pouvait pas fermer sa gueule. Je tournais mon regard vers lui. Et là j'avais deux options. Soit me mettre à pleurer comme une gamine. Soit...
Je m'approchais et le prit dans mes bras. J'avais besoin de réconfort c'est tout. Pas de parler. Juste ça. Juste un câlin. Et lui il était là. Point à la ligne. Pas parce que c'était lui. Juste parce que j'en avais besoin maintenant. Je fermais les yeux et posais ma tête sur son torse. Finalement je réussis quand même à dire.

« Je veux pas partir... Pas maintenant... »

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"La piscine, c'est la vie" "Ken&Aarya"

Tristesse quand tu nous tiens... Aarya était mal et ça se voyait. Elle ne répondait pas à ma question. Dépité, je m'assis sur le rebord. Mais que voulait-elle à la fin? J'allais donc jamais arriver à lui parler sans provoquer une embrouille ou encore une dépression? Encore et encore cette fille me rendait dingue ! Je ne savais pas quoi faire pour la réconforter, je ne savais pas quoi faire pour lui parler, et surtout, je ne savais pas quoi faire pour qu'elle fasse enfin attention à moi.

Je redescendais le rebord. Il fallait que je me vide la tête, que je relativise comme je sais très bien le faire. Depuis le début de l'aventure je relativise, je me dis que j'ai vécu pire, que j'ai déjà pris pire dans ma tronche que des hypocrites ou bien être séparé de mon enfant, mais là, c'était trop. Je n'allais pas pleurer, j'étais fort, mais je pétais un câble intérieurement. Je me retournais et alors une paire de bras vint entourer ma taille et une tête multicolore vint se poser sur mon torse. Instinctivement, je lui pris une mêche de cheveux et la tourna entre mes doigts :

« Je veux pas partir... Pas maintenant... »

Je la regardais. C'est vrai, elle était nominée d'office J'avais oublié avec les événements, et d'un coup, j'oubliais ce que je pensais auparavant. Je la comprenait soudainement. Même si quand j'étais nominé je n'était pas du genre à me renfermer sur moi-même, mais plutôt du genre à faire du mieux que je pouvais pour me racheter si quelque chose n'avait pas marché. Ca avait marché la semaine dernière, le public m'avait sauvé, mais je comprenait parfaitement le stress de la nomination :

"Aarya, tu es juste nominée. Tu ne partiras pas, j'ai confiance."

Et c'était vrai, j'avais réellement l'intuition qu'Aarya ne partirait pas, j'avais souvent ce genre de prémonitions, même si elles n'indiquaient pas tout le temps la vérité, c'était souvent le cas :

"Et arrête de pleurer tu me fais de la peine"

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“ 28/07/2013. 20h00

« feat Ken, dans la piscine. »

Ça me faisait du bien d'être dans ses bras. Ça me réconfortait vraiment. Comme si la peur de partir s'envolait. Parce que lui il pourrait me protéger et m'empêcher de partir. C'était ça que je ressentais à cette instant présent, je me sentais à l'abris de tout. Rien ne pouvait m'arriver tant que j'étais dans ses bras. J'avais besoin de me sentir dans un petit cocon de protection pendant quelques instants. Je voulais juste rester là un peu... Puis je partirais... Mais juste qu'il ne dise rien... Je ne voulais pas discuter. Je ne voulais pas voir son visage, savoir ce qu'il pensait, ou quoi que ce soit d'autre. Je voulais juste rester là, silencieusement, les yeux fermés. Protégée. Finalement il ouvrit la bouche, et me dit que je ne partirais pas, qu'il avait confiance. Cela rompit le charme de protection. Tout à coup je repensais à tout ça. Au départ d'Erin. Moi qui pensais qu'elle allait rester longtemps dans l'aventure. Elle était drôle, jolie, elle avait du caractère, elle avait tout pour gagner et elle était partie dès la première semaine. Alors moi je n'avais pas confiance, surtout que deux candidats quitteraient l'aventure, je pouvais très bien être dans les deux. Il y avait énormément de chances, ou de malchances plutôt, pour que j'y sois et que je quitte le jeu définitivement. Et je ne voulais pas, j'avais trop de choses à vivre ici. Tout ceci ne faisait que commencer putain. Je ne disais rien, je pensais à tout ça puis il me dit d'arrêter de pleurer car je lui faisais de la peine. Je m'éloignais rapidement de lui et le regardais, le regard froid et les sourcils froncés.

