Et voilà, c’était comme s’il ne s’était rien passé. On pourrait presque croire que la situation était la suite de tout à l’heure, lorsque j’étais encore assis sur le canapé, après avoir arrêté de la masser. C’est fou ce que les gens peuvent être gentils des fois. J’en suis toujours étonné. Alors que Willow m’en voulait toujours. C’est surement parce qu’elle n’avait pas eu le temps de me connaître avant. On a mal commencé elle et moi. Mais avec Alessandra, tout va pour le mieux. J’ai même réussi à la faire rire. Enfin, c’est plutôt le souvenir de sa chute qui l’a fait rire.

Elle se mit sur le dos et posa sa tête sur mes jambes. Bingo, elle ne m’en veut pas, et elle me considère toujours comme un ami. Tant mieux, vraiment. On peut encore passer de très bons moments ensemble. Elle me rassure, j’ai pas une tête à claque. Sauf quand je veux quoi. C’est très bien comme ça. Je passe ma main dans ses cheveux, le sourire aux lèvres.

C’est vrai que le t-shirt mouillé était pas mal non plus. Tu fais grimper l’audimat’ à toi toute seule.

Je penche la tête en arrière. J’aurais bien fait une petite sieste moi. Le connard m’a épuisé.

J’crois que je vais dormir un peu, ça te dérange pas ? Si jamais je me réveille pas, t’auras qu’à aller défaire ta valise. Ahah !

Je lui souris. Quand je repenserais à tout ça, je serais mort de rire. Pour l’instant je peux pas, sinon ça casserait tout. Mais je serais capable de rire dans mon sommeil. D’ailleurs, je suis étonné de n’avoir rien révéler sur mon secret encore. Trois semaines, je peux être fier de moi. Pourtant j’aurais toutes les raisons d’en parler en dormant. Je sens déjà le sommeil s’emparer de moi. Je ferme les yeux, et à plus tard !