« N'importe quoi. Je ne pleure pas. Tu me connais mal. »

Lui répondis-je. Certes j'étais triste et au bord des larmes. Mais je ne pleurerais pas. Quitte à me mordre jusqu'au sang pour m'empêcher de pleurer je ne pleurerais pas dans cette émission. J'étais forte. Trop forte pour pleurer. Puis je m'énervais, parce qu'il me disais qu'il avait confiance, et que je ne partirais pas, et c'était des grosses conneries, n'importe quoi. Il disait vraiment n'importe quoi.

« Comment tu peux avoir confiance ? Je ne mérite pas plus qu'un autre ma place ici. Quand je vois le départ d'Erin je me rend compte à quel point n'importe qui peut partir. En plus on sera deux à partir. Ouvres les yeux. Je vais partir. »

J'étais énervée vraiment. Et tout ça commençait à me souler. Moi qui m'étais promis de profiter de ma semaine je flanchais ce soir, face à lui, c'était trop pour moi.

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"La piscine, c'est la vie" "Ken&Aarya"

J'eus un petit rire nerveux suite aux paroles d'Aarya. Elle avait quitté le cocon de mes bras, et se réfugiait à présent derrière un masque de colère. Elle avait peut-être raison dans le fond, je la connaissait très mal, et je le savais très bien. Peut-être pour ça que j'eus ce petit rire nerveux. Alors étais-ce la pluie torrentielle qui nous tombait dessus, ou bien une larme tiède qui à roulé tranquillement sur mon pectoral? Elle allait pas me la faire à l'envers, je commençais à connaitre les femmes et leur fierté, trop m'ont déçu par leur fierté d'ailleurs. L'émotion se lisait dans sa voix, elle était cassée par le flot de larmes qui souhaitait s'échapper de ses yeux. Elle essayait de rester forte, mais elle n'allait pas y arriver pendant très longtemps, et ça, je le garantissait. Elle ne supportait pas cette aventure, ce stress de la nomination, que 5 d'entre eux ont ressenti auparavent, dont une, qui à eu raison de le ressentir et dont moi, qui l'ait ressenti, mais qui est rentré grâce au public. Et qui est rentré plus fort, plus sûr de soi. Je voulais instaurer le même sentiment de confiance à Aarya. Personne ne devait se sentir mal à cause du jeu, personne. Tout le monde se devait de le vivre à fond, et jusqu'au bout.

"Erin, c'est pas toi. Erin, elle est normale. C'est une fille normale. Il n'y a strictement rien qui la démarque d'une femme normalement constituée. Elle est blonde, jolie, certes. Elle est gentille, adorable, tout ce que tu veux. Mais s'est elle démarquée lors de son aventure? Tu crois qu'elle à su tirer son épingle de la botte de foin que nous étions tout les seize? Non. Toi oui. Tu es quelqu'un d'originale, rien qu'à ta capillarité. J'entends du bien de toi dans cette maison, les gens t'adorent. Personne ne songe à te nominer Aarya, tu n'as juste pas eu de chance aux jeu. Tu es quelqu'un de différent des autres, et toi tu sauras tirer ton épingle du jeu, crois moi."

Waouh, ce monologue. J'allais devenir Ken le psychologue si ca continuait comme ça, si tout le monde se confiait à moi comme c'était le cas. Mais j'aimais ça, j'tais fait pour ça, consoler les gens. Peut-être l'esprit du père qui remonte. Quand ton gosse se fait mal, on fait tout instinctivement pour qu'il se sente mieux. Toute la douleur du monde est psychologique. Si on est stable mentalement, plus rien ne nous fera mal. La preuve avec le bisou magique. Les gens recherchent de l'attention, recherchent qu'on fasse tout pour eux, qu'on soit franc sur nos sentiments, que l'on soit sincère dans nos paroles. Ils veulent qu'on soit drôle, qu'on les amuse, mais ils demandent du réconfort, des piliers auxquels ils pourront s'attacher. Et si besoin, je suis ce pilier pour n'importe quel habitant de la maison. Si quelqu'un à besoin de mon aide, je lui donnerais. Que ce soit Aarya, que ca soit Baptiste, que ca soit Ryan, Fauve, Chris, Ana, Lilou ou encore même David, si ils ont besoin d'un pilier, je vais leur montrer que je suis ce pilier là.

"Si t'as besoin de moi, viens me parler. Si t'as changé d'avis sur la question de la nomination, viens me parler. Si tu veux te confier à quelqu'un, viens me parler. Si tu veux quelqu'un sur qui t'appuyer, viens me parler. Si tu veux te confier, viens me parler. Si tu commences à pleurer, ne viens pas me parler. Je viendrais de moi-même. Je te demanderais qu'une chose Aarya. Pas de secrets entre nous. Sois sincère avec moi, et je le serais avec toi."

Et puis, je m'approchais d'elle doucement :

"Vous serez peut-être deux à partir, mais si jamais tu venais à partir Aarya, vois les bons côtés. Tu reverras ta famille, tes amis, tout tes proches. Tu pourras fêter ton départ en boite, tu pourras à nouveau faire tout ce que tu veux. Le travail sera plus facile, tu trouveras certainement un truc à la télévision. Tes parents seront fiers de toi. Tu seras connue pour être celle avec la fibre capillaire la plus colorée, et même si t'es partie tôt, Secret Story aura perdu un atout considérable, et La Voix regrettera sa décision de t'avoir nominée."

Je continuais, toujours en me rapprochant d'elle :

"Et si tu restes, tu pourras te lier d'amitié avec des habitants, profiter du jeu, aller en finale, et remporter ce putain d'argent dont tu as certainement besoin. Donc arrête de bader Aarya. Ce jeu est fait pour rendre fou. Il faut juste relativiser."

Je lui tendis la main, en signe de gentillesse, pour qu'elle me la serre et me promette par conséquent, de profiter de cette aventure un maximum. Après tout... Je risquais aussi de partir Vendredi !

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“ 28/07/2013. 20h00

« feat Ken, dans la piscine. »

Je suis assez incompréhensible comme fille, et surtout très taciturne. Je change facilement d'humeur. Un moment je suis contente, et je pense juste à un truc qui me chagrine, la seconde d'après je déprime, ou je me met en colère au moindre truc, et souvent ce n'est pas la faute de la personne en face. Je savais qu'il ne fallait pas que je fasse ça, j'essaye de changer mes défauts, mais c'est dur. Et là j'avais du mal, parce que j'avais mal, j'avais peur, et je me sentais incroyablement faible, en danger, et je détestais ça. J'avais réussis à me rassurer pendant quelques minutes mais ça ne pouvait pas durer. Parce que c'était comme ça, parce que j'étais seule dans ce jeu et que je ne pouvais pas compter sur les autres. Même si je les appréciais, même si y en a que j'adorais vraiment, pour le moment nous n'étions pas assez proches, et je ne les connaissais pas beaucoup, et le pire dans tout ça c'est que nous sommes dans un jeu, nous ne savons pas ce que les autres cachent, si ils sont sincères ou non, et tout ça, c'était dur quand on était nominés, de n'avoir personne sur qui on peut se reposer en tout confiance. Il m'expliqua pourquoi moi je resterais, parce que j'avais su tirer mon épingle du jeu, parce que j'étais différente. Il dit que les gens m'adorent, et ça, ça me touchait.

« C'est vrai ils m'aiment bien ? »

Demandais-je d'une petite voix. Je ne savais pas si il disait la vérité, qu'il savait réellement que les autres candidats m'appréciaient ou si il disait simplement ça pour me rassurer. J'avais envie de le croire, mais c'était compliqué. Puis je rajoutais.

« J'ai peur d'être trop différente justement... »

Puis il me dit que si j'avais besoin je pouvais aller lui parler. En clair tout son monologue voulait dire que je pouvais compter sur lui en cas de besoin... Comme tous les candidats. Même si c'était vrai. Je ne voulais pas ça. Il me demanda ensuite d'être sincère avec lui. Je ne savais pas trop quoi répondre à ça. C'était compliqué à ce stade du jeu. J'étais quelqu'un de franche, de sincère, mais c'était compliqué putain... Ce n'était plus une question de jeu là... Je ne pouvais pas lui expliquer le pourquoi du comment de la réponse que j'allais donner mais je voulais lui dire la vérité, là à cet instant précis, je devais lui dire ça:

« Je le serais désormais sois en sûr.»

J'étais restée loin de lui, j'avais toujours un regard froid et distant. Je voyais qu'il s'approchait petit à petit en parlant et ça ne me plaisait pas trop. Je ne voulais pas devenir proche de lui. Je voulais avoir un pilier dans l'aventure, quelqu'un sur qui je pouvais compter. Quelqu'un qui deviendrait important à mes yeux. Mais je ne voulais pas de lui. J'aurais besoin de soutien, mais pas de lui. Ce n'était pas lui que j'étais venu chercher ici. Il me dit que si je sortais j'irais fêter ça en boite, et que je reverrais ma famille et mes amis. Ma famille il était sérieux là ? Il voulait que je pète un plomb ? Je ne dis rien, et me retournais pour ne pas le regarder. J'avais envie de le frapper, vraiment j'avais envie de le tuer à cet instant précis. Comment osait-il me dire ça maintenant alors que j'étais des plus vulnérable ? Pourquoi parler de ma famille sérieusement ? En fait c'était ça toutes ses paroles stupides c'était pour me faire péter un câble ! Il avait réussit, des larmes coulaient silencieusement sur mes joues mais je ne me retournerais pas, je ne voulais pas le regarder plus parce que j'allais pleurer mais parce que j'allais le découper en petits morceaux avec mes dents. Il continuait de parler, me dit de profiter, d'arrêter de bader. Et je sentais qu'il s'était rapproché. Je me retournais vivement et lui mit une gifle. Elle était partie, sans que je ne pus me retenir. Et je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer.

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"La piscine, c'est la vie" "Ken&Aarya"

Alors que je pensais qu'elle me faisait enfin confiance, que j'avais enfin réussi à la gagner, à que je me fasse porter dans son coeur comme un bon samaritain, et que je ne pensais risquer plus rien face à elle, elle me balança une gifle. La première de Secret Story 7, et c'était pour ma gueule. D'habitude, ceux qui reçoivent des giffles dans Secret Story, c'était les gens relou, ceux qui avaient un caractère fort, qui saoulaient tout le monde par leur méchanceté. Sauf que moi... j'avais été l'homme le plus gentil du monde, réconfortant et tout, et je me prenais une claque en pleine poire.

Je me tint la joue, et regarda dans les yeux Aarya avec un regard grave. La pluie tombait entre nous deux, mais je voyais les larmes qui coulaient sur ses joues. Ses cheveux colorés flottaient dans le vent, et son regard se perdait dans le mien. Je la fixait, avec une grave expression du visage et je la regardait de haut :

"Il t'arrive quoi là? Tu viens de faire quoi Aarya?"

J'étais énervé. Je venais de me faire humilier devant la France entière, car oui, une gifle, ca allait pas manquer d'aparaître à l'écran, que l'on en parle sur les réseaux sociaux comme quoi j'étais le "Pauvre Ken." Comme quoi "il n'avait pas mérité ça" ou encore "Ken à fait une grosse bêtise, il à mérité une punition" en faisant référence à mon fils. Il fallait que je fasse un truc pour éviter ça, mais quoi. Si je lui en retournais une, la France serait choquée, et je deviendrais un sujet d'insultes. Si je l'ignorais, les gens me prendraient pour une victime. Si je l'embrassais, comme j'avais déjà fait avec Laury, on me prendrait pour un séducteur qui ne pense qu'à se faire des nanas.
Nan, il fallait que je sois raisonnable...

"C'est ta seule manière de te défendre? La Violence? T'es vraiment irrécupérable Aarya."

J'étais peut-être dur, mais c'était la seule solution pour qu'elle arrête de pleurer devant moi :

"Quand t'auras incrusté bien profondément dans ton petit crâne d'oiseau que je suis pas le mec à abattre ici, tu me rappelleras."

Et j'enchainais ensuite par :

"Pour te répondre : Oui, tu viens de tirer ton épingle du jeu."

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“ 28/07/2013. 20h00

« feat Ken, dans la piscine. »

A la seconde où la gifle partie je la regrettais déjà. Pourquoi étais-je autant impulsive ? Ça m'avait toujours porté préjudice dans ma vie. Et je prenais sur moi pour que ne pas péter un câble, pour me calmer. Mais je n'arrivais pas. Quand quelque chose me touchait au plus profond de moi, comme par exemple le fait que Ken s'attaque au sujet sensible qui est celui de la famille, je ne pouvais pas faire autrement que péter un plomb. Sérieux, j'étais mal, je craignais de partir, et lui il rajoutait ça, il mettait ce sujet-là sur le tapis. Je regrettais, parce qu'il essayait de m'aider, parce que c'était bête de réagir comme ça. J'étais là, plantée devant lui, les bras ballant, la bouche fermée, les yeux plein de larmes et je ne bougeais plus. Je le regardais, il me regardait, et aucun des deux ne parlait. Je crois qu'on était aussi choqués l'un de l'autre. J'aurais voulut récupérer la gifle, pouvoir revenir en arrière. Revenir en arrière sur tout ce que je lui avais fait. Mais c'était impossible et le mal était fait. J'avais envie de m'excuser, de me mettre à genoux pour lui dire que j'étais désolée pour tout. Mais je ne pouvais pas. Parce que j'étais bloquée, devant lui. Et que j'étais décidément trop impulsive. Et énormément blessée. Il me demanda ce que je venais de faire. Et j'ouvrais la bouche pour répondre. Mais aucun son n'en sortit. Je n'arrivais pas à parler. Je pleurais trop. Mes mots restaient coincés dans ma gorge. Coincés par mes sanglots. Je ne pouvais pas parler. Alors je fermais ma bouche, et je ne dis rien. Essayant juste d'arrêter de pleurer. Il m'engueula ensuite comme une enfant, parce que je ne savais que me défendre par la violence. Et il avait raison. La violence, j'avais toujours connu ça. Pourquoi ça changerait. Irrécupérable. Ça voulait dire qu'on ne pourrait jamais me récupérer. Que je serais toujours une merde. Que je ne changerais jamais. Ses mots résonnaient dans ma tête. Et j'avais mal, très mal. J'avais l'impression qu'on me transperçait le coeur. Qu'on m'étranglait et qu'on me lacerait le ventre. J'avais mal mentalement et ça se répercutait sur mon corps. J'avais envie de mourir. Parce que tous mes efforts ne serviraient à rien. J'étais maudite. Mon père avait fait de moi quelqu'un de mauvais et je ne changerais jamais. J'étais une merde. Je ne m'en sortirais jamais malgré toute ma bonne volonté. Puis il continuait. Qu'il n'était pas le mec à abattre. Que j'avais tiré mon épingle du jeu. J'avais besoin de m'asseoir. J'étais plantée au milieu de la piscine. Mais j'avais besoin de m'asseoir. Je vacillais, et reculais pour atteindre le bord de la piscine, je me remontais et m'asseyais dessus. J'essayais d'arrêter de pleurer. Et finalement je réussis à décrocher quelques mots.

« Je suis désolée... Tu as raison, je suis irrécupérable. Je ne changerais jamais. Même pas pour lui. Je ne pourrais jamais être quelqu'un à la hauteur. Je suis désolée... Je mérite de partir d'ici...»

C O D A G E P A R G A K I. S U R E P I C O D E

Messages : 485 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28 Localisation : Paris

"La piscine, c'est la vie" "Ken&Aarya"

Elle n'arrivait pas à parler, c'était insupportable. Vraiment. Je ne savais pas quoi faire pour la faire arrêter. Je ne pouvais pas l'embrasser, je l'avais déjà fait dans la maison, ca suffisait quoi, j'étais pas le gars dragueur de service... En plus j'avais des sentiments pour une autre, mais ça c'était une autre histoire. Elle dit qu'elle était vraiment irrécupérable. Elle dit ensuite qu'elle méritait de partir d'ici. Je n'était pas d'accord. Ce n'était pas une gifle qui allait me faire changer d'avis sur la question, mais il fallait que je lui réponde :

"Sois pas faible."

J'avais dit ça sur un ton monotone et grave.

"Sois pas faible Aarya."

Je la regardait à présent dans les yeux :

"Tu le sais mieux que quiconque. Tu as besoin de soutien, j'ai besoin de soutien, et on y arrivera jamais si on ne se met pas d'accord !"

Je sortait alors de la piscine, il fallait à présent que je me change les idées :

"Maintenant, t'es seule, profite de la piscine, je vais te laisser réfléchir".

Et je partit dans la maison, toujours sous la pluie torrentielle.

Messages : 456 Date d'inscription : 04/07/2013 Age : 32

“ 28/07/2013. 20h00

« feat Ken, dans la piscine. »

Ken me répondit de ne pas être faible. Ne pas être faible. Comme si c'était si simple. J'avais toujours essayé d'être forte, de contrôler ma vie, de ne pas me laisser submerger par mes sentiments. Mais j'avais jamais réussis. Tout m'avait toujours rattrapé et je me noyais dans mes problèmes. J'avais enfin sortie la tête de l'eau. J'avais réussis à ce que tout se passe bien. J'avais tout fait pour vraiment. Et lui il me disais sois pas faible. Comme si ça changerait quelque chose. Comme si je faisais exprès d'être faible. Comme si je ne voulais pas être forte et que je me rendais faible moi-même. Je ne répondis rien. Je n'avais pas envie de lui répondre. Je ne sais pas pourquoi je m'étais tournée vers lui ce soir. Pourquoi au début j'avais eut besoin de le prendre dans mes bras. Pourquoi lui ? Je le détestais. Vraiment. Il m'avais blessée quand j'avais le plus besoin de soutien. Il était nul. Voilà ce que je pensais ce soir. Je m'étais trompée. Je n'aurais pas dû être vulnérable face à lui. Je m'en voulais terriblement pour tout ce qui s'était passé ce soir. Je m'étais laissée allée envahis par mes émotions et c'était mal. Ouais j'étais faible. Et putain j'y peux rien ! Il me dit ensuite qu'on devait se mettre d'accord parce qu'on avait tous les deux besoin de soutien. Je fermais les yeux et inspirais une grande bouffée d'air. J'avais arrêté de pleurer. Je voulais juste me calmer. Et le fait qu'il parte était une bonne chose. Par contre j'avais certes besoin de soutien, mais pas de lui, ce n'était pas la bonne personne je le savais. Je le savais avant ce soir mais le problème c'est que quand j'avais flanché c'était lui qui étais là.

« Ce n'est pas de ton soutien que j'ai besoin.»

Puis il partit. Et je relevais la tête, offrant mon visage à la pluie. J'avais chaud. J'étais mal et j'étais exténuée. J'allais rester un peu seule dans la piscine, puis j'irais me coucher. Dormir me ferait le plus grand bien... Enfin si j'y arrivais...

C O D A G E P A R G A K I. S U R E P I C O D E

RP terminé.

» Cagnotte d'Aarya
» I'm stupid. [laury&aarya]
» I need to be cool ! [aarya&baptiste]

La piscine c'est la vie. [ken&aarya]

La piscine c'est la vie. [ken&aarya]

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